Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est un groupe terroriste islamiste. Il est reconnu comme tel par le Conseil de sécurité des Nations unies. La zone d’opération du mouvement, d’origine algérienne, se situe dans la région du Sahel.
Ce touareg est l’un des plus hauts cadres du principal groupe terroriste qui sévit dans le nord du Mali. Il s’est, au fil des années, imposé comme l’un des proches d’Iyad Ag Ghaly. Pourrait-il un jour lui succéder ?
Grâce à la mise en place d’une stratégie dont le dialogue religieux est l’une des spécificités, la Mauritanie est le seul pays du Sahel à ne plus déplorer d’attaques terroristes depuis 2011.
Un désert stérile et infranchissable, le Sahara ? Bien sûr, il n’en est rien. Et si l’actualité récente prouve que la région est attrayante pour des raisons à la fois économiques et stratégiques, il en a toujours été ainsi. Retour sur une histoire qui commence dès l’Antiquité, voire bien avant.
Tous les regards sont braqués sur les groupes radicaux musulmans, très actifs sur le continent. On en oublierait presque que le fondamentalisme chrétien est en plein essor, notamment en Afrique du Sud, au Cameroun, au Bénin ou au Nigeria.
Pour lutter efficacement contre l’hydre jihadiste, il faut assécher ses sources de financement. L’intelligence artificielle peut être un recours pertinent, selon Julien Briot-Hadar.
Piliers du Nord, hommes du Centre, juges islamiques… Dans la guerre qu’il mène au Sahel, le patron du JNIM s’est assuré la loyauté d’hommes de l’ombre.
Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.
Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.
Entre 2009 et 2012, Jean-François Lhuillier, ancien membre des services français, était en poste en Libye. Pour lui, les événements de l’époque expliquent en grande partie la situation inextricable dans laquelle le pays est aujourd’hui englué.
Le porte-parole du gouvernement burkinabè a accusé la chaîne d’information française d’« offrir un espace de légitimation des actions terroristes » après une interview du chef d’Aqmi.
Mohamed T, dit Abou Ossama, a été arrêté à Nouakchott. La police mauritanienne n’a pas donné d’autres précisions sur le profil de cet homme, qui sera renvoyé devant la justice après la fin de l’enquête. Trois des fuyards avaient été tués six jours après leur évasion au début de mars, et le dernier s’était rendu.
Devenu l’ennemi public numéro un, le groupe de quatre terroristes qui s’était échappé de la prison civile de Nouakchott a été neutralisé par les forces de l’ordre le 11 mars. Trois de ses membres ont été tués, le quatrième s’est rendu. Voici les coulisses d’une opération suivie au plus haut sommet de l’État.
Une véritable chasse à l’homme a été lancée en Mauritanie pour retrouver les quatre jihadistes qui se sont échappés d’une prison de Nouakchott, le 5 mars, tuant deux gardiens. Qui sont-ils ? Comment ont-ils procédé ? Voici le récit d’une fuite minutieusement préparée.
Fawaz Ould Ahmed et Mimi Ould Baba sont accusés d’avoir perpétré des attentats au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire entre 2015 et 2017. Le premier a été discrètement extradé par Bamako vers les États-Unis, début décembre. Le second pourrait suivre dans les semaines à venir.
Sur les dix condamnés à la prison à vie au terme d’un procès historique qui s’est tenu à Abidjan en décembre dernier, quatre ont fait appel de leur peine.
Le verdict du procès de l’attentat de Grand-Bassam a été rendu ce mercredi 28 décembre. Dix des accusés, dont ceux présents et les deux hommes considérés comme les « cerveaux » de l’attaque, ont écopé de la peine maximale, huit autres sont relaxés.
Présenté par la justice ivoirienne comme le coordinateur de l’attaque du 13 mars 2016 qui avait fait 22 morts, le présumé terroriste malien est actuellement jugé par contumace à Abidjan.
Le procès des auteurs de l’attentat de Grand-Bassam, qui, le 13 mars 2016, avait coûté la vie à 19 personnes, s’ouvre ce 30 novembre à Abidjan. Dix-huit personnes sont inculpées.
Si les massacres perpétrés ce week-end dans le centre du Mali n’ont pas encore été revendiqués, Bamako pointe la responsabilité de la katiba Macina, groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Le 13 mars 2016, Vincent Toh Bi était le directeur de cabinet d’Hamed Bakayoko, alors ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. À ce titre, il a coordonné la riposte le jour de l’attaque qui a endeuillé Grand-Bassam en faisant 19 morts.
Une opération des soldats français de Barkhane a mené à la neutralisation fin février de Yahia Djouadi. Surnommé « l’émir du Sahara », cet Algérien était un haut cadre d’Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Emmanuel Macron a annoncé, le 16 septembre, la « neutralisation » d’Abou Walid al-Sahraoui, chef du groupe État islamique au grand Sahara, qu’il avait créé en 2015. Il était depuis l’un des jihadistes les plus recherchés en Afrique de l’Ouest.
Le patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française a affirmé, lundi 1er février, que les chefs d’Al-Qaïda au Sahel avaient un « projet d’expansion vers les pays du golfe de Guinée ».
Les démons des années 1990 seraient-ils de retour ? Depuis plusieurs semaines, attaques, arrestations et découvertes d’armement se multiplient, et laissent penser à une résurgence du phénomène jihadiste dans le pays.
Après la mort en juin 2020 d’Abdelmalek Droukdel, le nouvel émir d’AQMI prend la tête d’une organisation terroriste affaiblie. Les détails sur son parcours.
En quelques semaines, la France a annoncé avoir neutralisé plusieurs des chefs du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Choix stratégique ou tactique conjoncturelle ?
L’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a nommé un de ses cadres à sa tête pour succéder à l’Algérien Abdelmalek Droukdel, tué en juin par les forces armées françaises dans le nord du Mali, rapporte samedi l’agence américaine SITE, spécialisée dans la surveillance des groupes jihadistes.
Depuis la libération de centaines de jihadistes au Mali, en octobre, les autorités s’inquiètent de l’identité de certains de ces éléments, qui pourraient menacer sa sécurité.