Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA) est une organisation terroriste jihadiste. Son influence s’étend principalement en Arabie saoudite et au Yémen. AQPA est issue de la fusion entre des groupes saoudiens et des composantes yéménites, perpétrée en janvier 2009. Le chef de l’organisation, Nasser al-Wahishi, est tué par un drone le 9 juin 2015. Qasim al-Rimi a été désigné le 16 juin 2015 pour lui succéder.
Le roi d’Arabie Saoudite Salmane el Saoud a annoncé mercredi un grand remaniement du gouvernement, le deuxième depuis son intronisation à la mort du roi Abdallah, en janvier dernier. Dans le même temps, il a remplacé le prince héritier, Moqren, fils de son prédécesseur, par son propre neveu, le prince Mohammed Ben Nayef. Qui est cet ex-businessman devenu ministre de l’intérieur, déjà désigné comme « l’homme fort du royaume » ?
L’opération militaire arabe menée par l’Arabie saoudite a ralenti la progression des rebelles chiites au Yémen, mais, profitant du chaos, Al-Qaïda a pris le contrôle d’une importante base militaire dans le sud-est.
Maîtres de facto du pays depuis la prise de Sanaa, le 20 janvier, et la démission du président de la transition, les houthistes ne savent pas vraiment quoi faire d’un pouvoir trop facilement conquis.
Comme une ONG sérieuse, Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) a publié un rapport trimestriel de ses activités, incluant notamment l’attaque en France contre le journal « Charlie Hebdo ». Selon le centre américain de surveillance des sites islamistes, l’organisation a également mené 204 opérations au Yémen.
Ennemies au Moyen-Orient, les deux grandes mouvances de l’islamisme radical ont tendance à s’imbriquer à mesure que l’on s’éloigne du foyer syro-irakien.
Souffrant d’une pneumonie, le roi Abdallah d’Arabie saoudite est mort dans la nuit de jeudi à vendredi à l’âge de 90 ans. Retour sur la vie de ce monarque et acteur clé de la complexe géopolitique moyen-orientale.
Al-Qaïda a revendiqué mercredi dans une vidéo mise en ligne sur un site islamiste l’attaque ayant décimé le 7 janvier la rédaction du journal « Charlie Hebdo ». Le chef de la nébuleuse terroriste, Ayman al-Zawahiri, aurait lui même donné l’ordre d’attaquer.
Un responsable religieux d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), dont se réclament les frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo, a menacé la France de nouvelles attaques dans une vidéo diffusée vendredi, a révélé un centre de surveillance américain des sites islamistes.
Prenant la mesure des menaces sécuritaires qui pèsent sur le continent, le Japon compte désormais combler son retard en matière de renseignement africain. Une des conséquences de la prise d’otages d’In Amenas, en janvier 2013.
Après l’élimination de Ben Laden en mai 2011, le président Obama disait Al-Qaïda sur le point d’être « vaincue ». Douze ans après l’attentat du World Trade Center, la nébuleuse terroriste continue de frapper.
Une partie des ambassades américaines fermées depuis le 4 août en raison de menaces d’attentats ont rouvert dimanche après une levée de l’alerte. Mais d’autres restaient fermées du fait des célébrations marquant la fin du ramadan.
L’armée française a désamorcé, mercredi 13 février au matin, une bombe artisanale composée de 600 kilos d’explosifs dans le centre de Gao. De son côté, l’Organisation des nations unies (ONU) redoute une spirale de « violence catastrophique » au Mali.
Alors que l’intervention des armées française et africaines est entrée depuis ce week-end dans une deuxième phase, la branche d’Al-Qaida dans la Péninsule arabique (Aqpa) a appelé au jihad contre ce contre cette « croisade contre l’islam ».
Trois membres présumés d’Al-Qaïda ont été tués dimanche par des frappes de drone, vraisemblablement américains, dans le nord du Yémen, ont indiqué des sources tribales.
Pour asseoir son pouvoir au Yémen, Ali Abdallah Saleh a instauré un système de corruption généralisée et exacerbé les rivalités entre les différentes composantes du pays. Lesquelles ont fini par se fédérer contre lui…
Le pèlerinage annuel à La Mecque, un des cinq piliers de l’islam, a débuté en Arabie Saoudite, alors que le royaume sunnite redoute des débordements ou une attaque terroriste.
L’imam radical américano-yéménite Anwar al-Aulaqi, recherché par les Etats-Unis, a appelé tous les musulmans enrôlés dans l’armée américaine à suivre l’exemple du commandant Nidal Hassan qui a tué 13 soldats en 2009 à Fort Hood.
Très affaiblie par neuf ans de harcèlement militaire, la nébuleuse terroriste n’est vraisemblablement plus une organisation structurée. Mais ses multiples émanations régionales, voire individuelles, sont aussi dangereuses qu’insaisissables.
Anwar al-Aulaq, un prédicateur du Yémen soupçonné d’avoir des liens avec l’auteur de l’attentat manqué -sur le vol Amsterdam-Detroit perpétré le jour de Noël-, a accordé une interview à la chaîne Al-Jazira. Il confirme qu’Omar Farouk Abdulmutallab était son « disciple ».
Sur les neufs étrangers enlevés le 12 juin, huit résident dans le pays, dont cinq travaillent à l’hôpital de Saada. Les considérant comme des leurs, la population s’est mobilisée pour exiger leur libération.