Deux ans après son accession au pouvoir, le président algérien est tout feu tout flamme : il s’est remis du Covid, a déployé une diplomatie offensive et a éteint la contestation de la rue. Au point d’envisager un second mandat ?
Depuis deux mois, les motifs de dispute entre Alger et Paris se multiplient. La France a bien tenté ces dernières semaines d’apaiser les tensions, mais les autorités algériennes attendent davantage du président français.
Après une année sans poste, Amar Belani, plusieurs fois ambassadeur et ancien porte-parole du ministère des Affaires étrangères, fait un retour fracassant en tant qu’envoyé spécial chargé de la cause sahraouie et des pays du Maghreb arabe.
Dans « Commando Delta – Confessions d’un soldat de l’OAS », un ancien membre de l’Organisation de l’armée secrète raconte de l’intérieur plusieurs opérations menées par le groupuscule, qui a principalement sévi au début des années 1960, avant d’être dissous quelques années plus tard.
Deux jours après avoir accusé le Maroc d’avoir « bombardé » un convoi de camions civils algériens, les autorités algériennes évoquent un « armement sophistiqué meurtrier », comprendre un drone. Les deux voisins se sont dotés ces dernières années de nombreux appareils sans pilote.
À la suite des accusations algériennes de bombardement de deux camions civils algériens, la tension est à son paroxysme entre Alger et Rabat, laissant entrevoir les prémices d’un conflit ouvert entre les deux voisins.
Les tambours de la guerre résonnent entre l’Algérie et le Maroc. Après une année émaillée de déclarations incendiaires de part et d’autre, Alger accuse Rabat d’avoir bombardé, le 1er novembre, deux camions civils algériens.
Si la frontière entre les deux voisins est fermée depuis 1994, les gardes avaient pris l’habitude de fermer les yeux sur une contrebande qui faisait vivre toute une région. Depuis que cette tolérance a pris fin, il y a cinq ans, les habitants cherchent désespérément des alternatives.
Dans un contexte de fortes tensions au Sahel, le royaume opère un rapprochement avec le Mali et la Mauritanie. Analyse du politologue marocain Khalid Chegraoui.
Rarement une relation entre deux présidents – fussent-ils algérien et français – aura connu autant de hauts et de bas en l’espace de seulement deux ans.
Quasiment absent des écrans radars depuis plusieurs mois, le leader sahraoui Brahim Ghali est à l’image du Polisario : affaibli, désincarné et dépendant d’Alger. JA fait le point.
Depuis que le président français a évoqué le « système politico-militaire » algérien, les vieux démons qui hantent les relations entre les deux pays se sont réveillés. Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il radicalement changé de discours sur l’Algérie ?
La brouille entre Alger et Paris devrait avoir un impact non-négligeable sur les activités anti-terroristes de l’armée française dans la bande sahélo-saharienne.
En annonçant aux harkis et à leurs descendants qu’ils recevraient des réparations, Emmanuel Macron a suscité une vague d’espoir. Mais le sort de ceux qui sont demeurés en Algérie reste en question.
Le 20 septembre, le président français Emmanuel Macron a présenté des excuses aux harkis, reconnaissant que Paris les avait abandonnés en 1962. En Kabylie, le petit village de Taddart garde la mémoire de cet épisode sanglant de l’histoire algérienne.
Assiste-t-on à une nouvelle bataille interne au sein du secteur sécuritaire ? C’est ce que laisse à penser la récente arrestation du général-major Bouzit. Explications.
Depuis le 9 août, de gigantesques feux de forêt se sont déclarés en Algérie, causant plusieurs dizaines de morts. Les populations semblent démunies et les autorités, mal préparées.
Alors qu’Emmanuel Macron a déclaré que la France avait « une dette » envers la Polynésie française en raison des essais nucléaires qu’elle a menés dans l’archipel, la même question, dans le Sahara algérien cette fois, refait surface.
Lors de déclarations récentes sur la Libye et le Mali, le président a instillé, par petites touches, l’idée que les forces algériennes pourraient désormais intervenir hors des frontières du pays.
Le patron de l’armée algérienne s’est discrètement rendu dans la capitale française pour discuter de la nouvelle donne sécuritaire au Sahel, après l’annonce de la fin de l’opération Barkhane.
Le Maroc et les États-Unis ont lancé le 7 juin une session d’exercices militaires conjoints près du Sahara. Les opérations doivent s’achever le 18 juin. Reportage.
Et si Alger revenait de plain-pied dans le dossier sécuritaire sahélien, après plusieurs années d’éclipse ? Le point avec le chercheur algérien Adib Bencherif.
Le mouvement islamiste Rachad, soupçonné de vouloir surfer sur la vague du Hirak pour imposer l’idée d’un État algérien islamique, concentre les critiques. Alors, qui en sont les principaux fondateurs ?
Emaillée de tensions sous la présidence de Mahamadou Issoufou, la relation algéro-nigérienne devrait connaître un renouveau avec l’élection de Mohamed Bazoum.
Les anciens militaires de l’Armée nationale populaire espèrent profiter de la reprise des marches à travers le pays pour mieux faire entendre leurs nombreuses revendications.
Criminologue, auteur de plusieurs ouvrages sur le terrorisme et le crime organisé, le nouveau patron de la Direction générale de la sureté nationale (DGSN) présente un profil plutôt atypique par rapport à ses prédécesseurs.
Dans un communiqué du 2 mars, Paris reconnaît que le combattant pour l’indépendance de l’Algérie a été « arrêté par l’armée française, placé au secret, torturé, puis assassiné le 23 mars 1957 ».
« Maroc-Algérie : demain, la guerre ? » (4/4). La question du Sahara n’empoisonne pas seulement les relations entre le Maroc et l’Algérie. Jeune Afrique, toujours interdit de diffusion en Algérie, est aussi une victime collatérale des tensions entre les deux pays.
« Maroc-Algérie : demain, la guerre ? » (3/4). Ils sont arrivés à la tête des services secrets ou des forces militaires de leur pays au terme de parcours souvent brillants et parfois mouvementés. Portraits.