Jusqu’ici peu réactif face aux atrocités qui endeuillent le Nord-Kivu, le gouvernement congolais a surréagi en imposant l’état de siège, estime le collectif « Le Congo que nous voulons ». Pour eux, d’autres solutions existent pourtant, plus simples et facilement applicables.
Au total 27 personnes sont mortes selon un nouveau bilan officiel jeudi du dernier massacre de civils attribué aux Forces démocratiques alliées (ADF), en République démocratique du Congo. Plusieurs ambassades à Kinshasa ont condamné ces violences.
Au moins huit civils, dont des membres de familles de militaires, ont été tués dans la nuit de lundi à mardi dans une incursion d’hommes armés à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Des miliciens et l’armée congolaise se sont affrontés ce jeudi, à Beni. Les combats à l’arme lourde qui ont fait rage dans un quartier de la ville que les miliciens ont tenté d’investir ont fait seize morts. Depuis samedi 17 juin, l’armée congolaise affronte des milices d’auto-défense dans la région de Beni, et des dizaines de morts étaient déjà à déplorer dimanche.
Quatre personnes ont été condamnées par la justice militaire congolaise à des peines allant de cinq ans de prison à la peine de mort pour leur implication dans les massacres de civils perpétrés dans l’est du pays depuis 2014.
Lorsque le ciel s’assombrit à Oicha, à 30 kilomètres au nord de la ville de Beni, l’angoisse saisit Mwayuma*. Car, depuis deux ans, au cœur de ce territoire du Grand-Nord congolais, connue sous le nom de « triangle de la mort », entre Mbau, Kamango et Eringeti, l’arrivée de la pluie annonce souvent celle des ba tshinjayi, « les égorgeurs » en swahili.
La ville de Beni, dans l’est de la RDC, est surtout connue pour les tueries qui s’y produisent depuis octobre 2014. Mais, pour certains de ses habitants, pas question de se terrer à la maison une fois le soleil couché.
Trois ans après le lancement de la traque contre les rebelles ougandais ADF, l’armée congolaise peine à venir à bout des présumés auteurs des massacres de Beni, dans le nord-est de la RDC. Pour quelles raisons ? Entretien sans fard avec le capitaine Mak Hazukay, porte-parole de l’opération « Sokola 1 ».
Les autorités locales du territoire de Beni ont indiqué dimanche qu’une attaque attribuée aux rebelles ADF a fait au moins 22 morts pendant le week-end de Noël à Eringeti, localité située dans le triangle de la mort du Nord-Kivu, dans l’est de la RD Congo.
Selon la société civile locale, au moins 10 personnes ont été tuées samedi soir dans une attaque perpétrée par de présumés rebelles ougandais de l’ADF à Boikene, quartier situé dans le nord de la ville de Beni, dans l’est du pays. De son côté, l’armée congolaise dit attendre la fin des « fouilles » pour avancer un premier bilan.
Depuis le 25 août, deux imams de la mosquée centrale de Butembo, ville voisine de Beni, sont entendus devant un tribunal militaire d’exception qui instruit les massacres à répétition dans cette partie du territoire congolais. Car les autorités congolaises privilégient la piste jihadiste. Qu’en est-il vraiment ?
Six hommes de nationalités différentes ont comparu samedi à la première audience du procès des auteurs présumés d’une série de massacres attribués à des rebelles ougandais dans la région de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Les autorités congolaises ont décrété jeudi un couvre-feu à Beni et Butembo, deux villes de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), au lendemain de manifestations anti-gouvernementales violemment réprimées par les forces de l’ordre.
De sources concordantes, trois personnes, dont un policier et une femme soupçonnée d’être milicienne ADF, ont été tuées mercredi à Beni, au dernier jour du deuil national en mémoire d’une cinquantaine de civils massacrés ce weekend près de cette ville du nord-est de la RDC.
La police et l’armée congolaises ont réprimé à coup de gaz lacrymogènes et de tirs de sommation une manifestation qui se déroulait à Beni mercredi, dernier jour du deuil national décrété après le massacre de plusieurs civils dans la nuit du samedi 13 août dans cette ville de l’est. Un manifestant a été tué par balle, selon une source hospitalière.
La plupart des familles de victimes de Beni ont enterré leurs morts sans attendre des obsèques officielles, a-t-on appris mardi de sources locales. Elles reprochent au pouvoir en place de ne pas avoir su empêcher le massacre qui a fait 51 morts selon la société civile (contre 42 d’après le gouvernement) dans la nuit de samedi à dimanche dans l’est du pays.
Sur fond d’un climat politique tendu, le massacre de plusieurs dizaines de civils dans la nuit de samedi à dimanche à Beni, dans l’est de la RD Congo, a attisé lundi la contestation contre le président Joseph Kabila.
Au moins 42 civils, selon un nouveau bilan officiel, ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, un massacre attribué par l’armée de la RDC à des rebelles musulmans ougandais.
En moins de deux ans, plus de 1 100 personnes ont été tuées à Lubero et surtout à Beni, dans le Nord-Kivu, où le bilan macabre fait déjà état de près de 100 morts depuis le début de l’année, selon des sources concordantes. La série des massacres se poursuit, malgré la présence des Casques bleus et des soldats congolais sur le terrain.
Au moins 17 civils ont été massacrés dans la nuit de mardi à mercredi lors d’une attaque dans un village de la région de Beni, dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, a appris l’AFP auprès de l’armée.
Face à la persistance des tueries à Beni, des évêques officiant dans l’est de la RDC ont accusé ce weekend Kinshasa de « laisser pourrir la situation ». Ils ont été rejoints lundi par des élus du Kivu qui exhortent eux Barack Obama à nommer un nouvel envoyé spécial pour les Grands Lacs.
Depuis octobre, plus de 350 personnes ont été tuées à Beni, dans l’est de la RDC. Dans le même territoire, une nouvelle embuscade attribuée aux ADF a fait jeudi deux morts.
Dans un communiqué rendu public mercredi, les ministres de la Défense des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs confirment la « capture » en Tanzanie de Sheikh Jamil Mukulu, chef des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), responsables présumés d’une série de massacres à Beni, dans l’est de la RDC.
Au moins six personnes ont été assassinées dans le territoire de Beni, une région de l’est de la République démocratique du Congo où une série de massacres a fait plus de 300 morts depuis octobre, a-t-on appris samedi de source officielle.
Dix-neuf personnes ont été tuées à la machette mercredi à Beni, territoire de l’est de la RDC où des massacres de civils ont lieu depuis plus de six mois. Une situation qui perdure malgré la présence des Casques bleus et de l’armée dans la région.
Le documentaire « RDC : à quoi servent les Casques bleus ? » mis en ligne jeudi sur le site de la chaîne franco-allemande Arte revient sur la série des massacres qui ont été perpétrés fin 2014 à Beni, dans l’est du pays. Et remet surtout en cause l’efficacité de la Monusco dans la protection des civils.
Au moins dix-sept personnes ont été tuées dans la nuit de mardi à mercredi à l’arme blanche à Beni, dans l’est de la RDC. Endeuillée par une série de massacres à la fin de l’année 2014, la ville n’avait plus connu une telle tuerie depuis début janvier.
Quatorze personnes ont été tuées à l’arme blanche dans la nuit de samedi à dimanche dans le territoire de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris auprès des autorités locales.
Dans un rapport, douze députés congolais, de retour de cinq jours de mission à Beni, territoire endeuillé par une série de massacres depuis début octobre, fustigent les défaillances de l’armée et réclament l’ouverture d’une enquête parlementaire.