Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est un groupe terroriste islamiste. Il est reconnu comme tel par le Conseil de sécurité des Nations unies. La zone d’opération du mouvement, d’origine algérienne, se situe dans la région du Sahel.
Les autorités algériennes sont convaincues que l’attaque au mortier contre un site gazier dans la région d’In Salah (1 300 km au sud d’Alger), le 18 mars, n’est pas l’œuvre d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui l’a pourtant revendiquée, mais de leur compatriote Mokhtar Belmokhtar, le chef d’Al-Mourabitoune.
Les services de renseignement maliens ont arrêté samedi le numéro deux du groupe auteur de l’attaque jihadiste qui a fait 19 morts le 13 mars à Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, ont indiqué dimanche à l’AFP des sources sécuritaires maliennes.
Deux semaines se sont écoulées depuis les attentats de Grand-Bassam, le 13 mars, dont le bilan est de dix-neuf morts et trente-trois blessés. Les Ivoiriens tentent de comprendre et de surmonter le drame. Et l’Afrique de l’Ouest se prépare à de nouveaux assauts.
Les pays d’Afrique de l’Ouest se savent désormais sous la menace. Quelles mesures ont-ils pris pour éviter de connaître les mêmes drames qu’à Bamako, Ouagadougou ou Grand-Bassam. Revue de détails des dispositifs nationaux.
Parmi les 19 victimes de l’attaque terroriste de Grand-Bassam, de nombreux Ivoiriens. Qui étaient-ils ? Que faisaient-ils au moment de l’attaque ? Nous avons rencontré leurs familles et réévoquons leur mémoire sous forme d’hommage.
Lors d’une conférence de presse, mardi à Abidjan, les autorités ivoiriennes ont fait le point sur l’enquête concernant l’attaque terroriste de Grand-Bassam, qui a fait 19 morts et 33 blessés le 13 mars dernier.
Recrutement de 10 000 hommes, équipements flambant neufs… L’État malien ne lésine pas sur les moyens pour restaurer la réputation de ses forces de défense.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a de nouveau menacé la France et ses alliés lundi soir dans un communiqué. L’organisation, qui a revendiqué l’attaque de Grand-Bassam dimanche, a déclaré vouloir continuer à attaquer tous les États impliqués dans les opérations anti-terroristes au Sahel.
Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est exprimé une nouvelle fois lundi soir au sujet de l’attaque de Grand-Bassam, revendiquée par Aqmi. Réaffirmant que la Côte d’ivoire ne se laisserait pas intimider, le chef de l’État a annoncé un renforcement des mesures de sécurité.
Au lendemain de l’attaque terroriste de Grand-Bassam, le président ivoirien a décrété un deuil national de trois jours. Des dispositifs pour renforcer la sécurité autour des lieux publics et sensibles ont également été communiqués à la sortie d’un conseil des ministres extraordinaire. Le point sur les annonces.
Un groupe d’assaillants armés de fusils d’assaut a mené dimanche dans la ville de Grand-Bassam une attaque revendiquée peu après par Aqmi. Le bilan des victimes fait état, le 14 mars au matin, de 14 civils et 2 membres des forces de sécurité. Six assaillants ont également été tués.
Depuis deux mois qu’il est aux commandes, il tente d’imposer son style, celui d’un président normal qui préfère consulter plutôt que de se précipiter.
Un rythme bien à lui, qui n’est pas du goût de tous.
Un jour on le croit en Libye, le lendemain au Mali… Pourtant traqué de toutes parts, l’instigateur des attentats les plus spectaculaires du Sahel occidental reste introuvable.
Apres une série d’embuscades meurtrières, de vols de véhicules, et l’enlèvement d’une Suissesse par Aqmi, les habitants de Tombouctou cherchent des solutions pour en finir avec une insécurité qui mine les relations inter-communautaires.
Lors d’une conférence de presse, mercredi, la procureure Maiza Sérémé a fait le point pour la première fois sur l’enquête menée au sujet de l’attentat de Ouagadougou.
Condamné à mort en 2011 et en cavale depuis trois semaines, Saleck Ould Cheikh, membre d’Aqmi, a été renvoyé dans son pays mercredi soir au lendemain de son arrestation par la gendarmerie guinéenne, avec un autre ressortissant mauritanien et deux Bissau-Guinéens.
L’attaque barbare contre le Splendid Hotel à Ouagadougou, le 15 janvier, et celle contre le Radisson Blu Hotel de Bamako le 20 novembre. La boucherie ignoble du 13 novembre à Paris, celles – nombreuses – au nord-est du Nigeria, au Tchad, en Somalie, au Kenya…
Quatre jours après l’attaque terroriste qui a frappé un restaurant et un hôtel dans le centre de la capitale burkinabè, le mode opératoire des jihadistes se précise.
Renseignements mal exploités, problèmes de coordination, équipement insuffisant… Deux jours après l’attaque terroriste inédite à Ouagadougou, certaines sources sécuritaires n’hésitent pas à parler de « gros cafouillage » pour décrire la réaction des forces de sécurité burkinabè, en pleine phase de reconstruction depuis la chute de l’ex-président, Blaise Compaoré.
Dans une interview au quotidien français Le Parisien, l’ancien otage Thierry Dol, enlevé par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en 2010 a annoncé mardi qu’il comptait porter plainte contre l’État français et son employeur de l’époque Areva.
Plus de deux semaines après l’attaque terroriste de l’hôtel Radisson Blu de Bamako, le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, Al-Mourabitoune, a diffusé la photo des deux assaillants présumés, vraisemblablement extrêmement jeunes.
Alors que les attentats de Paris ont révélé les failles sécuritaires de l’Europe, comment le continent, qui conjugue à la fois une grande habitude et une vraie impuissance, lutte-t-il contre les groupes jihadistes ? L’exemple mauritanien.
Suite à la prise d’otages de l’hôtel Radisson de Bamako, ce vendredi, tous les regards se tournent vers les groupes terroristes nombreux en Afrique de l’Ouest. Au Mali sont notamment implantés Aqmi, Al Mourabitoune, le Front de libération du Macina, ou encore Ansar Eddine, dont le chef Iyad Ag Ghali a récemment dénoncé les accords de paix d’Alger et appelé à combattre la France.
À l’origine de l’arrestation récente de plusieurs imams au Sénégal : des conversations téléphoniques interceptées par les services de renseignements français dans la région du lac Tchad, puis transmises à Dakar.
Dans « La France en guerre », Jean-Christophe Notin et Martin Blanchard reviennent en détail et en images sur l’intervention militaire française déclenchée le 11 janvier 2013 au Mali. Un documentaire à revoir en ligne pendant une semaine.
L’armée algérienne a annoncé dimanche que neuf soldats avaient été tués vendredi dans une embuscade au sud-est d’Alger qui a été revendiquée par le groupe jihadiste Aqmi, qui parle de 14 morts.