Boko Haram est un groupe terroriste salafiste et jihadiste présent en Afrique de l’Ouest. Le mouvement a été créé dans le nord-est du Nigeria, à Maiduguri, en 2002, par Mohamed Yusuf. D’abord qualifié de secte prônant un islam radical et rigoriste, il s’est ensuite rapproché d’Al-Qaïda puis de l’État islamique. Depuis 2009, il est dirigé par Abubakar Shekau.
L’ONU tire la sonnette d’alarme et réclame ce mardi 200 millions d’euros pour « maintenir les gens en vie ». Au moins 188 personnes seraient déjà mortes.
Les auditions des prévenus mis en cause dans le dossier de la filière jihadiste présumée de l’imam Alioune Badara Ndao, arrêté le 27 octobre 2015 à Kaolack, se sont terminées fin juin.
Yagana, sa mère, soulève la petite Halima en pleurs pour une pesée. A un an tout juste, la fillette présente un ventre anormalement protubérant sur des jambes squelettiques.
La grande offensive de la force régionale contre Boko Haram est lancée. Au nord et à l’ouest du lac Tchad, Nigériens et Tchadiens sont à la manœuvre, tandis que Nigérians et Camerounais évoluent dans la zone sud. Jeune Afrique fait le point.
Au moins 11 personnes ont été tuées dans un attentat-suicide attribué à Boko Haram dans la nuit de mercredi à jeudi dans une localité frontalière du Nigeria.
Deux kamikazes présumés ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi dans deux explosions alors qu’ils tentaient d’entrer dans une mosquée lors d’une prière du Ramadan à Maiduguri, fief historique de Boko Haram, a-t-on appris de sources locales.
Abdoul Ousmane Moumouni, président du Cadre d’action pour la démocratie et les droits humains au Niger, a été condamné jeudi à six mois de prison avec sursis et à 50 000 francs CFA d’amende pour « complot visant à renverser le pouvoir ». Sur sa page Facebook, il avait critiqué l’« incapacité du gouvernement à vaincre les jihadistes ».
En raison de contraintes budgétaires, l’armée béninoise a réduit le nombre de ses soldats censés lutter contre les terroristes de Boko Haram dans le cadre de la Force multinationale mixte (FMM).
Sept gendarmes ont été tués lors de l’attaque jeudi du camp de Nguagam qui accueille des réfugiés et des déplacés internes fuyant le groupe jihadiste nigérian Boko Haram dans le sud-est du Niger, a appris vendredi l’AFP de sources concordantes.
Le 3 juin, la ville de Bosso (Sud-Est) était le théâtre d’une nouvelle attaque du groupe jihadiste Boko Haram, avec un bilan de plusieurs dizaines de morts.
Le camp de Nguagam accueillant des réfugiés et des déplacés fuyant le groupe terroriste nigérian Boko Haram dans le sud-est du Niger a été attaqué jeudi peu après le passage d’une importante délégation ministérielle, a affirmé le ministre nigérien de l’Intérieur.
Annoncée le 9 juin par le ministre nigérien de la Défense, Hassoumi Massaoudou, l’offensive de la Force multinationale mixte contre Boko Haram était en réalité discutée depuis de nombreuses semaines entre les pays du bassin du lac Tchad.
Le ministre de la Défense français a reçu lundi 13 juin à l’hôtel de Brienne les représentants de plusieurs gouvernements venus passer commande d’armements à l’occasion de la deuxième édition du salon Eurosatory (13-17 juin), premier au monde dans les domaines terrestre et aéro-terrestre. Parmi les États africains les plus en vue se trouvaient l’Égypte et la Côte d’Ivoire.
Le ministre nigérien de la Défense, Hassoumi Massaoudou, est revenu jeudi sur la situation à la frontière nigériane, où Boko Haram a attaqué Bosso il y a une semaine. Il a annoncé que le Niger et le Tchad préparait une vaste offensive contre les islamistes.
Selon une source militaire tchadienne citée par l’AFP, quelque 2 000 soldats de l’armée tchadienne faisaient mouvement mercredi vers le Niger voisin, cible vendredi d’une attaque massive des islamistes nigérians de Boko Haram à Bosso (Sud-Est).
Selon le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), 50 000 personnes ont été déplacées lors de l’attaque massive menée vendredi par le groupe jihadiste Boko Haram à Bosso, dans le sud-est du Niger.
Le Niger a revu à la baisse le bilan officiel de l’attaque massive menée vendredi par Boko Haram à Bosso dans le Sud-Est, de 32 à 26 morts, annonçant avoir tué 55 éléments du groupe islamiste.
Selon nos informations, des combats sont toujours en cours aux alentours de Bosso, dans la région du lac Tchad, au Niger, entre l’armée nigérienne et des éléments de Boko Haram. Ceux-ci avaient fait 32 victimes parmi les militaires lors d’une attaque vendredi.
Au moins 30 militaires nigériens et deux soldats nigérians ont été tués lors d’une attaque massive lancée par le groupe islamiste nigérian Boko Haram à Bosso, une localité du Niger proche de la frontière avec le Nigeria, a annoncé samedi le ministère nigérien de la Défense.
Une jeune Nigériane a décrit dimanche devant la presse comment elle était parvenue à s’échapper deux jours plus tôt des griffes de Boko Haram après avoir été enlevée et droguée par deux insurgés qui voulaient la transformer en kamikaze.
Plusieurs responsables associatifs ont émis des doutes vendredi sur l’identité de la jeune fille présentée la veille par l’armée comme une seconde rescapée des lycéennes de Chibok, enlevées en avril 2014 par Boko Haram.
L’armée nigériane a annoncé jeudi avoir retrouvé une deuxième rescapée parmi les 219 lycéennes de Chibok kidnappées par Boko Haram, quelques jours après la découverte d’Amina Ali, première jeune fille trouvée vivante.
Plus de deux ans après son enlèvement en avril 2014 par Boko Haram dans une école secondaire de Chibok, au nord-est du Nigeria, Amina Ali est libre. Elle est la première des 219 lycéennes enlevées par le groupe terroriste à recouvrer la liberté.
L’emprise de Boko Haram a reculé autour du lac Tchad mais la communauté internationale doit en faire bien davantage, financièrement et militairement, pour venir à bout du groupe islamiste et aider les populations, dont la situation humanitaire est préoccupante, ont conclu samedi les participants du sommet d’Abuja.