Le départ du général Toufik laisse en théorie le président Bouteflika et son entourage seuls à la tête du pouvoir. Ils auront désormais toute latitude pour préparer la succession du chef de l’État après la prise de contrôle totale sur l’armée et ses services de renseignements.
L’armée algérienne a tué deux islamistes armés dans la wilaya de Boumerdès, à 50 km à l’est d’Alger, a annoncé aujourd’hui le ministère de la Défense sur son site internet.
L’armée algérienne a annoncé dimanche que neuf soldats avaient été tués vendredi dans une embuscade au sud-est d’Alger qui a été revendiquée par le groupe jihadiste Aqmi, qui parle de 14 morts.
L’armée populaire nationale algérienne a lancé mardi une importante opération contre des jihadistes dans les alentours de la capitale. Au moins 23 terroristes ont été éliminés, selon un premier bilan du ministère de la Défense.
Africom dément avoir l’intention de fournir des drones à l’armée algérienne. Mais des discussions portant sur la surveillance des groupes jihadistes seraient engagées entre Alger et Washington.
Pour la première fois, deux anciens miliciens antijihadistes vont être jugés en France pour des faits datant de la décennie noire. Enquête sur des auxiliaires aux méthodes inavouables.
Plusieurs engins piégés et des armements ont été découverts et détruits par l’armée algérienne à l’est d’Alger, non loin de la zone où avait été décapité en septembre le Français Hervé Gourdel par un groupe jihadiste, a annoncé samedi le ministère de la Défense.
Un deuxième membre du groupe islamiste impliqué dans l’enlèvement et la décapitation du touriste français Hervé Gourdel, en septembre, a été tué par l’armée algérienne, a annoncé jeudi le ministre de la Justice, Tayeb Louh.
Le Maroc a dénoncé un « acte irresponsable » et sommé l’Algérie de s’expliquer après des coups de feu tirés, samedi, à la frontière entre les deux pays.
Alger a annoncé jeudi à avoir détruit le campement qui servait d’abri au groupe terroriste Jund al-Khilifa, responsable de la décapitation d’Hervé Gourdel. Des recherches se poursuivent pour retrouver le corps de l’otage français.
Le projet de loi de finance algérien dévoilé mardi prévoit une hausse de 10% du budget de la Défense, à 13,1 milliards de dollars. Loin devant l’éducation, à 9 milliards.
L’armée algérienne a-t-elle encore son mot à dire sur la vie politique et l’élection du président ? Le chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, a tout fait pour réduire son influence.
Les factures d’armement sont en constante augmentation sur le continent, où les questions de défense n’ont peut-être jamais été aussi complexes compte tenu de la diversité des risques. Retour sur les principales informations militaires africaines de ce début de 2014 avec Laurent Touchard*.
Remaniée en profondeur, la vieille garde de l’armée algérienne a été peu à peu écartée du jeu politique. Et si, pour le choix du futur président, les généraux n’avaient plus leur mot à dire ?
Au petit matin du 16 janvier 2013 débutait une sanglante prise d’otages de quatre jours sur le complexe gazier de Tiguentourine, près d’In Amenas, dans le sud de l’Algérie. Un an après, retour en dix questions sur ce 11 Septembre algérien.
La Commission mixte de la sécurité nationale (CMSN), récemment créée par Abdelaziz Bouteflika, est placée sous l’autorité du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Des pouvoir très étendus pour un civil…
Pourquoi le président de la République a-t-il décidé de réorganiser en profondeur l’armée dans la foulée du remaniement gouvernemental ? Éléments de réponse.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Il revient cette semaine sur la très forte hausse du budget de la défense algérienne.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Il revient cette semaine sur la guerre du Kippour, encore appelée guerre du Ramadan (6-24 octobre 1973).
Réplique presque identique du célèbre établissement parisien, l’institution militaire d’Aïn Naadja figure parmi les meilleures du continent. Pourtant, les dirigeants algériens continuent d’aller se faire soigner à l’étranger.
Depuis plusieurs décennies, les deux voisins se livrent à une coûteuse course aux armements. Un rapport de force aberrant illustrant parfaitement ce Maghreb qui marche sur la tête…
Guerre froide oblige, les armées de l’Algérie et du Maroc ont suivi des modèles et des doctrines opposés. Mais leurs stratégies ont considérablement évolué ces dernières années.
L’armée algérienne aurait abattu, vendredi 16 novembre, le chef militaire d’Aqmi en Kabylie, Rabah Makhfi. L’information a été rapportée par plusieurs journaux algériens mais n’a pas été officiellement confirmée. Le jihadiste était soupçonné d’avoir planifié la majorité des attentats perpétrés dans la région ces dernières années.
L’ancien chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Mohamed Lamari, est décédé lundi 13 février d’une crise cardiaque. Il incarnait l’aile dure du régime face aux islamistes armés durant la guerre civile déclenchée en 1992 par l’arrêt du processus électoral et le refus de la victoire du FIS aux législatives.
Si la Grande Muette reste l’un des piliers du régime algérien, l’institution évolue. Vingt ans après l’interruption du processus électoral, le changement de génération dans l’état-major de l’armée algérienne et l’évolution du rapport des forces au sein du pouvoir ont modifié la donne.
« Le drame du Maroc, c’est de n’avoir pas eu affaire à un seul colonisateur, mais à deux : les Espagnols et les Français. » Ainsi s’exprimait le roi du Maroc Hassan II, le 26 août 1985, dans une longue et exceptionnele interview accordée à notre collaborateur Hamid Barrada (J.A. n° 1299, du 27 novembre 1985). Dans ce texte, que nous re-publions aujourd’hui à l’occasion des 35 ans de la Marche verte, le roi explique la position du royaume chérifien sur le « Sahara occidental ». Un document historique.