Onze princes et des dizaines de ministres, anciens et actuels, ont été arrêtés samedi soir en Arabie saoudite, selon des médias, au cours d’une purge sans précédent qui doit permettre au jeune prince héritier de consolider son pouvoir.
Correspondante à Riyad de 2005 à 2017 pour de grands médias français, la journaliste Clarence Rodriguez publie un ouvrage très éclairant réalisé sur la base d’entretiens menés pendant deux ans.
Le monde entier s’est félicité de la nouvelle, on a entendu des youyous sur toutes les chaînes, des bravos émus sur les ondes, des films programmés à l’occasion, la planète entière fut rameutée au cri d’« Oyez ! Oyez ! le gouvernement saoudien vient d’accorder l’autorisation de conduire à ses “citoyennes” ! ».
Depuis quatre mois, le continent africain se retrouve au centre du conflit entre le Qatar, d’un côté, et le Quartet antiterroriste, composé de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Bahreïn et de l’Égypte, de l’autre. Entre promesses et pressions, la monarchie saoudienne et son allié émirati y ont lancé un véritable rouleau compresseur diplomatique… Enquête.
Entre autres critiques, le Quartet antiterroriste (ATQ, composé de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de Bahreïn et de l’Égypte) accuse Doha de soutenir des organisations ou des personnalités liées à des mouvements terroristes.
L’Arabie saoudite a finalement autorisé les femmes à prendre le volant selon un décret royal du roi Salmane dévoilé mardi 26 septembre. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a salué la décision saoudienne comme une « pas important dans la bonne direction ».
Les Saoudiennes pourront se rendre au stade du Roi Fahd, à Riyad, à l’occasion des célébrations de la fête nationale. Une première dans ce royaume ultra conservateur, qui applique une stricte séparation entre les sexes dans les espaces publics.
Le trône saoudien a décidé de sévir à l’encontre des voix qui critiquent, depuis l’intérieur des frontières saoudiennes, la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar.
La vigilance policière et sanitaire est de mise à La Mecque pour éviter les bousculades qui, régulièrement, font de nombreuses victimes. Petit aperçu en images sur l’un des plus grands pèlerinages au monde.
Maghreb, immigration, islamisme… L’institut de prospective français a tracé dans un rapport publié jeudi les quatre priorités pour la France afin que celle-ci réintègre une région où elle se trouve en perte de vitesse. Tour d’horizon des préconisations.
Encore un pèlerinage sous haute tension. Cette fois-ci, c’est la crise du Golfe qui s’invite dans la plus importante célébration musulmane. Mais pas seulement…
Le président soudanais, sous mandat d’arrêt international, est venu rencontrer le roi Salmane d’Arabie saoudite jeudi à Tanger, où celui-ci a pris ses quartiers d’été. Une visite vivement contestée par les défenseurs des droits de l’homme au Maroc.
L’Éthiopie s’est inquiétée mardi 25 juillet de la fin de l’amnistie décrétée en Arabie saoudite qui permettait aux travailleurs clandestins de quitter le pays sans encombre. Les plus de 300 000 travailleurs éthiopiens ayant décidé de rester dans le royaume risquent la prison ou la déportation.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche à Jeddah, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, première étape d’une tournée dans le Golfe pour tenter de déminer les tensions entre le Qatar et quatre pays arabes qui l’accusent de soutenir des extrémistes islamistes.
La crise entre le Qatar et ses voisins arabes du Golfe aura eu pour effet de révéler la position des États du Maghreb à l’égard de leurs frères de la péninsule.
Intrigues, tensions, faux pas, crises de nerfs, rebondissements… La dispute qui oppose depuis le 23 mai le Qatar à ses ennemis émiratis, saoudiens, bahreïnis et égyptiens aurait tout d’un vaudeville si elle ne venait pas aggraver des tensions déjà paroxystiques au Moyen-Orient.
Le 16 juillet dernier, un mannequin saoudien a publié sur Snapchat une courte vidéo d’elle marchant dans une ruelle, vêtue d’une jupe courte, les cheveux et bras apparents. Rapidement relayé sur les réseaux sociaux, le post a suscité de vives réactions. Ce mardi, la jeune femme a été interrogée par la police, et risque des poursuites en justice.
Partisan résolu de la diplomatie de la canonnière, le très ambitieux maître des Émirats arabes unis manœuvre dans l’ombre sur plusieurs fronts, du Maghreb à l’Asie centrale. Et serait même derrière la nomination du nouveau prince héritier saoudien.
Selon le « Washington Post », les Émirats arabes unis auraient orchestré le piratage de sites internet qataris pour y insérer de fausses déclarations du prince Tamim. Des déclarations considérées comme étant à l’origine de la crise diplomatique que traversent actuellement les pays du Golfe.
Agressif, ambitieux, pressé, populaire… À 31 ans, le nouveau prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salman, se rêve en futur maître du Moyen-Orient. Enquête sur l’homme le plus puissant du royaume wahhabite.
Son parcours s’est fait dans les pas de son père, Salman, dont il est devenu l’élève, le conseiller, le favori. Aujourd’hui, Mohamed Ibn Salman, 31 ans, est le nouveau prince héritier du royaume saoudien.
Les navires qataris se sont vus interdire d’accoster dans les ports de la zone économique du Canal de Suez, vendredi 7 juillet, sur décision de l’autorité du Canal en question. Ils peuvent néanmoins toujours y circuler.
Alors que l’ultimatum lancé par l’Arabie saoudite et ses alliés au Qatar doit expirer sous peu, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir s’est présenté ce mardi au sommet de l’Union africaine, qui se tient à Addis-Abeba. Il n’avait pas été annoncé.
L’Arabie saoudite et ses alliés ont annoncé ce lundi avant l’aube avoir décidé, à la demande du médiateur koweïtien dans la crise du Golfe, de prolonger de 48 heures l’ultimatum fixé au Qatar pour répondre positivement à leur liste de 13 demandes.
Parmi les demandes adressées par la coalition saoudienne au Qatar fin juin, sous peine de rompre avec lui toute relation diplomatique, il y a la fermeture des bureaux d’Al-Jazira. L’ultimatum imposé au Qatar arrive à échéance le dimanche 2 juillet.
En cette fête de l’Aïd el-Fitr, le président Béji Caïd Essebsi a présenté dimanche ses vœux au peuple tunisien, et en particulier aux « concitoyens vivant dans les pays du Golfe ». L’occasion pour lui de s’exprimer sur le conflit diplomatique opposant depuis quelques semaines le Qatar à d’autres pays arabes.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a ratifié le transfert à l’Arabie saoudite de deux îlots de la mer Rouge, dernier rebondissement d’une affaire qui suscite de vives protestations depuis des mois, a annoncé samedi le gouvernement.