Une vidéo publiée le 5 août sur YouTube par al-Andalus, la chaîne d’Aqmi, fait parler Iyad ag Ghali, le leader d’Ansar Eddine, qui avait disparu des écrans depuis 2012.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a démenti, le 21 avril, des informations selon lesquelles des chefs du groupe islamiste malien Ansar Eddine auraient trouvé refuge en Algérie ou auraient l’intention de le faire.
Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, déclare que les dissidents d’Ansar Eddine sont « disqualifiés » pour dialoguer avec Bamako. Mais que le MNLA pourrait faire partie d’une solution politique négociée à la crise – comme le suggère Paris. Une pilule qui sera dure à avaler pour l’opinion publique malienne.
Dirigés par Alghabass Ag Intalla, des membres du mouvement islamiste et touareg Ansar Eddine ont annoncé, mercredi 23 janvier, dans un communiqué, avoir fait dissidence. Ils créent leur propre faction, baptisée Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), affirment vouloir participer au dialogue politique et demandent « l’arrêt des hostilités ».
Le groupe islamiste armé Ansar Eddine, l’un des maîtres du nord du Mali, a durci ses positions, réclamant l’autonomie et la loi islamique pour cette région au sein d’un État malien proclamé « islamique », avant des discussions avec Bamako le 10 janvier autour du médiateur burkinabè.
Ansar Eddine, l’un des groupes islamistes combattant au Nord-Mali, a décidé, jeudi 3 janvier 2013, de « retirer [son] offre de cessation des hostilités ». L’organisation avait proposé, en décembre à Alger, de stopper les combats dans le cadre des négociations menées au Burkina Faso.
Après son retour de New York où il a assisté au vote de la résolution 2085 de l’Onu qui autorise un déploiement d’une force africaine au Mali, le ministre des Affaires étrangères du nouveau gouvernement malien, Tieman Coulibaly, revient, pour Jeune Afrique, sur les négociations en cours avec les groupes armés qui contrôlent le nord du Mali et sur la préparation de la future intervention militaire. Interview.
Alors que conseil de sécurité a donné son feu vert au déploiement d’une force internationale au Mali, le groupe d’Iyad Ag Ghali, Ansar Eddine, essaye de saper l’influence de ses anciens alliés jihadistes d’Aqmi. Sa méthode : s’appuyer sur les autorités traditionnelles, tribales et religieuses.
Alors qu’une intervention dans le Nord-Mali se précise, le chef d’Ansar Eddine lâche Aqmi, son allié d’un temps. Portrait d’un rebelle touareg aussi rusé que pragmatique.
Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a jugé dimanche à Ouagadougou le dialogue « inévitable » avec Ansar Eddine, l’un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, et la rébellion touareg du MNLA, deux mouvements « maliens ».
Ansar Eddine a fait mercredi 14 novembre d’importantes concessions, allant jusqu’à renoncer à imposer la charia dans tout le pays. Le mouvement islamiste tente ainsi de conjurer la menace d’une intervention armée africaine au Nord-Mali.
Les islamistes d’Ansar Eddine ont annoncé, mercredi 14 novembre, qu’ils renonçaient à vouloir appliquer la charia au Mali. Ils souhaitent toutefois imposer la loi islamique dans leur bastion de Kidal, dans le nord-est du pays.
En négociation à Ouagadougou, le groupe islamiste Ansar Eddine a solennellement proclamé son rejet du « terrorisme » et appelé au dialogue. Au Mali, une intervention militaire africaine se prépare.
Le 4 novembre, la médiation burkinabè a entamé des discussions à Ouagadougou avec Ansar Eddine, un des groupes islamistes qui contrôlent la région du Nord-Mali. Alors qu’une intervention armée est en préparation, l’enjeu des discussions est de faire pression sur l’organisation d’Iyad Ag Ghali pour qu’elle rompe ses liens avec les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ansar Eddine, l’un des groupes islamistes armés contrôlant le nord du Mali, était dimanche sous pression de la médiation burkinabè et de l’Algérie, qui poussent à une rupture avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), en pleine préparation d’une intervention armée africaine.
L’un des groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, Ansar Eddine (Défenseurs de l’islam), a envoyé vendredi à Ouagadougou et Alger des délégations pour négocier « la paix », au moment où se prépare l’envoi d’une force armée internationale au Mali.
La médiation burkinabè, conduite par le ministre des Affaires étrangères Djibril Bassolé, était en déplacement dans le nord du Mali mardi 7 août. Si elle n’a pas rencontré les responsables d’Aqmi et du Mujao, elle a reçu le soutien des islamistes d’Ansar Eddine.
« La conquête de l’Azawad » : c’est le nom de la deuxième vidéo publiée le 11 juillet par Ansar Eddine. Le groupe islamiste dirigé par Iyad Ag Ghali, qui contrôle le Nord-Mali, montre ainsi qu’il était sur tous les fronts contre l’armée malienne.
Fini le noir djihadiste, place au blanc… mais pas immaculé. Les émissaires du groupe Ansar Eddine qui étaient au Burkina Faso pour répondre à une invitation du médiateur Blaise Comparé sont rentrés avec un nouveau drapeau, bien différent de celui utilisé par Aqmi et le Mujao.
À l’heure où les islamistes qui contrôlent le Nord-Mali détruisent les mausolées de saints et les mosquées historiques de Tombouctou, l’islamologue et universitaire tunisien Abdelmajid Charfi décrypte l’idéologie des djihadistes. Quels rapports entretiennent-ils avec le wahhabisme des pays du Golfe ? Qu’est-ce que la charia ? Quelle place cette dernière réserve-t-elle aux châtiments corporels ? Éléments de réponse.
Le gouvernement malien a réagi, samedi 30 juin, à la destruction de plusieurs mausolées de saints musulmans à Toubouctou par les islamistes d’Ansar Eddine. Il a dénoncé une « furie destructrice » et envisage des poursuites.
Alors que la Cedeao et l’Union africaine ne désespèrent pas d’obtenir le feu vert de l’ONU pour une intervention militaire au Nord-Mali, les négociations menées par le Burkina Faso continuent à Ouagadougou.
Le groupe islamiste Ansar Eddine a déclaré lundi 18 juin être prêt à s’asseoir à la table des négociations sur la crise malienne. La médiation, conduite par le Burkina-Faso, lui demande de rompre ses relations avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Une délégation du groupe islamiste Ansar Eddine, qui contrôle avec d’autres mouvements armés le nord du Mali, est arrivée vendredi à Ouagadougou pour rencontrer le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, a-t-on appris de sources concordantes.
Exclusif. L’ex-secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touarègue), Bilal Ag Achérif, est depuis le 7 juin président du nouveau Conseil transitoire de l’État de l’Azawad (CTEA). Il s’est fixé au Mali en août 2010, après de nombreux allers et retours entre la région de Kidal et la Libye, où il a obtenu une maîtrise en économie. Âgé de 35 ans, parlant parfaitement l’arabe et l’anglais, l’enfant de l’Adagh (région montagneuse de Kidal) nous a reçu longuement dans son bureau de l’ancien gouvernorat de la ville de Gao. Interview.
Les négociations entre le MNLA et les islamistes radicaux de Ansar Eddine ont échoué. Leur fusion au sein d’un « Conseil transitoire de l’État islamique de l’Azawad » a été rejetée par le bureau politique du MNLA pour des questions de doctrine politico-religieuse.
Les négociations entre le MNLA et les islamistes radicaux de Ansar Eddine butent toujours sur la question de l’application de la charia. Le communiqué final censé sanctionner le protocole d’accord signé entre les deux mouvements samedi dernier « n’arrivera pas avant 48 heures », a annoncé mardi 29 mai un proche de Iyad Ag Ghaly, chef du groupe islamiste.
Après l’absorption annoncée – mais pas encore finalisée – des ex-laïcs du MNLA par le groupe radical Ansar Eddine, c’est au tour de ce dernier de conforter son alliance avec Aqmi. Une longue réunion à Tombouctou entre chefs islamistes a ainsi consacré le triomphe du djihadisme au Nord-Mali, l’application de la charia semblant prendre le pas sur l’irrédentisme touareg.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur pour l’Afrique de l’Ouest a démarré une série de « consultations » avec le MNLA et les islamistes d’Ansar Eddine, a déclaré jeudi 17 mai son ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé. Dans le même temps, un rapprochement entre les deux groupes armés qui contrôlent le Nord-Mali serait sur le point de s’opérer, rapporte RFI.