La Cour de cassation française s’est prononcée mardi sur le statut de Teodoro Nguema Obiang Mangue dit Teodorin, vice-président et fils du président de la Guinée équatoriale, inculpé en France dans l’affaire des biens mal acquis. Ce dernier ne peut pas bénéficier de l’immunité de juridiction, selon l’arrêt rendu.
Le chef de l’État équato-guinéen en est convaincu : l’affaire des biens mal acquis, cette enquête diligentée par la justice française concernant divers achats immobiliers qu’aurait effectués à Paris son fils Teodorin en puisant dans les caisses de son pays, n’est qu’un malentendu.
Voulu par le président Béji Caïd Essebsi, le projet de loi visant à accélérer les procédures contentieuses touchant les fonctionnaires et les hommes d’affaires soupçonnés de malversation sous l’ancien régime déchaîne les foudres de l’opposition. Qui crie au retour de l’impunité.
Dès le 17 janvier 2011, trois jours après la fuite de Ben Ali, une Commission nationale d’établissement des faits sur les affaires de malversation et de corruption était créée et confiée à Abdelfattah Amor, spécialiste en droit public.
L’enquête dite des « biens mal acquis » qui implique Teodoro Nguema Obiang Mangue dit Teodorín, le fils du président équato-guinéen, a été close le 11 août, ont annoncé mardi à l’AFP des sources proches du dossier et judiciaire.
La banque française a été placée sous ce statut, intermédiaire entre celui de mis en examen et celui de simple témoin, dans le cadre d’une enquête pour détournement présumé de fonds publics en Guinée équatoriale.
Le décret-loi de 2011 permettant la confiscation des biens du président déchu Zine el-Abidine Ben Ali et de ses proches a été annulé lundi 8 mai par la justice tunisienne. Le gouvernement va faire appel de cette décision.
Après la chute de Ben Ali, le recouvrement des avoirs accumulés à l’étranger par son clan semblait aller de soi. Quatre ans plus tard, on est loin, mais alors très loin du compte.
La Centrafrique a porté plainte cette semaine à Paris contre François Bozizé, pour obtenir une enquête sur les biens qui auraient été acquis par l’ex-président et son entourage, ont indiqué vendredi à l’AFP des sources concordantes qui confirmaient une information de L’Obs.
Le département de la Justice américain s’apprête à saisir près d’un demi-milliard de dollars détourné par l’ancien homme fort du Nigeria, le général Sani Abacha. Un droit obtenu légalement par Washington car cet argent, avant d’être placé sur des comptes bancaires en Europe, a transité par le système financier américain.
Le fils du président de Guinée équatorial, Teodorin Obiang, a perdu jeudi son procès en diffamation contre Daniel Lebègue, président de Transparency international France. Ce dernier avait affirmé dans une interview que le fils du chef d’État équato-guinéen achetait de l’immobilier et des voitures de luxe avec l’argent des contribuables de son pays.
La somme de 167 millions d’euros va être restituée au Nigeria par le Liechtenstein, un montant détourné par l’ancien président Sani Abacha dans les années 1990. Ces fonds étaient réclamés par Abuja depuis quatorze ans.
La justice française a levé le mandat d’arrêt international visant le vice-président équato-guinéen, a-t-on appris lundi de source judiciaire. Teodorin Obiang, qui est aussi le fils du président en place, était visé par cette procédure depuis mi-2012 dans l’affaire dite des « biens mal acquis ».
Selon son avocat, Teodorin Obiang a été mis en examen mardi pour blanchiment d’argent dans l’affaire dite des « biens mal acquis ». Le fils du président de la Guinée équatoriale a été informé de cette décision lors d’une audition en visio-conférence.
Pour dénoncer les « pressions » de la justice française et des ONG de défense des droits de l’homme dans le cadre des affaires dites des biens mal acquis et des disparus du Beac, Denis Sassou Nguesso organise la résistance. Chez lui.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, en visite officielle à Paris et reçu lundi 8 avril par François Hollande, dénie à la justice française « le droit » d’enquêter sur les « biens mal acquis ».
Le premier vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale, Kaushik Basu, a mis en garde le gouvernement sénégalais sur les conséquences néfastes que pourrait avoir sur l’économie une chasse tous azimuts aux richesses supposées acquises illégalement.
Devant la presse à Libreville, le porte-parole de la présidence gabonaise, Alain Claude Bilié By Nzé, a fermement attaqué la procédure en cours en France concernant l’affaire dite des « biens mal acquis ». Il dément formellement que le chef de l’État Ali Bongo Ondimba puisse détenir les biens en cause et met en cause la légitimité de l’enquête française.
Lors de leur rencontre à Paris, le 1er mars, les présidents sénégalais, Macky Sall, et français, François Hollande, ont échangé des informations sur la traque de biens mal acquis des ex-barons du clan Wade.
Plusieurs perquisitions ont eu lieu dans des domiciles du clan Bongo à Paris et dans le sud de la France, dans le cadre de l’enquête sur les biens mal acquis, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Un homme de confiance de l’ancien président a été inculpé de détournement de deniers publics, le 7 janvier. Règlement de compte politique ou nouvelle pièce à verser au dossier des « biens mal acquis » ?
Réputé rigoureux et expérimenté, Alioune Ndao, le procureur spécial de la Cour de répression de l’enrichissement illicite au Sénégal, est aussi très ambitieux. Portrait.
Sept barons du régime Wade ont été convoqués par la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Parmi eux, Karim Wade, le fils de l’ancien président. Jusqu’où ira la traque des biens mal acquis ?
Dans l’affaire dite des biens mal acquis, le (pré)nom de Pascaline Bongo, fille de l’ancien président du Gabon Omar Bongo, n’a jusqu’ici jamais été cité par les médias français, ni même par les plaignants – ce qui est curieux.
Les ennuis français du fils du président équato-guinéen s’accumulent dans l’affaire des « biens mal acquis » : cible d’un mandat d’arrêt international, privé de ses grands crus et de ses voitures de luxe, Teodorin Obiang a vu son hôtel particulier parisien saisi mi-juillet.
La justice française a émis un mandat d’arrêt contre le fils du président de Guinée-Équatoriale. Téodorin Nguema Obiang est soupçonné de détournement de fonds publics, de blanchiment, d’abus de biens sociaux et d’abus de confiance.