L’armée française a annoncé jeudi avoir tué Ahmed Tilemsi, ex-chef militaire du Mujao, dans une opération près de Gao, au nord du Mali. Proche de Mokhtar Belmokhtar, avec lequel il a fondé le groupe Al-Mourabitoune, ce Malien arabe était un chef jihadiste de premier rang dans la bande sahélo-saharienne.
Le 1er décembre 1944, des dizaines de tirailleurs sénégalais qui réclamaient le paiement de leurs soldes étaient massacrés par l’armée française dans le camp de Thiaroye, près de Dakar. Soixante-dix ans après, retour sur ce drame et ses zones d’ombres en vidéo.
Pour répondre aux attaques répétées contre la Minusma, l’armée française a détruit jeudi, dans le nord du Niger, un convoi de véhicules armés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui transportait des armes de la Libye vers le Mali.
L’Élysée a annoncé mardi qu’un soldat français avait été tué au Mali, « victime d’un attentat-suicide », alors qu’il participait à une opération de reconnaissance dans la région d’Al Moustarat.
Une centaine de soldats français basés à Abidjan sont envoyés en renfort dès mercredi soir ou jeudi dans la ville de Gao, au nord-est du Mali. Une décision prise alors que de violents combats entre l’armée malienne et les rebelles touaregs ont eu lieu.
Une dizaine de personnes, accusées d’être des informateurs de l’armée française ou de la rébellion touarègue, ont été assassinées par des jihadistes ces onze derniers mois.
Les cinq humanitaires maliens, dont quatre employés du Comité international de la Croix-Rouge au Mali, capturés le 8 février ont été libérés jeudi par l’armée française. Ils sont en bonne santé.
Dans la nuit de mardi à mercredi, une dizaine de combattant jihadistes d’Aqmi ont été tués par des avions de combat et des hélicoptères français dans le nord-est du Mali, a indiqué jeudi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
La Misca (force africaine) a envoyé ce vendredi matin une mission à Sibut. La veille, une imposante colonne d’une cinquantaine de véhicules chargés de combattants lourdement armés avait renforcé la présence de la Séléka dans cette ville située à 180 km de Bangui.
Vingt-quatre heures après des tirs indéterminés entendus mercredi à Bangui, l’armée française a lancé une opération de sécurisation dans le quartier de Gobondo, situé près de l’aéroport, et celui de Pabondo, dans le sud de la capitale centrafricaine. Les autorités religieuses du pays appellent, elles, l’ONU à déployer « de toute urgence » une opération de maintien de la paix.
La présidence centrafricaine a accusé, lundi, les soldats français d’avoir « froidement abattu », la veille, trois combattants de l’ex-rébellion Séléka. Alors que les milices anti-balakas, elles, soupçonnent le contingent tchadien de la Misma d’être de mèche avec les hommes de Michel Djotodia, le président de transition.
Des manifestations de colère contre l’armée française ont été organisées dimanche dans la capitale centrafricaine. Tandis que des soldats tchadiens de la force africaine (Misca) ont ouvert le feu ce matin sur d’autres protestataires qui réclament le départ de Michel Djotodia. Il y a, pour le moment, un mort à déplorer.
Dix-neuf jihadistes ont été tués lors d’une opération de l’armée française dans la région de Tombouctou (Nord-Mali), a indiqué, mardi, une source militaire française.
Le désarmement des groupes armés par les soldats français doit débuter ce lundi en Centrafrique. Les militaire de l’opération Sangaris ont étendu dimanche leur champ d’action dans tout Bangui, où de premières tensions étaient perceptibles avec des ex-rebelles de la Séléka.
Les habitants de Bangui attendaient fiévreusement dimanche que les militaires français déployés dans la capitale rentrent désormais dans les quartiers pour neutraliser les hommes en armes, après le massacre de 400 personnes au cours des dernières 72 heures.
Les habitants de Bangui recommencent à sortir dans les rues, samedi matin après être restés terrés 48 heures dans leurs maisons, terrorisés par l’explosion de violences et de tueries qui a frappé la capitale centrafricaine.
Les militaires français ont ouvert le feu, jeudi matin, sur un pick-up armé, tuant plusieurs personnes à bord. Ses occupants tiraient sur des civils près de l’aéroport de Bangui où près d’un milliers d’habitants se sont réfugiés, vendredi.
Pas de manifestations spectaculaires de joie, mais plutôt un immense soulagement. Mardi, à Bangui, les habitants ne cachaient pas leur satisfaction de voir les troupes françaises s’engager sous peu pour neutraliser les ex-rebelles qui terrorisent la population.
Selon des sources sécuritaires régionales, l’armée française a tué, la semaine dernière, Hacène Ould Khalill. Un Mauritanien connu sous le nom de Jouleibib et un gros poisson du terrorisme : il était le numéro deux du groupe jihadiste de Mokhtar Belmokhtar, responsable, entre autres, de l’attaque en Algérie du site gazier d’In Amenas, en janvier dernier.
Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale 2013 a été publié, lundi 29 avril, par les autorités françaises. Ce document, le quatrième du genre depuis 1972, fixe les grandes orientations de la politique française de défense. Et dévoile plusieurs éléments intéressants sur la future stratégie militaire de la France en Afrique.
Dans le nord du Mali, l’armée malienne a régulièrement recours à la torture et au meurtre contre les personnes suspectées de soutien aux groupes islamistes armés au temps de leur domination, ont constaté des médecins et militaires maliens, des soldats français et un journaliste de l’AFP.
L’armée française organise une exposition sur la guerre menée contre l’Algérie, ancienne colonie. Rien n’est caché. Pas même les épisodes les plus gênants qu’elle a longtemps niés.
Personne ne tient vraiment à parler d’eux, mais cela fait bientôt deux ans que les hommes du Commandement des opérations spéciales françaises ont posé leurs valises dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou.
Le 18 avril, Paris a finalisé la remise à plat des accords militaires passés avec ses anciennes colonies. Au final, des bases moins nombreuses et des effectifs réduits. L’essentiel, c’est de se faire discret.
Par le biais de ses avocats Roland Dumas et Jacques Vergès, l’ancien président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo poursuit l’armée française pour « tentative d’assassinat ». Un juge d’instruction a été nommé à Paris.