Le 17 novembre 2016, à Bruxelles, des donateurs internationaux, au premier rang desquels l’Union européenne et la Banque mondiale, s’étaient engagés à verser plus de 2 milliards d’euros à la Centrafrique pour l’aider à financer son plan de redressement. Pourtant, selon le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, seuls 250 millions de dollars ont été versés à ce jour. Explication.
En visite de quatre jours en Centrafrique, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé, le soir de son arrivée, mardi, un renforcement de l’effectif des Casques bleus en Centrafrique et à la communauté internationale de mobiliser plus de ressources pour le pays.
Deux miliciens bien connus, Abdoulaye Hissène, ex-Séléka et Maxime Mokom, anti-balaka, sont considérés comme à l’origine des violences qui ont frappé Bangui en 2015 et 2016 par le Trésor américain. Celui-ci a décidé de les sanctionner en gelant notamment leurs avoirs.
Dans le quartier de Lakouanga, à Bangui, chrétiens et musulmans ont initié des travaux de reconstruction de la mosquée, détruite par deux fois. Quatre ans après l’éclatement de la crise, c’est le seul lieu de culte musulman à avoir rouvert dans un quartier autre que le PK5. Tout un symbole. Reportage.
Selon un dernier bilan établi par la force de l’ONU (Minusca), onze personnes ont été tuées dans la capitale centrafricaine à la suite de l’assassinat mardi 4 octobre d’un officier de l’armée. Le calme est toutefois revenu ce jeudi à Bangui.
Dans la nuit du 20 au 21 septembre 1979, une opération menée par les services secrets français aboutit à la destitution de Jean-Bedel Bokassa, alors en déplacement dans la Libye de Kadhafi. Une nouvelle ère s’ouvre après une décennie de règne sans partage du « Napoléon centrafricain » et trois années d’un éphémère empire.
Le scandale a éclaté au grand jour en avril 2015. Les accusations d’agressions sexuelles sur mineurs ont d’abord éclaboussé les soldats français de la force Sangaris avant que d’autres accusations ne visent des Casques bleus. Alors que les enquêtes ouvertes en France suivent lentement leur cours, deux victimes ont accepté de témoigner pour Jeune Afrique.
Sylvie Grekoudou, 37 ans, vend des beignets dans le camp des déplacés de l’aéroport de Bangui. Elle a fui les violences de décembre 2013 à Bangui pour se retrouver dans ce camp avec ses sept enfants. Sans soutien, elle a lancé son commerce pour « joindre les deux bouts ». Pour ce nouveau volet de la série sur l’argent des Africains, elle nous dit tout sur ses dépenses mensuelles et ses projets pour le futur.
Ancien officier français devenu consultant international, le général Clément-Bollée devrait accompagner les autorités centrafricaines dans la mise en œuvre du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).
Avant de participer samedi au sommet sur la sécurité organisé à Abuja, le président français François Hollande est attendu vendredi à Bangui pour sa troisième visite en Centrafrique.
Total a repris possession le 03 février de la station-service « Les Martyrs », située au cœur de la capitale centrafricaine, suscitant la protestation de Tradex qui, sur la base d’une décision de justice, en revendique la propriété. Le bras de fer franco-camerounais, vieux de dix ans, se poursuit.
Des tirs ont éclaté dimanche matin dans Bangui entre partisans et opposants au référendum constitutionnel centrafricain, notamment dans l’enclave musulmane du PK5 où cinq personnes ont été blessées, dont deux grièvement, selon la Croix-Rouge.
Me Dieudonné Nzapalainga, l’archevêque de Bangui, a improvisé mercredi une « caravane de la paix » avec des chrétiens et des musulmans sur l’avenue du Lieutenant-Koudoukou de la capitale. Véritable no-man’s land, cette route menant à la mosquée centrale, en plein cœur du PK5, symbolise la fracture entre les communautés religieuses. Reportage.
Des barricades ont été érigées et des tirs entendus mardi après-midi à Bangui après l’annonce des candidatures retenues pour participer à la présidentielle prévue le 27 décembre, et le rejet de celle de l’ex-président François Bozizé.
Pour s’être opposé à la tenue des prochains scrutins dans les zones qu’il contrôle illégalement, Noureddine Adam, ex-numéro deux de la Séléka, a été déclaré dimanche « ennemi public numéro 1 » par le gouvernement centrafricain.
Alors que sa première tournée africaine s’est achevée lundi, le pape François continue de faire le buzz. De nombreux internautes ont en effet détourné une photo où il apparaît, micro au poing, tel un rappeur américain, dans un camp de réfugiés centrafricain.
Débutée le 25 novembre, le pape François a bouclé lundi sa première tournée sur le sol africain, après avoir visité tour à tour le Kenya, l’Ouganda et la Centrafrique.
Pour son dernier jour de voyage sur le sol africain, le pape François s’est rendu lundi matin à la mosquée de Koudoukou au Pk5, un quartier musulman et exposé de Bangui.
Le pape François, accueilli triomphalement dimanche à Bangui, a demandé aux Centrafricains de résister à « la peur de l’autre », quelle que soit sa religion ou son ethnie, pour mettre fin aux violences intercommunautaires qui ont ensanglanté le pays depuis 2013.
Le pape François est arrivé dimanche 29 décembre à Bangui pour une visite de deux jours dans la capitale de la Centrafrique encore en proie à des affrontements inter-communautaires violents.
Le pape François « ne se laisse pas conditionner » par les craintes de violences en Centrafrique, et a maintenu toutes les étapes de sa visite prévue à Bangui la semaine prochaine, a affirmé jeudi son porte-parole.
La visite du pape François est dans tous les esprits en Centrafrique. Mercredi, l’ex-Séléka a notamment appelé les Centrafricains à sortir en grand nombre pour témoigner de leur hospitalité, tout en garantissant la sécurité de la visite pontificale, sur laquelle le doute plane toujours.
La présidente de transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, a souhaité jeudi que le pape François maintienne sa visite fin novembre dans ce pays. Malgré le défi sécuritaire que la première visite papale sur le continent représente.
À Bangui, les violences sont quasi quotidiennes depuis l’assaut mené le 26 septembre. Et depuis plus d’une semaine, les habitants de Bangui vivent dans une ville en état de siège. Décryptage de la situation.
Dans une déclaration faite mardi, le Conseil national de transition (CNT) a accusé le gouvernement d’être en partie responsable des violences qui secouent Bangui depuis une semaine.
Quelles sont les vraies raisons de la démission surprise, le 7 octobre, de Dieudonné Kombo-Yaya, le président de l’Autorité nationale des élections (ANE) ?