Les représentants des 28 États membres de l’Union européenne (UE) ont rejeté mercredi la liste noire contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, proposée par la Commission européenne, qui inclut notamment l’Arabie Saoudite et quatre territoires américains.
L’entrée du ministre saoudien de la Culture au conseil d’administration du théâtre de la Scala de Milan, ainsi qu’un possible financement à hauteur de 15 millions d’euros avec des fonds saoudiens, ont déclenché une polémique en Italie.
Dans le cadre de sa récente tournée en Asie, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman a promis au total 130 milliards de dollars d’investissements. Si la pétromonarchie est en pleine reconversion économique, a-t-elle les moyens et la volonté de tenir ses engagements ? Analyse.
L’Arabie saoudite souhaite organiser à l’automne une grande rencontre avec l’Afrique, le sommet Afrique-France placé sous le thème de « la ville durable », le facilitateur du dialogue interburundais Benjamin Mkapa jette l’éponge… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Si officiellement Tel-Aviv et Doha n’entretiennent pas de relations diplomatiques, des échanges entre les deux pays se développent depuis les années 1990. Objectifs, pour l’un comme pour l’autre : diversifier les partenariats et augmenter son influence géopolitique au Moyen-Orient.
Aux États-Unis, des parlementaires ont récemment remis sur la table un projet de loi visant à empêcher l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d’influencer les cours de l’or noir. Un projet qui, s’il aboutit, risque de provoquer de forts remous géopolitiques et financiers.
Pour redorer l’image de l’Arabie saoudite, ternie par l’affaire Khashoggi, le roi Salman a nommé à la tête de la diplomatie cet ancien ministre des Finances qui jouit d’une bonne image à l’étranger.
Les Saoudiennes seront désormais notifiées par SMS d’une dissolution de leur mariage. Un divorce que leur conjoint ne prenait pas toujours le soin de signaler.
L’institut américain Gulf International Forum a publié ses prévisions 2019 pour l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis, l’Irak, l’Iran, le Koweït, le Qatar, Oman et le Yémen. Parmi les grandes tendances : normalisation des relations avec Israël, poursuite de la crise du Golfe, risques de déstabilisation de l’Irak et de l’Iran.
Le roi Salmane d’Arabie saoudite a remanié son gouvernement, choisissant notamment un nouveau chef de la diplomatie, quelques mois après l’affaire Khashoggi dont le royaume continue de subir les retombées.
Alors que la décision du Qatar de quitter l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prendra effet en janvier, Abdellah Baaboud, directeur du Gulf Studies Center à l’université du Qatar, décrypte pour Jeune Afrique les motivations de l’émirat, membre historique de l’organisation.
Le sommet réunissant les représentants des États du Conseil de coopération du Golfe (CCG), organisé dimanche 9 décembre à Riyad, a connu la présence du Qatar mais n’a rien réglé de la crise politique en cours dans la zone.
En visite en Algérie depuis le 2 décembre, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, qui n’a pas pu être reçu par le président Bouteflika, souffrant d’une « grippe aiguë », s’est néanmoins entretenu avec le Premier ministre au sujet du renforcement de la coopération économique entre les deux pays.
En visite dans la région, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman soigne son image, écornée par l’affaire Khashoggi. Mais il doit faire face à l’hostilité des opinions publiques.
La signature de l’accord de paix entre l’Éthiopie et l’Érythrée à Djeddah atteste l’influence croissante de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis dans la zone.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan pourrait rencontrer le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salman, en marge du sommet du G20, prévu du 30 au 1er décembre en Argentine. Il s’agirait de leur première rencontre depuis le début de l’affaire Khashoggi.
Le Marocain Ahmed Raïssouni, 65 ans, a succédé mercredi 7 novembre à l’Égyptien Youssef al-Qaradawi à la tête de la puissante Union internationale des oulémas musulmans (UIOM). Portrait d’un religieux proche du Qatar et de Tariq Ramadan, qui dérange à la fois les royaumes marocain et saoudien.
Pour le diplomate espagnol, actuel directeur de l’Académie diplomatique des Émirats arabes unis, le prince héritier saoudien conserve du pouvoir et espère rebondir après le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, le 2 octobre au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.
Les chefs d’État africains présents au « Davos du désert », les intervenants sélectionnés pour un colloque à l’Assemblée nationale française sur l’apport de la diaspora franco-africaine… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie continentale.
Avant les révélations de la presse turque sur l’affaire Jamal Khashoggi, le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) incarnait l’ouverture à la modernité du régime saoudien.
Le procureur turc estime que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, disparu il y a près d’un mois après une visite au consulat saoudien d’Istanbul, a été tué par « strangulation » dès son arrivée sur les lieux. Son corps aurait ensuite été « démembré ».
D’un côté, Mohamed Ben Salman (MBS), allié de Trump et de Netanyahou, ami de Jared Kushner. De l’autre, le journaliste Jamal Khashoggi, assassiné par les Saoudiens à Ankara, qui était en fait un islamiste proche à la fois des Frères musulmans d’Égypte et de Gaza, d’Erdogan et du Qatar. Béchir Ben Yahmed livre les clés de l’affaire.
Les suspects du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, tué dans le consulat saoudien à Istanbul, seront poursuivis en Arabie saoudite, a déclaré samedi le ministre saoudien des Affaires étrangères, après que la Turquie a demandé leur extradition.
Alors que l’enquête turque sur la mort de Jamal Khashoggi se poursuit, Ankara maintient l’attention publique depuis près d’un mois en diffusant chaque jour de nouvelles informations par l’intermédiaire de la presse locale et américaine. Et le président Recep Tayyip Erdogan en sort renforcé.
L’assassinat de Jamal Khashoggi est la grande affaire du moment. Elle n’est pas encore élucidée, et très peu de gens en connaissent les tenants et les aboutissants. Pourtant, les médias du monde entier relatent à l’envi le peu qu’ils en savent.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mardi 23 octobre que toutes les personnes impliquées dans le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, y compris les commanditaires, devaient être punies.
D’un côté, le Qatar. De l’autre, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, en pleine tourmente de l’affaire Khashoggi. Entre ces deux camps irréconciliables, la lutte d’influence fait rage. Champs de bataille : le Maghreb, l’Europe et les États-Unis. Enquête.
Riyad a admis, samedi 20 octobre, que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi avait bien été tué à l’intérieur du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul. L’affaire, qui suscite un tollé mondial, a terni l’image du royaume au point que le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) s’en trouve fragilisé.
Depuis la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, il y a deux semaines à Istanbul, de nombreux partenaires économiques du royaume ont décidé de ne pas assister à la 2e édition du sommet « Future Investment Initiative », prévu du 23 au 25 octobre à Riyad. Ira, n’ira pas : simple effet d’annonce ou réel boycott ? Éléments de réponse.
Au Sahel désormais, le facteur islamique est un levier de politique étrangère, et même les puissances occidentales ont fini par se convertir à la diplomatie religieuse.