Pour entrer dans une véritable logique de partenariat avec les puissances étrangères, les États africains doivent élever leurs académies militaires au rang de priorité, analyse le politologue Oswald Padonou.
Livraison d’armes aux forces armées, protection rapprochée du président… Moscou gagne du terrain à Bangui, au grand dam des diplomates occidentaux. Et dans la capitale centrafricaine, un homme est perçu comme la cheville ouvrière de ce rapprochement : Firmin Ngrebada, directeur de cabinet du président Faustin Archange Touadéra.
1 700 milliards de dollars. C’est la somme colossale que représentent les dépenses d’armement par les États du monde entier en 2017. Qui a dépensé le plus en Afrique ? Comment les achats d’armes ont-ils évolué sur le continent depuis trente ans ? Les réponses en infographie.
L’année 2017 tire à sa fin et, si j’en crois les messages qui me parviennent, nous nous posons presque tous la même question : quelles sont les évolutions qui nous ont le plus étonnés au cours de l’année qui s’achève ?
La Russie s’apprête à livrer des armes à Aux Forces armées centrafricaines (FACA), avec le feu vert – tacite – des Nations unies, malgré l’embargo imposé au pays depuis 2013. La mise à disposition de ces équipements russes, qui devraient arriver entre les mains des soldats centrafricains dans les trois mois, sera l’objet d’un contrôle strict, assurent les autorités centrafricaines.
En dépit des pressions américaines, des résolutions onusiennes et des sanctions internationales, le pays de Kim Jong-un est loin d’avoir rompu ses vieilles relations avec le continent. Business as usual ? Oui, et même un peu plus que ça.
Emmanuel Macron a insisté mardi sur « le combat commun » de la France et de l’Égypte en matière de lutte antiterroriste, refusant de « donner des leçons » sur la question des droits de l’homme à son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, en visite officielle à Paris.
La paix a beau être revenue, des milliers d’armes acquises du temps de la rébellion et de la crise postélectorale sont toujours en circulation. Et les autorités ont le plus grand mal à les récupérer…
À quelques mois de la prochaine présidentielle, qui devrait se tenir en juin 2018, le Premier ministre malien Abdoulaye Idrissa Maïga défend le bilan du gouvernement et d’Ibrahim Boubacar Keïta. Vice-président du RPM (le parti présidentiel) et ex-directeur de campagne d’IBK en 2013, il souhaite aussi que le chef de l’État brigue un second mandat. Interview.
Le pays de Poutine veut renforcer son influence régionale dans le Maghreb. Au menu : la signature de nouveaux partenariats économiques et la lutte contre le terrorisme.
Les cinq présidents du G5 Sahel tiendront une réunion de haut niveau avec Emmanuel Macron le 18 septembre, à New-York, en marge de l’assemblée générale des Nations unies. Objectif : résoudre le casse-tête du financement de leur force conjointe.
Chaque année, le site spécialisé Global Firepower dresse son classement mondial des armées conventionnelles, qui ne prend pas en compte les stocks d’armes nucléaires. Pour cette édition 2017, sept pays africains figurent dans le top 55.
Heckler & Koch, un fabriquant allemand d’armes, a adopté en toute discrétion la politique de vente la plus éthique du monde dans ce secteur. L’entreprise, qui a notamment exclu de ses clients les États africains, s’est engagée à ne plus vendre d’armes dans les pays en guerre ou ne respectant pas des normes démocratiques et anti-corruption.
Des enquêteurs de l’ONU ont indiqué mercredi pour la première fois que le gouvernement syrien était responsable de l’attaque au gaz sarin sur la localité de Khan Cheikhoun le 4 avril en Syrie, qui avait fait 87 morts, essentiellement des femmes et des enfants.
L’industrie française de l’armement ne s’est jamais aussi bien portée. Et le continent africain y est pour quelque chose. Voici ce qu’il faut savoir, en infographie, sur les meilleurs clients de la France en Afrique.
Avec 6% des ventes, la France est le quatrième marchand d’armes du monde. Et 3 % de ce business est réalisé en Afrique, quand 54 % se fait au Proche-Orient et au Moyen-Orient.
La transaction entre le Togo et la France portant sur cinq hélicoptères Gazelle pourrait être débloquée par l’arrivée de Jean-Yves Le Drian aux Affaires étrangères.
En 2016, les États africains ont globalement acheté moins d’armes qu’en 2015. Cette baisse moyenne, qui atteint 1,3%, est principalement liée à la chute des cours du pétrole sur les marchés mondiaux, amputant les ressources des plus gros exportateurs de brut (Gabon, Algérie, Angola, Nigeria, Tchad…).
Plus d’un millier de militaires américains, marocains, européens et africains mènent jusqu’au 28 avril un important exercice militaire conjoint dans le sud du Maroc, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon les données du Stockholm International Peace Research Institute (Sipri) portant sur ces cinq dernières années, jamais autant d’armement n’avait été acheté sur le planète depuis la fin de la guerre froide. Et les Africains n’y sont pas pour rien.
En l’espace de cinq ans, les transferts d’armes dans le monde ont atteint un niveau sans précédent depuis la Guerre froide, selon l’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri). En cause : la demande croissante en provenance d’Asie et du Moyen-Orient.
Les responsables politiques et militaires qui se sont réunis lundi et mardi au forum sur la sécurité à Dakar ont insisté sur le manque d’équipement des armées africaines, face notamment à la menace jihadiste.
Le 17 octobre, après l’attaque manquée d’un commando jihadiste à moto contre la prison de Koutoukalé, à 50 km au nord-ouest de Niamey, deux Gazelle « canon » de l’armée de l’air nigérienne, situés dans la capitale, se sont lancés à la poursuite des assaillants lors de leur repli vers la frontière malienne.
Au vu des tensions avec l’administration Obama, l’aide militaire record obtenue par Netanyahou semble relever de l’exploit. Mais certaines clauses de l’accord en relativisent l’ampleur.
Mardi 4 octobre, un haut responsable de l’ONU a demandé au Soudan d’aider à faire la lumière sur des accusations selon lesquelles les forces gouvernementales auraient procédé à plusieurs attaques chimiques au Darfour.
Après la chute de l’URSS, elle était moribonde. Sous l’impulsion de Vladimir Poutine, elle retrouve un peu de sa superbe. De la Géorgie à la Crimée, en passant par l’Ukraine et la Syrie, l’armée avance ses pions.
Le ministre de la Défense français a reçu lundi 13 juin à l’hôtel de Brienne les représentants de plusieurs gouvernements venus passer commande d’armements à l’occasion de la deuxième édition du salon Eurosatory (13-17 juin), premier au monde dans les domaines terrestre et aéro-terrestre. Parmi les États africains les plus en vue se trouvaient l’Égypte et la Côte d’Ivoire.