Boko Haram est un groupe terroriste salafiste et jihadiste présent en Afrique de l’Ouest. Le mouvement a été créé dans le nord-est du Nigeria, à Maiduguri, en 2002, par Mohamed Yusuf. D’abord qualifié de secte prônant un islam radical et rigoriste, il s’est ensuite rapproché d’Al-Qaïda puis de l’État islamique. Depuis 2009, il est dirigé par Abubakar Shekau.
Les 2.000 derniers soldats du corps expéditionnaire envoyé par le Tchad début 2015 au Nigeria pour mener la guerre contre les islamistes de Boko Haram sont rentrés vendredi à N’Djamena, après avoir infligé de sérieux revers aux jihadistes, au prix de pertes élevées.
Sept personnes au moins ont perdu la vie dans une attaque suicide à Kolofata, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, selon des sources locales. Depuis le mois de juillet, les islamistes du groupe Boko Haram ont multiplié les incursions dans le pays depuis le Nigeria.
S’ils parviennent à se rapprocher et à intensifier leur coopération, les deux groupes affiliés à l’organisation Etat islamique (EI) en Afrique, l’un en Libye et l’autre au Nigeria, pourraient représenter un danger majeur pour le continent, estiment des experts américains.
Au moins trois personnes ont été tuées et six autres blessées vendredi dans une série d’attaques suicide dans l’Etat de Borno (nord-est) au Nigeria, imputées au groupe islamiste Boko Haram, ont déclaré des gardes civils à l’AFP.
Branle-bas de combat au Sénégal. Fin octobre et début novembre, les autorités ont procédé à plusieurs arrestations d’hommes et de femmes présentés comme ayant des liens avec des groupes terroristes, parmi lesquels figurent des imams, dont l’un, Alioune Badara Ndao, est connu pour ses prêches salafistes.
Un système de communication informatisé et sécurisé pour échanger du renseignement sur les terroristes de la sous-région : c’est le projet ambitieux du G5 Sahel, la nouvelle organisation qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Pour le moment, la Côte d’Ivoire ressemble à un lac calme, épargné par la tempête jihadiste qui secoue le monde et la sous-région. Pourtant, les menaces sont prises au sérieux par Abidjan.
Selon le ministère de la Défense qui s’exprimait mardi sur la radio nationale, l’armée camerounaise a enregistré en trois jours l’un de ses plus grands succès face au groupe terroriste Boko Haram, affilié à l’État islamique. Bilan : plus d’une centaine de jihadistes tués, 900 otages libérés et de nombreuses armes saisies.
Vu de loin, au travers des journaux télévisés ou des bulletins radio, le conflit qui oppose Boko Haram à l’armée nigériane dans le nord-est du pays se résume à ces tristes statistiques : des milliers de morts, deux millions de déplacés, des centaines de victimes de kidnapping, dont les 200 écolières de Chibok enlevées en avril 2014 et une crise humanitaire qui déborde maintenant des frontières nigérianes pour affecter aussi le Cameroun, le Tchad et le Niger.
Alors que les attentats de Paris ont révélé les failles sécuritaires de l’Europe, comment le continent, qui conjugue à la fois une grande habitude et une vraie impuissance, lutte-t-il contre les groupes jihadistes ?
Un kamikaze s’est fait exploser jeudi au milieu d’une procession de musulmans chiites à Dakasoye, village situé à 20 kilomètres de la ville de Kano, dans le nord-est du Nigeria. Il y aurait « des dizaines de morts », selon les organisateurs.
Elle a été créée l’an dernier afin de rassembler toutes les informations disponibles sur Boko Haram, de les analyser et de les transmettre aux forces opérationnelles.
Guinée, Cameroun, Tchad : pour se prémunir des attaques terroristes, ils sont de plus en plus nombreux à s’attaquer au voile intégral. Ou du moins à lancer le débat, quitte à susciter la polémique. Tour d’horizon.
Des autorités locales ont indiqué jeudi que 18 villageois avaient été tués et 11 autres blessés la veille au soir par des membres du groupe terroriste Boko Haram dans le sud-est du Niger.
Présent au Tchad à l’occasion du sommet des chefs d’État du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad), le 20 novembre, Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Maiduguri a à nouveau été frappée. Huit personnes ont été tuées et sept blessées dimanche 22 novembre dans un attentat-suicide perpétré par une femme dans la grande ville du nord-est du Nigeria, selon un responsable de l’Agence de gestion des situations d’urgence (Nema) et l’armée.
Quatre femmes kamikazes se sont fait exploser samedi dans les environs de Fotokol, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, en proie aux exactions des islamistes nigérians de Boko Haram, tuant cinq civils, dont un chef traditionnel, a-t-on appris de source officielle.
Deux attentats meurtriers perpétrés par Boko Haram ont eu lieu au Nigeria. Mardi 17 novembre une explosion s’est produite sur le marché de la ville de Yola faisant plus de 30 morts et 80 blessés. Le lendemain, la ville de Kano a été attaquée, causant 15 morts et plus de 50 blessés.
Le Parlement tchadien a adopté jeudi une résolution prolongeant l’état d’urgence de quatre mois dans la région du lac Tchad, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos présidents comme leur ombre.
Quelques heures après l’explosion de Yola qui a provoqué la mort d’une trentaine de personnes, la ville de Kano a été à son tour frappée par un double attentat à la bombe mercredi. Bilan : quinze personnes tuées et plus de 50 blessées.
Nigeria, Égypte, Paris, Beyrouth : alors que l’État islamique et ses franchises multiplient les attentats, le chef de la diplomatie libyenne tire la sonnette d’alarme : la Libye pourrait bientôt devenir « le nouveau sanctuaire » de l’EI, prévient-il.
Quelques heures après l’explosion de Yola qui a fait plus de 30 morts mardi, Facebook a annoncé le déploiement au Nigeria de son dispositif d’urgence, le «safety check».
La lutte contre les islamistes de Boko Haram a été « minée par la corruption au sein même de l’armée nigériane », a regretté le président nigérian Muhammadu Buhari après avoir reçu un rapport d’une commission spéciale sur ce sujet.
Plus de 30 personnes ont été tuées mardi 17 novembre par l’explosion d’une bombe dans la foule dans la ville de Yola, dans le nord-est du Nigeria, ont indiqué la Croix-Rouge et l’agence nationale de secours.
L’armée nigériane a annoncé lundi avoir déjoué un projet d’attentat à l’arme lourde et aux bombes artisanales préparé par Boko Haram dans la ville de Maiduguri, fief du groupe islamiste qui en a fait une ville martyre.
À l’origine de l’arrestation récente de plusieurs imams au Sénégal : des conversations téléphoniques interceptées par les services de renseignements français dans la région du lac Tchad, puis transmises à Dakar.
A Dakar, où il a participé les 9 et 10 novembre au Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, a mis l’accent, lors d’une session publique, sur le coût que représente pour son pays la lutte contre les forces jihadistes dans le Sahel. Dans l’interview qui suit, il fait le point sur les fronts malien, nigérian et libyen.