Pour lutter efficacement contre l’hydre jihadiste, il faut assécher ses sources de financement. L’intelligence artificielle peut être un recours pertinent, selon Julien Briot-Hadar.
Présenté par la justice ivoirienne comme le coordinateur de l’attaque du 13 mars 2016 qui avait fait 22 morts, le présumé terroriste malien est actuellement jugé par contumace à Abidjan.
Depuis cinq ans, pour se financer, les groupes terroristes font main basse sur les sites d’orpaillage dans des zones où l’État burkinabè est quasi absent. Enquête.
La Cour de La Haye jugera à partir du 14 juillet Al Hassan, pharmacien vétérinaire devenu commissaire de la police islamique à Tombouctou. Ce Malien est accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour des faits commis de 2012 à 2013 à Tombouctou.
Ce 10 février, le premier bataillon de l’armée malienne reconstituée s’apprête à entrer dans Kidal, ville du nord-est du Mali demeurée longtemps sous le contrôle des anciens groupes rebelles.
Accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour des faits commis à Tombouctou entre 2012 et 2013, cet ex-membre présumé d’Ansar Eddine est le deuxième jihadiste jugé par la Cour pénale internationale (CPI). Son procès a été confirmé ce lundi 6 janvier par la juridiction internationale et devrait débuter le 14 juillet.
Suspecté d’avoir participé aux exactions perpétrées par des groupes jihadistes à Tombouctou entre 2012 et 2013, Al Hassan comparaît devant la CPI. Si les audiences de confirmation des charges s’achèvent le 17 juillet prochain, les juges ont au plus tard jusqu’au 30 septembre pour décider s’il y a lieu ou non d’organiser un procès contre lui.
Alors que l’accord de paix tarde à être appliqué, des initiatives locales se lancent dans le nord du pays où anciens jihadistes et représentants de l’administration malienne et de l’ONU travaillent de concert pour venir en aide aux populations. Reportage à Koigouma, dans la région de Tombouctou.
Al Hassan, un ex-membre présumé d’Ansar Eddine, a comparu ce mercredi devant la CPI. Transféré quelques jours plus tôt de Bamako à La Haye, il est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Tombouctou entre 2012 et 2013.
Depuis le double attentat de Ouagadougou, Iyad Ag Ghaly est le chef jihadiste le plus recherché de la région. À moins que cet ancien interlocuteur privilégié d’Alger et de Bamako ne bénéficie toujours d’une protection…
L’enquête sur la double attaque meurtrière qui a visé l’état-major général des armées et l’ambassade de France vendredi 2 mars avance. Huit personnes ont été interpellées pour leur implication présumée dans l’attentat, a déclaré mardi la procureure du Faso, Maiza Sérémé, qui a précisé le scénario des événements.
En déplacement ce lundi 5 mars à Ouagadougou au lendemain du double attentat qui a frappé l’état-major général des armées et l’ambassade de France, le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui préside également le G5 Sahel, est venu réaffirmer la « volonté commune de continuer sans répit le combat contre le terrorisme ».
La coalition jihadiste Nusrat al-Islam Wal Muslimin (« Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans »), dirigée par Iyad Ag Ghaly a revendiqué la double attaque de vendredi qui a fait huit morts parmi les militaires et 80 blessés. Une source proche de l’enquête ouverte par le procureur du Faso évoque quant à elle un « acte commandé et payé ».
Malick Ag Wanasnat, ancien colonel de l’armée malienne présenté comme un proche d’Iyad Ag Ghaly, aurait été abattu ce mercredi 14 février dans un raid mené par l’armée française à Tinzawaten, près de la frontière entre le Mali et l’Algérie. Au moins dix jihadistes présumés ont été tués dans ce qui est présenté comme un bastion d’Ansar Eddine.
Depuis l’éclatement de la crise au Mali, début 2012, des artistes et des acteurs culturels de tous bords multiplient les initiatives et les créations pour valoriser la diversité et promouvoir la paix. Le renforcement du secteur culturel devrait être un axe majeur de toute stratégie de sortie de crise. Rempart essentiel contre l’intégrisme, la culture aura aussi un rôle majeur à jouer dans la construction d’une paix durable.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce mercredi 21 juin, à l’unanimité, une résolution saluant le déploiement d’une force africaine pour combattre les jihadistes dans la région du Sahel. Le projet de résolution, élaboré par la France, a été accepté par la totalité des quinze membres du Conseil, après que Paris et Washington sont parvenu à trouver un accord sur son contenu.
Le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » a revendiqué l’attaque jihadiste meurtrière menée dimanche contre un « ecolodge ». Le dernier bilan de cette attaque fait état de cinq personnes tuées, dont trois civils et deux militaires. Quatre assaillants ont également été tués et trois suspects arrêtés.
Malgré la traque acharnée des services de renseignements français, américains et ouest-africains, les groupes islamistes sont toujours actifs dans la sous-région du Sahel. Et se paient même le luxe de narguer les autorités.
Pendant des décennies, les réformistes wahhabites maliens ont concurrencé l’islam traditionaliste confrérique et se sont imposés sur la scène religieuse. Avant de s’inviter dans la vie politique nationale, avec succès.
Le MNLA se dit déçu de la Conférence d’entente nationale, qui se tenait à Bamako fin mars Le mouvement touareg, l’un des principaux acteurs de l’accord de paix d’Alger de 2015, s’impatiente et durcit son discours.
Ibrahim Malam Dicko, un prédicateur radical de Djibo, donne du fil à retordre aux services de sécurité burkinabè. Aux dernière nouvelles, il se cache juste derrière la frontière avec le Mali.
Avec l’installation des premières autorités intérimaires, le processus de paix semble enfin progresser. Mais la route reste longue : tandis que les rivalités persistent entre les différents groupes armés, les principaux mouvements jihadistes, eux, unissent leurs forces.
Une dizaine de personnes ont été tuées au cours du week-end et des habitations incendiées dans le centre du Mali lors de violences entre éleveurs peuls et agriculteurs bambaras.
Le numéro deux d’une faction du groupe jihadiste malien Ansar Eddine a été arrêté ce jeudi à Gao, selon des sources militaire et de sécurité maliennes.
La Minusma a annoncé qu’un Casque bleu togolais et deux civils maliens ont été tués dimanche dans une attaque dans la région de Mopti, située dans le centre du Mali.
Le gouvernement malien a exprimé dimanche sa « tristesse » après la mort « accidentelle » du chef militaire de l’ex-rébellion dans une explosion, à Kidal.
Ibrahim Boubacar Keïta avait promis de rétablir la sécurité et l’autorité de l’État, d’accélérer le développement, en particulier dans le Nord, et de restaurer la bonne gouvernance. Trois ans après son élection, aucun de ces chantiers majeurs n’a encore abouti. Même si, sur tous les fronts, les choses ont progressé.