Boko Haram est un groupe terroriste salafiste et jihadiste présent en Afrique de l’Ouest. Le mouvement a été créé dans le nord-est du Nigeria, à Maiduguri, en 2002, par Mohamed Yusuf. D’abord qualifié de secte prônant un islam radical et rigoriste, il s’est ensuite rapproché d’Al-Qaïda puis de l’État islamique. Depuis 2009, il est dirigé par Abubakar Shekau.
Des affrontements violents ont eu lieu au sein du mouvement jihadiste depuis l’éviction de l’ancien chef Abubakar Shekau, remplacé par Abou Mosab Al Barnaoui, identifié par les experts comme le fils du fondateur historique de Boko Haram, Mohamed Yusuf.
Du Congo au Yémen, des Émirats au Niger, de la Côte d’Ivoire à la Centrafrique, en treillis ou sous Casques bleus, les Forces armées royales exportent leur savoir-faire. Enquête sur des fauteurs de paix.
Amnesty International a une nouvelle fois interpellé mardi le gouvernement camerounais à propos de 130 personnes disparues depuis leur arrestation en décembre 2014. Les autorités dénoncent de leur côté un « mauvais procès » contre l’armée camerounaise.
Le secrétaire d’État américain John Kerry, en visite ce mardi 23 août dans le nord du Nigeria, a félicité l’armée dans sa lutte contre Boko Haram, mais a aussi mis en garde contre les abus contre les droits de l’Homme dans les zones délivrées.
L’armée nigériane a annoncé mardi avoir sérieusement blessé le leader contesté de Boko Haram Abubakar Shekau lors d’un raid aérien sur le fief du groupe islamiste au nord-est du Nigéria, où plusieurs de ses commandants ont également été tués.
Trois civils au moins ont été tués et une vingtaine d’autres blessés dimanche matin dans un attentat-suicide dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun, confrontée aux attaques du groupe islamiste nigérian Boko Haram, ont déclaré des responsables de la sécurité.
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a appelé ce vendredi 19 août l’armée nigériane à « cesser ses menaces » contre Ahmad Salkida, un blogueur connu pour être en contact avec les combattants du groupe jihadiste Boko Haram.
John Kerry est attendu la semaine prochaine au Kenya, au Nigeria mais aussi en Arabie saoudite. Au menu de cette nouvelle tournée du chef de la diplomatie américaine : la lutte contre le terrorisme.
À Diffa, dans le sud-est du Niger, les habitants vivent dans la peur permanente. La libération de Damasak, de l’autre côté de la frontière, n’y change pas grand-chose. Reportage.
Malgré les dissensions internes apparues au grand jour, le groupe jihadiste est loin d’être éradiqué. Pillages, raids meurtriers, expéditions punitives… Face à l’offensive des armées de la sous-région, l’ancienne secte s’est changée en monstre sanguinaire, semant la désolation au Nigeria, au Niger, au Cameroun et au Tchad.
Selon une source militaire locale, le groupe islamiste Boko Haram a attaqué un convoi de personnel de l’immigration nigériane et de marchands qui se rendaient à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, tuant les cinq commerçants.
Dans les États de Borno, de Yobe et d’Adamawa, dans le nord-est du Nigeria, plus de 3 millions de personnes se trouvent en situation d’insécurité alimentaire aiguë, selon la FAO qui a lancé mardi un cri d’alarme pour apporter une aide agricole d’urgence à 385 000 d’entre elles.
Le leader de Boko Haram, Abubakar Shekau, a promis d’intensifier son combat jihadiste dans une vidéo diffusée dans la soirée de dimanche, balayant les divisions internes du groupe islamiste nigérian révélées la semaine dernière.
Depuis le début de l’année, les attaques contre les infrastructures pétrolières se sont multipliées dans le delta du Niger, dans le sud-est du Nigeria. Symptôme du regain de tension, l’émergence des Vengeurs du delta du Niger, un nouveau groupe rebelle, inquiète les autorités.
Interviewé par Jeune Afrique, le ministre nigérien de la Défense, Hassoumi Massaoudou, estime que la fin de Boko Haram approche. Reconnaissant envers la France et les États-Unis pour leur apport en matière de renseignement, il déplore néanmoins une aide financière selon lui insuffisante de la part de l’Union européenne.
Christian Seignobos est géographe et directeur de recherche émérite à l’Institut de recherche pour le développement (IRD, Paris). Auteur de plusieurs études sur la région du lac Tchad, il y a longuement vécu. Interview.
Dans un message audio diffusé mardi, Abubakar Shekau a réagi la nomination d’Abou Mosab Al Barnaoui à la tête de la section de l’État islamique en Afrique de l’Ouest et affirme être toujours « présent ».
Le procès d’un correspondant de Radio France internationale (RFI), détenu depuis un an au Cameroun et accusé d' »intelligence » avec les insurgés islamistes de Boko Haram, s’est ouvert mercredi à Yaoundé dans un climat tendu, avant d’être renvoyé au 7 septembre, a constaté un correspondant de l’AFP.
Dans la dernière parution de son hebdomadaire en langue arabe, l’État islamique propose une interview de Abou Mosab Al Barnaoui, présenté comme le nouveau responsable de sa « province en Afrique de l’Ouest ». Il remplacerait donc Abubakar Shekau, dont la dernière apparition remonte à mars 2016.
Le général nigérian Lamidi Adeosun, qui commande depuis janvier de la Force multinationale mixte (FMM) chargée de la lutte contre le terrorisme, vient d’enregistrer une victoire contre Boko Haram à Damasak, où les troupes de la coalition sont entrées le 27 juillet dernier. Interview.
Alors que la Force multinationale mixte (FMM) a lancé fin juillet une offensive en territoire nigérian visant à acculer Boko Haram, l’incertitude plane sur l’état du groupe jihadiste.
La Force d’intervention conjointe multinationale a repris le contrôle de Damasak, ville du Nord-Est tombée aux mains de Boko Haram il y a deux ans. Les jihadistes avaient alors tué plus de 200 personnes et kidnappé des centaines d’enfants.
L’ONU a décidé de suspendre temporairement son aide au Nigeria après l’attaque jeudi d’un convoi humanitaire dans le nord-est du pays, qui a fait quatre blessés. L’armée nigériane attribue celle-ci aux insurgés islamistes de Boko Haram.
Cela faisait des semaines qu’une grande offensive contre Boko Haram était attendue. Les troupes du Niger du Bénin, du Nigeria, du Tchad et du Cameroun réunis dans la Force multinationale mixte (FMM) avancent de concert pour acculer les terroristes retranchés sur les rives du lac Tchad.
Le nord-est du Nigeria a besoin d’une mobilisation humanitaire rapide et massive pour des centaines de milliers de personnes, selon l’ONG Médecins Sans Frontières, qui a mis en garde mercredi à Genève contre « la probable pire crise » sanitaire au monde.
« Même au Darfour, je n’ai jamais vu ça », explique Jean-Hervé Bradol, coordonnateur d’urgence pour Médecins sans frontière, qui revient d’une mission de douze jours dans le Borno, au Nigeria. Une région où l’armée nigériane a repris des zones entières à Boko Haram, mais où l’aide humanitaire commence à peine à arriver. Interview.
L’armée a repris des zones entières à Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, rouvrant des axes stratégiques jusqu’ici tenus par le groupe islamiste, mais les habitants savent que les rebelles, repliés sur les îles du lac Tchad, sont loin d’être vaincus.
Dans un rapport publié jeudi, Amnesty International accuse les forces de défense et de sécurité camerounaise de nombreuses violations des droits de l’homme dans l’extrême-nord du pays. Des allégations rejetées par le porte-parole du gouvernement.
Deux personnes ont trouvé la mort dans la nuit de lundi à mardi au cours d’une attaque attribuée aux islamistes nigérians du groupe Boko Haram dans une localité située près du Nigeria.