Pour trouver de nouveaux débouchés sur le continent, le Royaume-Uni et ses entreprises vont devoir sortir de leur zone de confort et renégocier des accords.
Depuis le début de l’année 2017, la diplomatie allemande multiplie les initiatives économiques en faveur du continent africain. Profitant de sa posture de Président en exercice du G20, dont le prochain sommet est prévu à Hambourg les 7 et 8 juillet prochain, Angela Merkel, en recevant neuf chefs d’État du continent à Berlin, a confirmé son attachement à un partenariat fécond avec l’Afrique, avec comme premier socle la mise en œuvre d’un plan que d’aucuns ont qualifié de « Plan Marshall pour l’Afrique ».
Morne plaine sur le front des négociations portant sur l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays de la Communauté économique et monétaire des États d’Afrique centrale (Cemac). En Guinée équatoriale, mi-février, les rumeurs d’un abandon sine die des discussions allaient bon train. Ce que conteste la Commission européenne, qui propose d’élargir l’accord camerounais déjà existant.
Dans le contexte mondial actuel de très forte compétitivité, doublée d’une croissance africaine soutenue par les acteurs locaux, un management par la qualité est indispensable dans les entreprises.
Après avoir fait monter la pression sur les pays africains pour la ratification rapide des Accords de partenariats économiques (APE), la Commission européenne adopte une position plus conciliante. Explications de « Jeune Afrique ».
Le président camerounais Paul Biya a signé mercredi le décret validant l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange avec l’Union européenne. Le démantèlement des tarifs douaniers applicables aux importations européennes devait entrer en vigueur dès cette semaine.
Les Etats d’Afrique centrale, qui traversent une mauvaise passe économique, ont réaffirmé samedi leur volonté d’accélérer les négociations en vue d’un accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE) au cours d’un sommet à Malabo en Guinée-Equatoriale.
Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, effectue depuis dimanche une visite de six jours en Afrique de l’Ouest. Accompagné d’une importante délégation d’investisseurs et représentants d’entreprises iraniennes, il a débuté sa visite par le Nigeria, avant de se rendre au Ghana puis en Guinée et au Mali.
Si l’Accord de partenariat économique (APE) avec les pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) n’est pas ratifié avant le 1er octobre 2016, la Côte d’Ivoire et le Ghana perdront les préférences douanières dont ils bénéficient, selon une décision de la Commission européenne, consultée par « Jeune Afrique ». Seule alternative : signer à temps les APE ou rétablir, en ordre dispersé, les accords bilatéraux antérieurs.
Le poisson constitue une des exportations les plus fréquentes de la Namibie ou de l’Afrique du Sud vers l’Europe. Mais dès qu’un produit de la pêche entre en Europe il devient immédiatement jusqu’à 22% plus cher, une fois ajoutés les droits de douane. Ce n’est pas la relation que l’Union européenne (UE) veut avoir avec l’Afrique australe.
L’Union européenne et des représentants de six pays d’Afrique australe ont signé le vendredi à Kasane, au Botswana, l’accord de libre-échange décidé mi- 2014, après 10 ans d’âpres négociations. Il doit désormais être soumis à ratification.
Premier donateur du Burundi, l’Union européenne a suspendu ce lundi son aide directe au régime burundais afin de faire pression sur le président Nkurunziza qui refuse toujours le dialogue avec l’opposition alors que les violences se poursuivent.
Barack Obama a signé le renouvellement de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa) pour une période de dix ans. Ce système permet à plusieurs produits en provenance d’une quarantaine de pays d’Afrique subsaharienne de bénéficier d’un accès préférentiel au marché américain.
L’économiste et mathématicien ivoirien Flé Doumbia est l’auteur de « L’Union européenne et l’Afrique (le G80) – La photographie du commerce, exportateurs & importateurs, les locomotives ». Il a répondu aux questions de Jeune Afrique.
À la tête de la Cedeao depuis près de trois ans, le Burkinabè dresse un bilan positif des avancées de l’organisation, sans omettre les objectifs restant à atteindre. Rencontre avec un homme de convictions.
Avec une bonne dose d’assurance acquise au fil de ses succès dans l’industrie cosmétique, le fondateur de Biopharma se lance dans l’agroalimentaire. Un secteur qu’il pense largement sous-exploité.
Après plus de dix ans de négociations, l’accord de partenariat économique a enfin été conclu entre l’Union européenne et une grande partie de l’Afrique subsaharienne… Mais crée toujours autant la polémique.
La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a refusé de parapher l’accord de partenariat économique (APE) intérimaire que lui tendait l’Union européenne (UE). Parmi les blocages encore non résolus : la Politique européenne agricole commune, accusée de déstabiliser le marché est-africain.
Les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont approuvé l’Accord de partenariat économique avec l’Union européenne. Les négociations ont été difficiles, en raison notamment de divergences sur le taux de libéralisation et le calendrier de démantèlement tarifaire.
Attendue depuis dix ans, la création d’un Parlement de l’UEMOA à Ouagadougou (Burkina Faso) capable d’exercer un véritable contrôle démocratique va devenir réalité.
Accords de partenariat économique, compétence de la CPI, droits des homosexuels… Africains et Européens ne sont pas d’accord sur tout, loin s’en faut. Mais ils se sont parlés avec franchise. Et ça, c’est déjà beaucoup.
Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, l’économiste bissau-guinéen Carlos Lopes s’oppose aux accords de partenariat en cours de signature avec l’Union européenne.
Crise malienne, acords APE, épidémie d’Ebola… Élu le 29 mars président de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le chef de l’État ghanéen, John Dramani Mahama, s’est confié à « Jeune Afrique » en marge du sommet Union européenne-Afrique (2 et 3 avril à Bruxelles).
Patrick Sevaistre est conseiller du président du Conseil des investisseurs français en Afrique (Cian), consultant spécialisé dans le développement du secteur privé en Afrique et chercheur associé à l’Institut Thomas More.
Les 2 et 3 avril, les dirigeants de l’Afrique et de l’Union européenne se réuniront à Bruxelles. Au coeur des débats, les questions de l’immigration et de la sécurité, mais aussi les partenariats économiques.
L’ancien diplomate burkinabè a oeuvré à la mise en place d’un tarif extérieur commun en Afrique de l’Ouest. Reste à renforcer le commerce au sein de la zone.
La situation à Kidal (extrême nord-est du Mali), fief touareg en partie contrôlé par les rebelles, est « inadmissible », estime le président malien dans un entretien à trois médias dont l’AFP à Dakar, où il a participé à deux sommets ouest-africains.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) vient d’adopter un tarif douanier extérieur commun devant permettre la création d’un marché régional et renforcer l’intégration au sein de la zone. La décision sera mise en œuvre en janvier 2015.
Ethiopian Airlines s’est emparé de 49% du capital de Malawi Airlines, tout juste créée sur les cendres d’Air Malawi. Les différents partenaires s’engagent à injecter 20 millions de dollars dans la nouvelle compagnie.