Discréditée et à bout de souffle, la dynastie des Saoud paye aujourd’hui les alliances inconciliables qu’elle a passées avec le clergé wahhabite et les États-Unis.
L’armée russe a affirmé jeudi avoir de « sérieuses raisons de croire » que la Turquie prépare une intervention militaire en Syrie voisine. Ankara s’est refusée à tout commentaire, tandis que de son côté, Ryad a affirmé être prêt à envoyer des troupes au sol si la coalition internationale prenait une telle décision.
Face à la multiplication des procès liés à des affaires familiales, le Conseil de la choura – organe consultatif officiel de l’Arabie saoudite, où siègent depuis peu trente femmes -, appuyé par le prince héritier et ministre de l’Intérieur Mohamed Ibn Nayef, a décidé que les veuves, divorcées ou épouses d’étrangers se verront désormais remettre un livret de famille par les services de l’état civil.
De sources judiciaires, un tribunal saoudien a commué mardi en 8 ans de prison et 800 coups de fouet la condamnation à mort d’Ashraf Fayad, un poète palestinien qui était accusé d’apostasie.
Neuf Américains ont été arrêtés « au cours de la semaine écoulée » pour des « liens présumés avec le terrorisme », selon le quotidien Saudi Gazette daté de dimanche. Une source au Département d’État américain a confirmé être au courant de ces informations.
Elle est pilote d’avion, noire, mariée à un Américain blanc… Ce qui lui vaut un torrent d’injures sur Twitter. Mais la jeune femme riposte avec panache.
Quelle mouche a donc piqué les dirigeants du royaume wahhabite ? En exécutant un chef chiite respecté, ils ont provoqué une crise majeure avec l’Iran. Pas vraiment utile, et très imprudent.
Plusieurs pays africains se sont alignés sur la décision de l’Arabie saoudite de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran, le 3 janvier. De quel côté penche votre pays ? Le point avec une carte interactive.
Le ton ne cesse de monter entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Ali Vaez, analyste senior sur l’Iran à l’International crisis group (ICG) explique, dans cette interview, les répercussions de ce conflit.
Le monde musulman commence la nouvelle année sur fond d’escalade entre l’Iran et l’Arabie saoudite après l’exécution le 2 janvier à Riyad du chef religieux chiite Nimr al-Nimr, figure emblématique de la contestation contre le régime saoudien. L’onde de choc a gagné la presse maghrébine qui n’a pas tardé à réagir. Revue de presse.
Omar el-Béchir, président du Soudan, a annoncé lundi que son pays rompait ses relations diplomatiques avec l’Iran. Une décision similaire à celles prises quelques heures plus tôt par les autorités de l’Arabie Saoudite et de Bahreïn.
Les tensions sont à nouveau montées d’un cran entre les deux grandes puissances rivales. Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a en effet annoncé dimanche 3 janvier la rupture des relations diplomatiques de l’Arabie saoudite avec l’Iran.
L’effondrement durable des cours du pétrole et l’exacerbation des tensions régionales font peser de lourdes menaces sur la stabilité du royaume wahhabite, qui s’est enfin résolu à restructurer intégralement son économie. Mieux vaut tard que jamais.
Montrant sa volonté de rester un partenaire crédible dans la lutte contre le terrorisme, l’Arabie Saoudite a formé une coalition islamique antiterroriste de 34 pays, a annoncé mardi l’agence officielle Spa. En font partie l’Égypte et le Sénégal parmi de nombreux autres États africains.
Une mobilisation internationale appelle le roi Salmane à renoncer à l’exécution du jeune Ali al-Nimir, condamné à mort pour avoir pris part, alors qu’il était mineur, à des manifestations inspirées du Printemps arabe.
Le pèlerinage musulman en Arabie saoudite qui doit commencer le 21 ou 22 septembre aura lieu comme prévu, malgré le drame de la Grande mosquée où plus de 100 personnes ont péri dans l’effondrement d’une grue, a indiqué samedi un responsable.
Au moins 65 personnes ont été tuées et 80 autres personnes ont été blessées vendredi après l’effondrement d’une grue sur la Grande mosquée de La Mecque, quelques jours avant le début du pèlerinage, a indiqué la défense civile.
Plage privatisée, note non réglée, baise-épaule déplacé… De Cannes à Tanger, les congés estivaux de Salman d’Arabie saoudite ont alimenté les polémiques.
La Cour suprême d’Arabie saoudite a confirmé la peine de 10 ans de prison et de 1 000 coups de fouet prononcée contre le blogueur saoudien Raef Badaoui, emprisonné pour « insulte à l’islam », a indiqué dimanche son épouse en se disant « choquée » par cette décision.
Raif Badawi a été condamné en mai 2014 à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet pour ses écrits jugés blasphématoires. Mais même derrière les barreaux, le blogueur saoudien ne se résigne pas au silence. Il récidive et publie un livre réunissant les articles qui lui ont valu sa lourde peine. En voici des extraits.
L’Arabie saoudite vient de publier une offre d’emploi pour trouver huit bourreaux, dont la mission principale consistera à assurer les exécutions par décapitation. Depuis le début de l’année 2015, le royaume a déjà procédé à 85 exécutions.
Le roi Salman a donné les commandes du gouvernement à une nouvelle génération. Qui devra être audacieuse et éclairée pour répondre aux menaces qui pèsent sur le royaume.
Le Sénégal va envoyer 2 100 soldats en Arabie saoudite pour rejoindre la coalition internationale formée par Riyad. L’annonce, faite lundi, est loin de faire l’unanimité dans le pays.
Condamnés à mort pour meurtre et trafic de drogue, deux Saoudiens ont été décapités au sabre jeudi en Arabie saoudite. Ce qui porte à 71 le nombre d’exécutions dans ce pays en seulement 4 mois…
Le roi d’Arabie Saoudite Salmane el Saoud a annoncé mercredi un grand remaniement du gouvernement, le deuxième depuis son intronisation à la mort du roi Abdallah, en janvier dernier. Dans le même temps, il a remplacé le prince héritier, Moqren, fils de son prédécesseur, par son propre neveu, le prince Mohammed Ben Nayef. Qui est cet ex-businessman devenu ministre de l’intérieur, déjà désigné comme « l’homme fort du royaume » ?
Condamné en mai 2014 pour avoir critiqué les autorités religieuses d’Arabie saoudite, Raef Badaoui a été fouetté en public le 9 janvier. Une flagellation qui sera renouvelée chaque vendredi pendant vingt semaines, jusqu’à atteindre 1 000 coups.
La campagne d’expulsion des immigrés illégaux engagée par l’Arabie saoudite a conduit à l’arrestation de quelque 23 000 Éthiopiens. Ils ont été placés dans des centres de détention en attendant leur rapatriement.
Des milliers d’Éthiopiens continuaient mardi à se rendre aux autorités saoudiennes. Ce mouvement de reddition a été provoqué par la mort de trois de leurs compatriotes dans la nuit de samedi à dimanche, lors de violences ayant émaillé une vaste campagne policière contre les immigrés illégaux.