Au Sahel désormais, le facteur islamique est un levier de politique étrangère, et même les puissances occidentales ont fini par se convertir à la diplomatie religieuse.
Élection de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), participation des chefs d’État et étude des demandes d’adhésion à l’organisation : le point sur les trois sujets à surveiller lors du XVIIe sommet de la Francophonie, qui se tient jusqu’au 12 octobre à Erevan, en Arménie.
Mécontent des hausses du prix du baril de pétrole, le président américain s’en est pris à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et à l’Arabie saoudite.
La guerre au Yemen s’enlise. Les combats et l’intervention de la coalition internationale ont des conséquences graves sur les civils, rapporte le groupe d’experts internationaux chargé d’enquêter sur le pays. Alors que son mandat vient d’être renouvelé pour un an par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Kamal Jendoubi, qui dirige ces travaux, fait le point pour Jeune Afrique.
Ismaïl Omar Guelleh et Isaias Afworki se sont rencontrés lundi 17 septembre en Arabie saoudite pour un geste « historique » : la première poignée de main entre les chefs d’État des deux pays après le différend frontalier qui les avait opposé en 2008.
Drame humanitaire, bavures à répétition, objectifs flous, divergences entre alliés… Le bourbier yéménite commence à faire pâlir l’étoile du prince héritier Mohamed Ibn Salman, dont la plupart des choix se sont pour l’instant révélés hasardeux, sinon désastreux.
L’affaire de la mise sur écoute de certains dirigeants du Qatar par les Émirats arabes unis, via une société israélienne, n’impactera pas à l’avenir leur usage des cybertechnologies, selon Andreas Krieg, spécialiste des questions de sécurité, qui décrypte la politique émiratie en la matière.
Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’Algérie a apporté son soutien à l’Arabie saoudite dans le conflit diplomatique qui l’oppose au Canada depuis une semaine.
Riyad a expulsé ce lundi 6 août l’ambassadeur canadien et suspendu les échanges commerciaux entre les deux pays, à la suite de critiques sur des arrestations de défenseurs des droits de l’homme.
Ces salafistes d’un genre particulier ont su s’allier avec les diverses factions antagonistes et incarnent aujourd’hui une force idéologico-sécuritaire de premier plan dans le pays.
Le président français, qui recevait le prince héritier d’Arabie saoudite mardi à l’Élysée, a associé aux discussions Saad Hariri, Premier ministre libanais. Les trois hommes devaient notamment évoquer « la stabilité du Moyen-Orient ».
Réunis dans un restaurant parisien, le prince héritier saoudien, le roi du Maroc et le Premier ministre libanais se sont prêtés à un exercice de communication opportun.
Le puissant héritier de la dynastie des Al Saoud est à Paris pour trois jours. Depuis quelques mois, il cherche à séduire, dans un contexte de crise régionale.
Réduction drastique des subsides de l’État, inflation, chômage, répression, démographie galopante… Tous les facteurs de l’explosion de 2011 sont encore là. Et vont s’aggravant.
De Rabat à Tunis, les autorités s’efforcent de se tenir à égale distance de Doha et de Riyad, même si ces derniers ont marqué des points chez les uns ou chez les autres. Revue de détail.
Le Qatar est le seul autre État wahhabite similaire à l’Arabie Saoudite. Cependant, le premier a suivi une voie moins conservatrice que le second qui entend bien réformer la place du religieux dans la société.
Mohamed Ibn Zayed (MBZ), régent des Émirats arabes unis, fait figure de maître à penser du prince saoudien Mohamed Ibn Salman, dont il influence les décisions.
Le fils du roi Salman, âgé de 32 ans, a promis un véritable aggiornamento du wahhabisme saoudien. Politologue expert de l’islam politique et professeur associé à Sciences Po Paris, Stéphane Lacroix revient pour Jeune Afrique sur la portée réelle et les conséquences de ce tournant annoncé.
La République du Congo a déposé une demande d’adhésion à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP), dans un contexte où l’économie congolaise est durement touchée par les conséquences du contre-choc pétrolier depuis la fin 2014.
Que reste-t-il du vent de contestation populaire qui s’est levé en 2011 dans les pays arabes, du Maroc au Yémen ? Alors que les rêves de changement ont été balayés par des crises politiques profondes et par l’hydre jihadiste, l’heure est à la « reprise en main » contre-révolutionnaire.
Si pour l’ancien ambassadeur, il est difficile de tirer des conclusions générales des Printemps arabes, tant les situations sont diverses, les ressorts des révolutions n’ont pas disparu et déboucheront, à terme, sur plus de démocratie et d’État de droit.
L’année 2017 tire à sa fin et, si j’en crois les messages qui me parviennent, nous nous posons presque tous la même question : quelles sont les évolutions qui nous ont le plus étonnés au cours de l’année qui s’achève ?
Contrairement aux affirmations de l’ambassadeur saoudien à Alger, le Premier ministre algérien s’est contenté de dire que la banderole anti-saoudienne n’engageait en rien son gouvernement et son pays. Le mot « excuse » n’a pas été prononcé.
Tous les trois sont des hommes neufs : ils se sont hissés au pouvoir suprême dans leurs pays respectifs il y a moins d’un an. Depuis, les médias du monde entier accordent à leurs moindres faits et gestes une attention toute particulière. Pas un jour ne passe sans que se révèle quelque chose de nouveau et d’intéressant sur eux.
Il joue les médiateurs au Moyen-Orient, s’attache à contrer les climatosceptiques et à relancer une Union européenne à la dérive. Il y a quelques jours, il était sur le continent africain… Présent sur tous les fronts, le président français vise le leadership de l’Occident. Pour le moment, il s’en sort plutôt bien.
12,6 milliards de dollars d’engagements fermes ont été pris durant les deux jours de discussions entre le gouvernement guinéen et ses partenaires à Paris. Avec les appuis du FMI et de l’IFC, ainsi que les 6 milliards promis par la Chine dans un autre cadre, les financements dépasseront les 20 milliards de dollars, quand la Guinée en espérait 14,6.
Présentée comme une opération anticorruption, la purge sans précédent décidée par le roi et le prince héritier s’apparente à un véritable coup de force. Objectif : s’arroger tous les pouvoirs.
Parmi les princes et autres nababs interpellés dans la nuit du 4 au 5 novembre dernier, certains sont particulièrement connus sur le continent pour leurs activités économiques et leurs réseaux d’influence. Portraits.
Une photo montrant le roi du Maroc soutenant l’émir du Qatar a été largement partagée sur la toile, obligeant un conseiller royal à la démentir et Doha à ouvrir une enquête.