Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est un groupe terroriste islamiste. Il est reconnu comme tel par le Conseil de sécurité des Nations unies. La zone d’opération du mouvement, d’origine algérienne, se situe dans la région du Sahel.
Dans une vidéo, Aqmi a reconnu la mort d’Abdelmalek Droukdel, tué le 3 juin par l’armée française dans le nord du Mali. Le groupe jihadiste y promet également de poursuivre son combat contre la France et ses alliés au Sahel.
Longtemps demeuré insaisissable, le chef historique d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdel, a été abattu par les forces spéciales françaises dans le nord du Mali. Retour sur la traque d’un vétéran du jihadisme.
Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) vient de confirmer la mort d’Abou Iaydh, fondateur du principal groupe djihadiste armé de Tunisie, Ansar Al Sharia. Il était notamment à l’origine de plusieurs attentats et assassinats politiques.
Opposant à Mohamed Ould Abdelaziz, Moustapha Chafi connaît un retour en grâce à Nouakchott. À la mi-février, le mandat d’arrêt international « pour intelligence avec des groupes terroristes », qui le visait depuis 2011, a été levé.
Accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour des faits commis à Tombouctou entre 2012 et 2013, cet ex-membre présumé d’Ansar Eddine est le deuxième jihadiste jugé par la Cour pénale internationale (CPI). Son procès a été confirmé ce lundi 6 janvier par la juridiction internationale et devrait débuter le 14 juillet.
Suspecté d’avoir participé aux exactions perpétrées par des groupes jihadistes à Tombouctou entre 2012 et 2013, Al Hassan comparaît devant la CPI. Si les audiences de confirmation des charges s’achèvent le 17 juillet prochain, les juges ont au plus tard jusqu’au 30 septembre pour décider s’il y a lieu ou non d’organiser un procès contre lui.
Le double attentat du 27 juin à Tunis témoigne, paradoxalement, du relatif affaiblissement des jihadistes. Quelle est la stratégie du gouvernement pour les annihiler ? Que doit-il encore améliorer ? Enquête.
Depuis la proclamation, très médiatisée, de la défaite de l’État islamique en Syrie et en Irak, seul le retour des jihadistes étrangers dans leurs pays d’origine semblait occuper les débats. Revendiquées par le groupe extrémiste, deux récentes attaques terroristes nous rappellent que cette mouvance demeure vivace et prospère aux quatre coins de la planète, et qu’il faudra l’affronter pendant encore de longues décennies.
Les militaires français de l’opération Barkhane ont tué au Mali onze terroristes dont l’un des principaux chefs jihadistes au Sahel, l’Algérien Djamel Okacha, nommé Yahya Abou El Hamame, a annoncé vendredi la ministre française des Armées Florence Parly.
Là est le cœur du nouveau dilemme sahélien : parvenir à concilier la position difficile des États africains, celle de leurs partenaires internationaux, l’impératif de gestion des urgences sécuritaires et la nécessité d’un changement de paradigme face à l’échec patent du tout-militaire.
Un dirigeant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, a démenti mardi 11 décembre la mort du chef jihadiste malien Amadou Koufa, selon un communiqué diffusé par l’agence de presse privée mauritanienne Alakhbar.
L’Est du Burkina Faso est en proie à une recrudescence d’attaques depuis le début de l’année. Le gouvernement affirme avoir déployé des moyens supplémentaires face à une nébuleuse dont les motivations restent encore floues.
Le 31 juillet, sept soldats algériens étaient abattus et une quinzaine blessés après une embuscade de jihadistes à Azzaba, dans le nord-est. Assiste-t-on à une recrudescence jihadiste dans le nord algérien ? Explications avec Adib Bencherif, chercheur associé à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques à l’université du Québec (Montréal).
Al Hassan, un ex-membre présumé d’Ansar Eddine, a comparu ce mercredi devant la CPI. Transféré quelques jours plus tôt de Bamako à La Haye, il est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité à Tombouctou entre 2012 et 2013.
En déplacement ce lundi 5 mars à Ouagadougou au lendemain du double attentat qui a frappé l’état-major général des armées et l’ambassade de France, le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui préside également le G5 Sahel, est venu réaffirmer la « volonté commune de continuer sans répit le combat contre le terrorisme ».
Les autorités tunisiennes ont annoncé samedi avoir tué un cadre algérien d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) recherché depuis des années, lors d’une opération la veille dans une région du centre de la Tunisie.
Pour la première fois depuis qu’il a quitté le pouvoir en 2014, l’ex-président burkinabè prend publiquement la parole, dans un communiqué, pour répondre à ceux qui l’accusent d’avoir entretenu des relations ambiguës avec les groupes jihadistes sahéliens lorsqu’il était au pouvoir.
Les rapports du Mauritanien Moustapha Limam Chafi, ex-conseiller spécial de Blaise Compaoré, avec des groupes jihadistes sahéliens ne sont un secret pour personne. Ces derniers jours, des photos de lui, prises dans le désert malien lors de la libération d’otages espagnols en 2010 pour laquelle il a œuvré, circulent.
Depuis le 1er novembre, le G5 Sahel a lancé aux frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso l’opération Hawbi, au sein de laquelle militaires maliens, burkinabè, nigériens et français collaborent. Une première victoire pour les Ouest-Africains, qui sont confiants dans l’évolution de cette force, notamment d’un point de vue financier.
Il y a tout juste quatre ans, la journaliste de Radio France International Ghislaine Dupont et son collègue technicien Claude Verlon étaient assassinés à Kidal, dans le nord du Mali, par Al-Qaida au Maghreb islamique. À Dakar, en hommage aux deux disparus, l’association des « Amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon » à inauguré une exposition de dessins de presse.
« Deux ou trois » des auteurs ou commanditaires de l’assassinat en 2013 au Mali des journalistes français de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon se trouveraient « a priori » en Algérie, ont indiqué mercredi à Dakar des proches des deux reporters.
Près de 5 000 Américains dépendant du département de la Défense sont aujourd’hui déployés en Afrique. Militaires ou contractuels civils, ils sont avant tout affectés à la lutte contre le terrorisme, comme au Niger, au Cameroun ou dans la région des Grands lacs. Le point en infographie.
Depuis l’éclatement de la crise au Mali, début 2012, des artistes et des acteurs culturels de tous bords multiplient les initiatives et les créations pour valoriser la diversité et promouvoir la paix. Le renforcement du secteur culturel devrait être un axe majeur de toute stratégie de sortie de crise. Rempart essentiel contre l’intégrisme, la culture aura aussi un rôle majeur à jouer dans la construction d’une paix durable.
Le contingent burkinabé présent au Darfour, dans l’ouest du Soudan, sera redéployé sur le territoire national afin de faire face à la menace terroriste.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce mercredi 21 juin, à l’unanimité, une résolution saluant le déploiement d’une force africaine pour combattre les jihadistes dans la région du Sahel. Le projet de résolution, élaboré par la France, a été accepté par la totalité des quinze membres du Conseil, après que Paris et Washington sont parvenu à trouver un accord sur son contenu.
Le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » a revendiqué l’attaque jihadiste meurtrière menée dimanche contre un « ecolodge ». Le dernier bilan de cette attaque fait état de cinq personnes tuées, dont trois civils et deux militaires. Quatre assaillants ont également été tués et trois suspects arrêtés.
L’opération, menée par les autorités dans l’ouest de la Tunisie, a conduit à l’arrestation de six membres présumés de l’organisation Jund al-Khilafa mardi 30 mai, au lendemain de la mort d’un dirigeant jihadiste.
Malgré la traque acharnée des services de renseignements français, américains et ouest-africains, les groupes islamistes sont toujours actifs dans la sous-région du Sahel. Et se paient même le luxe de narguer les autorités.