S’appuyant jusqu’à présent sur la diplomatie et le soft power pour peser sur le continent, l’Arabie saoudite entend désormais y prendre des positions économiques. Autant pour défendre sa place sur la scène internationale qu’assurer son avenir dans l’après-pétrole.
Le bilan des victimes a encore été revu à la hausse par les autorités saoudiennes. Qui indiquent que la plupart des victimes n’avaient pas d’autorisation pour ce grand pèlerinage de La Mecque, qui s’est tenu sous des chaleurs extrêmes.
Au moins 650 des victimes sont de nationalité égyptienne. Lors du hajj qui s’est déroulé la semaine dernière à La Mecque, les températures ont atteint les 51,8 degrés.
Alors que le pèlerinage 2024 aurait fait plus de 550 morts, principalement du fait d’une chaleur extrême, le décès de 35 pèlerins tunisiens et la disparition de dizaines d’autres provoquent la polémique. La gestion de l’événement par les autorités fait l’objet de sévères critiques.
Face à l’essor de l’audiovisuel en Arabie Saoudite, de plus en plus de Tunisiens font le voyage pour y travailler sur des tournages. Une main d’œuvre qualifiée, de plus en plus recherchée, qui ne souhaite pas forcément quitter le pays pour migrer vers ce nouvel eldorado, mais plutôt garder un pied entre les deux.
D’où viennent les pèlerins qui se rendent à La Mecque ? Combien doivent-ils débourser pour accéder aux lieux saints de l’islam ? Comment l’afflux est-il géré par les autorités saoudiennes ? Réponses en infographies.
Voyant une occasion de renforcer leur puissance économique et leur position militaire en Afrique, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite tentent d’imposer leur pouvoir aux factions belligérantes dans ce conflit ignoré de la communauté internationale.
Le sommet entre l’Arabie saoudite et les pays africains qui devait débuter le 11 novembre a été officiellement reporté alors même que de nombreux participants sont déjà sur place. Malgré ce tourbillon diplomatique, des accords ont tout de même été conclus.
Ce 10 novembre se tenait, à Riyad, le premier sommet Arabie saoudite-Afrique. Au menu (officiel) un thème économique, et, en filigrane, des sujets politiques.
Des centaines de migrants éthiopiens auraient été abattus en tentant de franchir la frontière qui sépare le Yémen de l’Arabie saoudite, selon Human Rights Watch. Addis-Abeba annonce une enquête conjointe avec Riyad.
Pour sa première visite en Arabie saoudite depuis la réconciliation entre les deux pays, le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé à l’unité des musulmans et tenté de contrecarrer les efforts américains visant à pousser les pays arabes à normaliser leurs relations avec Israël.
Cette année encore, le royaume ne déroge pas à sa réputation de destination prisée des VIP du monde entier. Parmi eux : le Premier ministre espagnol, une princesse saoudienne, ou Oprah Winfrey, la star de la télévision américaine.
Pour Rabat, l’islam du « juste milieu » est vecteur de soft power sur le continent. De nombreux outils ont été mis en place pour le promouvoir. Mais il doit faire face à la concurrence des pétrodollars wahhabites.
Conclus lors du premier jour de la dixième conférence d’affaires sino-arabe, ces investissements couvrent des domaines variés. Plus de 5 milliards de dollars ont été investis dans une coentreprise de voitures électriques.
En 2020, le président Emmanuel Macron annonçait « vouloir libérer l’islam des influences étrangères » et créer un véritable islam de France. Parmi ses inspirateurs : Hakim El Karoui, essayiste et consultant au sein de l’Institut Montaigne. Entretien.
À trois ans d’une présidentielle à laquelle, répète-t-il, il ne se présentera pas, le président de Djibouti parle de ses voisins, des bases militaires, de ses opposants… Et dresse en creux le portrait de son futur candidat.
Coopération militaire, échanges économiques, alignement politique… Après une décennie de tensions, l’Arabie saoudite et les Émirats se rapprochent d’Ankara.
Le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques vient de dévoiler le coût du pèlerinage pour l’année en cours. Comparé à 2021, on note une augmentation de 17 000 dirhams.
Nommé en décembre à la tête du département Afrique du ministère des Affaires étrangères, le diplomate est chargé d’étendre les réseaux du Qatar sur le continent. Et, dans ce domaine, Doha part presque de zéro.
Moins sophistiqués que les engins israéliens, les drones iraniens n’en sont pas moins facilement transportables et opérationnels. Une menace grandissante pour les Américains et leurs alliés dans le Golfe.
Le prince héritier saoudien s’est exprimé le 27 avril dans la soirée sur les réformes dans le royaume, les tensions avec les États-Unis et la relation avec l’Iran. Sans oublier ses sorties iconoclastes sur le wahhabisme. Morceaux choisis.
Tout au long de ses douze ans de règne, le roi Fayçal Ier a tenté de construire un État neuf en Irak, tout en essayant de négocier une indépendance aux contours difficiles à définir.
Ancien ministre saoudien du Pétrole, Ahmed Zaki Yamani est mort le 23 février à l’âge de 91 ans. La veille, Anis Naccache, terroriste libanais, décédait lui aussi, à Damas, à l’âge de 70 ans. Deux hommes qui, avec le terroriste Carlos, ont été au cœur d’une spectaculaire prise d’otages en Autriche en décembre 1975. Récit.
Malgré leurs fortes réticences, les Émirats arabes unis ont signé l’accord d’Al-Ula, qui prévoit une reprise des relations avec le Qatar. Mais rien n’est réglé entre Abou Dhabi et Doha, dont la rivalité s’exprime notamment en Afrique.
L’Arabie saoudite a laissé planer la possibilité de mettre fin à la crise du Golfe et au blocus contre le Qatar. Une évolution en partie liée au changement d’administration américaine.
Des milliers d’Éthiopiens traversent chaque mois la mer Rouge pour le Moyen-Orient, notamment l’Arabie saoudite. Récit d’un parcours plein de dangers, qui impose de passer par un pays en guerre, le Yémen.
Sur la chaîne Al-Arabiya, l’ex-ambassadeur d’Arabie saoudite à Washington a fustigé les Palestiniens, auxquels il attribue la responsabilité de l’échec des négociations de paix au Proche-Orient.
Avec l’arrivée des températures plus clémentes, les émirs du Golfe commencent à préparer leurs bagages. Direction le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. L’objet de leurs convoitises : le gibier des grandes étendues nord-africaines.
Les hospitalisations récentes du roi Salman, 84 ans, et de l’émir du Koweït, 91 ans, rappellent l’imminence de changements à la tête de plusieurs États du Golfe. L’axe Riyad-Abou Dhabi devrait en sortir renforcé.