Cinquante ans après le premier sommet France-Afrique, Paris est dans l’incapacité de sortir de ses paradigmes postcoloniaux et de formuler une politique cohérente en Afrique. Se pose-t-on, à l’Élysée, les questions nécessaires ?
Le Centre d’innovation et de recherche pour le développement (CIRD) a organisé fin octobre, à Conakry, un colloque pour célébrer le soixantième anniversaire de la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Sa fondatrice, Safiatou Diallo, revient sur les enjeux actuels du panafricanisme.
Dans « Sous les branches de l’udala », la Nigériane Chinelo Okparanta déconstruit les mécanismes d’exclusion liés aux religions et aux normes sociales.
Le chef du Mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (IPOB) devait comparaître pour trahison et atteinte à la sécurité de l’État devant le tribunal d’Abuja, ce mardi 17 octobre. La famille de Nnamdi Kanu accuse l’armée de détenir secrètement l’indépendantiste.
Où est passé Nnamdi Kanu, le leader indépendantiste pro-Biafra ? Il n’est pas réapparu en public depuis l’assaut donné par l’armée sur sa maison il y a un mois, alors que son procès pour trahison envers l’État du Nigeria doit s’ouvrir le 17 octobre.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a condamné ce 1er octobre les appels au « démembrement » du Nigeria et appelé à un dialogue rationnel après des violences entre sécessionnistes pro-Biafra et forces de l’ordre dans le sud-est.
La crise dans l’est du Nigeria prend de l’ampleur avec le réveil de la cause biafraise et la répression de l’armée. Wole Soyinka, souvent présenté comme la « conscience morale » du Nigeria, veut ramener le gouvernement fédéral et les indépendantistes à la table de négociation.
Considéré par nombre d’Igbos comme un demi-dieu, le chef indépendantiste Nnamdi Kanu exige un référendum d’autodétermination. Faisant resurgir le spectre de la guerre civile.
Cinquante ans après la déclaration d’indépendance du Biafra, la cause indépendantiste revient à la une des médias nigérians. Comment expliquer cette renaissance ?
Depuis un demi-siècle, la cellule africaine de l’Élysée alimente tous les fantasmes, tant il lui est arrivé d’emprunter des chemins tortueux. Fait-elle toujours la pluie et le beau temps sur le continent ?
C’était il y a tout juste cinquante ans. La guerre du Biafra ouvrait les portes de l’enfer aux couleurs de l’Afrique, et le théâtre de la guerre froide posait ses tréteaux sur le sable chaud du Proche-Orient, une autre époque.
Nnamdi Kanu, le principal leader indépendantiste biafrais, incarcéré depuis octobre 2015, a été remis en liberté sous caution, après plusieurs décisions de justice en sa faveur rejetées par le gouvernement, a annoncé son avocat samedi.
Depuis longtemps déjà, l’élite biafraise sait qu’elle ne pourra pas vaincre les forces armées gouvernementales du Nigeria. Alors que son territoire se réduit et qu’une famine emporte des milliers de personnes, la République du Biafra abdique.
La police nigériane a annoncé ce mercredi avoir déjoué un attentat à la bombe contre un des principaux ponts de Lagos début novembre. Celui-ci aurait été préparé par un groupe séparatiste biafrais, dont le leader a été arrêté.
L’ONG a publié jeudi un rapport accusant les forces de sécurité et l’armée nigérianes d’avoir tué au moins 150 indépendantistes pro-Biafra « pacifiques » entre août 2015 et août 2016. Le document précise que les militaires ont tiré dans la foule à plusieurs reprises. L’état-major nigérian dénonce une « calomnie ».
Une centaine de Nigérians du Biafra ont manifesté symboliquement vendredi au quartier Biafra d’Abidjan, demandant la libération du leader indépendantiste Nnamdi Kanu, a constaté un photographe de l’AFP.
Ancien diplomate, Maurice Bonnot a travaillé sur les questions de frontières, notamment sur le continent africain. Pour Jeune Afrique, il revient sur les problématiques d’indépendance et d’auto-détermination en Afrique.
On croyait la guerre depuis longtemps oubliée, mais un sécessionnisme biafrais a refait surface dans le sud-est du pays. Signe d’un profond malaise et d’une mémoire toujours à vif.
Cinq militants indépendantistes biafrais ont été tués par les forces de l’ordre dans le sud du Nigeria alors qu’ils célébraient l’annonce de la libération du leader de leur mouvement, a annoncé vendredi 18 décembre un porte-parole du mouvement.
Son arrestation avait provoqué un concert d’indignation. Un tribunal d’Abuja a finalement prononcé mercredi 16 décembre un non-lieu en faveur du leader du mouvement indépendantiste biafrais, Nnamdi Kanu, après que le parquet eut abandonné les charges qui pesaient contre lui.
Le prix Nobel de littérature Wole Soyinka a appelé le gouvernement du Nigeria à la modération et au dialogue face au renouveau d’un mouvement indépendantiste au Biafra, dans un entretien télévisé diffusée mercredi.
La police a procédé à des tirs de sommation et lancé des grenades lacrymogènes mardi pour disperser plusieurs centaines de Biafrais qui manifestaient pour la libération d’un militant de la cause indépendantiste à Port Harcourt, dans le sud-est du Nigeria, ont rapporté des habitants.
Emeka Odumegwu-Ojukwu, chef de la guerre de sécession du Biafra, à la fin des années 60, héraut de la communauté Igbo, est décédé à l’age de 78 ans en Grande-Bretagne, a annoncé samedi la présidence nigériane.
Une nouvelle scène littéraire nigériane prend forme. Avec, notamment, Adichie et Iweala, qui évoquent le conflit qui ensanglanta le pays de leurs parents.