Spahis, goumiers, tirailleurs, zouaves, tabors… Au XIXe et au XXe siècles, ils ont combattu, enrôlés de force, avec les Français, jouant souvent un rôle déterminant. Leur apport dans la guerre de 1870 contre la Prusse est souvent méconnu.
À la demande de Niamey, la France a initié un processus de retrait de certaines de ses capacités militaires dans le pays. Entre 1 200 et 1 400 soldats français y sont déployés, ainsi que des avions de chasse et des drones.
Selon une enquête conjointe de plusieurs médias français, des militaires auraient tenté de se servir du journaliste comme appât pour localiser un chef jihadiste malien. L’armée aurait renoncé in extremis, sans toutefois essayer d’empêcher le rapt du reporter.
Discret dans la vie, le comédien illumine l’écran. Il est à l’affiche de deux films : « Pour la France », de Rachid Hami, et « Goutte d’Or », de Clément Cogitore.
Les manifestations contre la présence militaire française sont monnaie courante sur le continent. Pourtant, elle devrait être moins un sujet d’inquiétude que le devenir incertain des transitions militaires en cours dans plusieurs pays.
« Scandale démocratique », « approche coloniale », « fuite en avant », « bavures »… Dans son ouvrage « Le Mirage sahélien », le journaliste Rémi Carayol décrypte, sans complaisance, neuf années d’opérations militaires françaises au Sahel.
Au lendemain du 5 juillet, jour du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, l’historien français a longuement échangé avec le président algérien. Il revient sur cette conversation pour Jeune Afrique.
Ils n’ont vécu ni la guerre d’Algérie ni la colonisation mais ils en ont absorbé les récits familiaux. À l’occasion des 60 ans de l’indépendance du pays, trois jeunes Français issus de la diaspora partagent leurs réflexions sur les enjeux de mémoire.
« Au cœur des accords d’Évian » (3/4). En mai 1961, Raymond Depardon est chargé de couvrir les négociations entre la France et l’Algérie. Celui qui deviendra un grand nom de la photographie revient pour JA sur cette mission qui a changé sa vie.
À l’occasion du 60e anniversaire des accords d’Évian, la revue mensuelle « Historia » publie un sondage inédit sur la perception qu’ont les citoyens des deux pays des grands sujets qui continuent de peser sur les relations entre Paris et Alger. Entretien avec l’un des auteurs, l’historien Tramor Quemeneur.
C’est sur un terrain militaire du sud de la France que des tombes de fortune ont été creusées entre 1962 et 1964 pour enterrer de nombreux nourrissons. Des fouilles doivent être entreprises dans les semaines prochaines pour en retrouver les traces, suite aux travaux de recherche de Nadia Ghouafria, fille de harkis et membre de l’association des rapatriés anciens combattants d’Afrique du Nord.
Dans « Commando Delta – Confessions d’un soldat de l’OAS », un ancien membre de l’Organisation de l’armée secrète raconte de l’intérieur plusieurs opérations menées par le groupuscule, qui a principalement sévi au début des années 1960, avant d’être dissous quelques années plus tard.
Depuis que le président français a évoqué le « système politico-militaire » algérien, les vieux démons qui hantent les relations entre les deux pays se sont réveillés. Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il radicalement changé de discours sur l’Algérie ?
Le 20 septembre, le président français Emmanuel Macron a présenté des excuses aux harkis, reconnaissant que Paris les avait abandonnés en 1962. En Kabylie, le petit village de Taddart garde la mémoire de cet épisode sanglant de l’histoire algérienne.
Le sentiment antifrançais moderne est fondamentalement politique. Parfois instrumentalisé par les chefs d’État africains, il est aussi alimenté par des élites déconnectées, adeptes d’un afro-optimisme mondialisé, pour lesquelles la souveraineté est accessoire.
Ils sont militants altermondialistes, philosophes ou députés d’opposition. Avec l’anti-colonialisme pour étendard, ils sont le fer de lance des critiques portées contre les ex-puissances coloniales, et en particulier la France. Au risque, parfois, d’en payer le prix fort, mais aussi de nouer des alliances surprenantes ou de se laisser aller aux dérapages.
En dépit du sacrifice de ses soldats et des milliards engloutis dans la lutte contre le terrorisme islamiste, le pays d’Emmanuel Macron est de plus en plus critiqué par une partie de l’opinion. À qui la faute ?
Vrais-faux jihadistes, pillage organisé, leaders africains manipulés… Les réseaux sociaux sont une incroyable caisse de résonance pour les rumeurs et thèses complotistes. Tour d’horizon de quelques-unes d’entre-elles, entre fake news et approximations plus ou moins volontairement entretenues.
Alors que la France rend hommage à ses 13 militaires tués fin novembre dans un crash d’hélicoptères au Mali, le président Emmanuel Macron doit assumer la responsabilité de son pays dans la transformation du Sahel en zone de guerre.
Pour neutraliser le chef jihadiste Amadou Koufa, dans la nuit du 22 au 23 novembre, les services français se sont notamment appuyés sur des coordonnées transmises par une équipe spéciale des renseignements militaires maliens.
L’écrivain remporte la version internationale du prix littéraire britannique aux côtés de la traductrice Anna Moschovakis avec ce roman saisissant sur la dérive meurtrière d’un tirailleur confronté à l’horreur des tranchées, déjà lauréat du Goncourt des lycéens.
Par plusieurs gestes hautement symboliques en direction du continent africain, le président français Emmanuel Macron montre qu’il veut changer de paradigme. Sans pour autant renoncer à ses positions stratégiques.
Drame humanitaire, bavures à répétition, objectifs flous, divergences entre alliés… Le bourbier yéménite commence à faire pâlir l’étoile du prince héritier Mohamed Ibn Salman, dont la plupart des choix se sont pour l’instant révélés hasardeux, sinon désastreux.
Quatorze ans après le bombardement meurtrier de la base militaire française de Bouaké par deux avions de l’armée ivoirienne, en 2004, le parquet de Paris vient de rendre son réquisitoire.
L’opération menée par Barkhane près d’Abeïbara, dans la nuit du 23 au 24 octobre dernier, n’aurait pas été au menu des discussions entre le président malien et la ministre française des Armées, lors du Forum de Dakar, mi-novembre. C’est ce qu’affirment leur entourage.
Grosse frayeur pour l’armée française dans le ciel tchadien. Un aviateur français a été blessé jeudi 28 septembre en s’éjectant d’un Mirage 2000 qui s’est écrasé au décollage sur la base de N’Djamena, a annoncé l’armée de l’air.