Recruté dans les années 1990 pour enseigner l’anglais au futur prince héritier saoudien, Rachid Sekkai décrit un enfant indiscipliné, aux propos effrontés et à la personnalité déjà imposante.
La révélation d’extraits de conversation entre Mouammar Kadhafi et des responsables du Golfe où l’ex-guide libyen appelle à trouver un remplaçant à la famille Al Saoud à la tête de l’Arabie saoudite alimente les dissensions dans la région.
Promis par l’Arabie saoudite en décembre 2018, les cent millions de dollars saoudiens censés servir à équiper le G5 Sahel n’ont toujours pas été versés. La faute à un conflit avec la France.
Au nom d’une vision commune de la sécurité et de la stabilité, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis n’envisagent plus l’avenir l’un sans l’autre. Les récents événements régionaux, de l’Iran au Yémen, ont mis leur alliance à l’épreuve. Mais au plus haut sommet des deux États, on semble bien déterminé à garder le cap.
En dépit d’un vertigineux budget défense et du soutien massif des États-Unis, le royaume de Mohamed Ben Salman a été incapable d’enrayer les attaques du 14 septembre contre des sites stratégiques de l’Aramco. Et apparaît de plus en plus fragilisé.
Après avoir énergiquement pris en main les destinées du royaume, en 2015, MBS affiche un bilan ponctué de ratés, et dont il pourra difficilement faire porter la responsabilité à d’autres.
Entretien avec Stéphane Lacroix, docteur en science politique (Sciences-Po) et chercheur au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences-Po.
Le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, surnommé « MBS », a dit qu’il assumait la responsabilité du meurtre du journaliste dissident Jamal Khashoggi, mais assuré qu’il n’en avait eu connaissance qu’après les faits, a rapporté jeudi la chaîne de télévision américaine PBS.
Le 8 septembre, le roi d’Arabie saoudite et « MBS », son héritier, ont confié à ce prince habile et expérimenté le portefeuille de l’Énergie, marquant ainsi leur volonté de reprendre en main ce secteur stratégique.
Deux installations du géant pétrolier Aramco à Abqaiq et à Khurais ont été la cible d’une attaque de drone, samedi matin, a affirmé le ministère saoudien de la Défense.
Face à la croissance de la vente en ligne, les magasins du royaume pourraient être autorisés à ouvrir sans interruption. Y compris durant les heures de prière.
Facebook a récemment supprimé des centaines de comptes « malveillants », accusés de diffuser de fausses informations sur l’actualité nord-africaine et moyen-orientale. Depuis quelques années, le web et les réseaux sociaux sont devenus l’un des principaux terrains de bataille dans le conflit régional qui oppose le Qatar à l’Arabie saoudite et aux Émirats.
La chanteuse américaine Nicki Minaj a finalement annoncé l’annulation de son concert prévu le 18 juillet en Arabie saoudite. Les railleries succèdent à l’indignation…
La Libye, l’Irak, le Yémen, la Syrie et la Somalie figurent parmi les 10 pays les moins pacifiques au monde, selon l’édition 2019 du Global Peace Index. Si la tendance est à la diminution générale des conflits, la zone Afrique du Nord-Moyen-Orient (MENA) demeure celle où la paix est la moins garantie.
Les nouveaux maîtres du pouvoir à Khartoum suivent la voie esquissée par Omar el-Béchir avec le Golfe persique. Le général qui dirige le Conseil militaire de transition a annoncé que les troupes soudanaises restaient engagées au Yémen. De son côté, l’Arabie saoudite enverra une aide humanitaire au Soudan.
Les États-Unis, l’Arabie saoudite, Israël et les Émirats d’un côté. L’Iran et ses alliés de l’autre. C’est le conflit auquel tout le monde se prépare mais dont personne ne veut, tant ses conséquences seraient dramatiques.
Face à la montée des tensions dans le Golfe, les orientations des pays du Maghreb peuvent être difficiles à décrypter. Volontaire ? À l’acmé des tensions entre Doha et Ryad en 2018, Jeune Afrique relevait déjà un « ni-ni des pays maghrébins ».
Alors que les tensions montent dans le Golfe, Jeune Afrique vous présente les acteurs qui tentent d’apaiser la situation et ceux qui soufflent sur les braises.
Connu pour son approche réformiste, le cheikh Salman al-Awdah a été interpellé en septembre 2017, alors que le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) lançait une campagne d’arrestation d’hommes d’affaires soupçonnés de corruption. Aujourd’hui, après des procès retardés à de multiples reprises, il risque d’être exécuté. Son fils explique à Jeune Afrique les raisons de sa mise en détention.
Avec le sabotage de quatre pétroliers au large des côtes émiraties, puis l’attaque de drones, revendiquée par les Houtis, contre deux pipelines saoudiens, le Golfe a connu une semaine sous haute tension. Les Émirats jouent l’apaisement, tandis que l’Arabie saoudite hausse le ton.
Des installations pétrolières ont été la cible d’attaques de drones mardi en Arabie saoudite, faisant monter d’un cran la tension dans le Golfe, deux jours après des « actes de sabotage » contre quatre navires dont deux tankers saoudiens.
Isolé sur la péninsule, Doha avance méticuleusement ses pièces sur le continent. Mais se retrouve confronté aux réseaux de ses concurrents saoudien et émirati.
Négocier avec le gouvernement de Tripoli ? Le maréchal Haftar n’y a jamais sérieusement songé. Fort du soutien de l’Arabie saoudite, des Émirats, de l’Égypte, de la France et de la Russie, il a finalement décidé de prendre d’assaut la capitale.
Doha, la capitale qatarie, accueillera les 14 et 15 avril la Conférence internationale sur les mécanismes de lutte contre l’impunité et le terrorisme. Un agenda qui n’a rien d’anodin.
Selon le « Washington Post », les enfants de l’éditorialiste, assassiné début octobre dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, auraient reçu des maisons à plusieurs millions de dollars chacune et des versements mensuels supérieurs à 10 000 dollars (8 900 euros).
L’Arabie saoudite a libéré jeudi trois des onze militantes des droits humains détenues depuis près d’un an à la suite d’une campagne de répression dans le royaume, ont indiqué un proche des détenues et l’ONG ALQST.
C’est la nouvelle de l’année et elle préoccupe déjà les grandes puissances. Les médias ne s’en sont pas encore saisis, mais cela ne saurait tarder : l’Arabie saoudite a décidé de consacrer ses immenses moyens financiers à devenir une puissance nucléaire militaire d’ici à dix ans.
Plusieurs mois après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, l’Arabie saoudite continue de voir son étoile pâlir au sein des institutions internationales. Malgré de nombreuses réticences, plusieurs événements récents montrent un durcissement de ton face à Riyad.
Nouveaux venus (relatifs) sur le marché de la dette, les États du Golfe jaugent la santé de leur économie à l’aune de la demande internationale pour leurs obligations.