Boko Haram est un groupe terroriste salafiste et jihadiste présent en Afrique de l’Ouest. Le mouvement a été créé dans le nord-est du Nigeria, à Maiduguri, en 2002, par Mohamed Yusuf. D’abord qualifié de secte prônant un islam radical et rigoriste, il s’est ensuite rapproché d’Al-Qaïda puis de l’État islamique. Depuis 2009, il est dirigé par Abubakar Shekau.
Les attentats qui se sont multipliés ces derniers jours dans le nord du Cameroun poussent les autorités à renforcer les effectifs militaires pour lutter contre Boko Haram.
L’armée tchadienne a lancé une opération musclée sur les îles du lac Tchad, en guise de riposte aux nombreuses attaques sanglantes attribuées au groupe nigérian Boko Haram au cours des dernières semaines. La lutte contre les insurgés sera également, mercredi, au cœur d’une rencontre entre Muhammadu Buhari et Paul Biya au Cameroun.
Le Cameroun a été le théâtre d’un nouvel attentat-suicide commis samedi par une kamikaze adolescente qui a fait au moins 20 morts à Maroua, dans l’extrême-nord du pays. Au Nigeria voisin, les attentats sont quasi-quotidiens.
Ce double attentat kamikaze a eu lieu mercredi à Maroua, capitale régionale de l’Extrême-Nord. 13 personnes, dont les deux kamikazes, sont mortes, 32 ont été blessées.
En visite à Washington, le président Muhammadu Buhari a indiqué avoir obtenu un engagement de la Banque mondiale à apporter cette aide pour la reconstruction du nord-est du Nigeria, lourdement affecté par les attaques du groupe islamiste Boko Haram.
La menace de Boko Haram fait fuir plus d’une centaine de Nigérians par jour vers le camp de Minawao au Cameroun. Une situation qui inquiète le Haut-Commissariat de l’Onu pour les réfugiés (HCR).
Deux personnes ont été égorgées lundi dans une attaque attribuée à Boko Haram dans le village natal du chef de l’armée nigériane, dans l’État de Borno.
Le président nigérian Muhammadu Buhari rencontre lundi le président Barack Obama aux États-Unis. Un voyage qui permettra de renouer les relations diplomatiques entre les deux pays, estime Lauren Ploch Blanchard, spécialiste en affaires africaines, au Congressional Research Service, basé à Washington. Interview.
À l’invitation de Barack Obama, le président nigérian Muhammadu Buhari entamera lundi une visite de quatre jours aux États-Unis. Une rencontre cruciale pour les relations diplomatiques entre les deux pays, au cours de laquelle il sera question de la lutte contre Boko Haram.
Au moins 16 personnes ont été tuées mercredi au Niger dans l’attaque d’un village attribuée à Boko Haram, selon un élu local, et l’armée a annoncé samedi avoir riposté en abattant 32 militants du groupe islamiste nigérian.
Un soldat tchadien et 19 islamistes ont été tués tôt vendredi matin lors d’une attaque de Boko Haram contre une position de l’armée sur les rives du lac Tchad.
Une triple explosion a tué au moins 13 personnes vendredi matin à Damaturu, capitale de l’État de Yobe, dans le nord-est du Nigeria. Au moins deux mineures kamikazes seraient à l’origine de ces attentats.
Le bilan de la double-explosion jeudi dans un marché de Gombe au nord-est du Nigeria s’est alourdi : 49 morts et plus de 70 blessés. Ce nouvel attentat est attribué à Boko Haram.
Les policiers gabonais ont reçu l’ordre de contrôler les personnes qui portent le voile intégral. Le niqab n’est pas encore interdit au Gabon mais, à l’image de son voisin camerounais, le ministère de l’Intérieur souhaite prendre toutes les précautions pour éviter d’éventuels attentats terroristes.
Plusieurs témoins ont rapporté mercredi qu’une trentaine de personnes ont été tuées lors d’attaques perpétrées la veille par le groupe islamiste Boko Haram dans trois localités du nord-est du Nigeria.
Depuis le début du mois de juillet, les attentats sanglants commis par Boko Haram se multiplient au Nigeria. Mais les islamistes nigérians sont-ils vraiment plus actifs qu’avant ? Analyse chiffrée d’une année de terreur.
Alors que l’armée tchadienne est en première ligne dans l’opération militaire contre Boko Haram, les attentats meurtriers se multiplient à N’Djamena depuis la mi-juin. En un mois, trois attentats ont coûté la vie à plus de 60 personnes, malgré des mesures de sécurité renforcées dans la capitale.
La tête dirigeante présumée des attentats de Boko Haram à Jos et Zaria au Nigeria, responsable de la mort de plus de 70 personnes depuis le début de la semaine, a été arrêtée mercredi par l’armée nigériane.
Le Kenya a récemment brandi la menace de combattants européens, susceptibles de rentrer « dans leur pays d’origine afin d’y poursuivre leurs brutales activités ». Y a-t-il beaucoup d’Européens qui rejoignent les rangs des shebab et des autres groupes terroristes africains, à l’image de ceux de l’État islamique ?
Cinq personnes, dont une femme, ses deux enfants et un pasteur, ont été tuées dimanche matin dans un attentat-suicide contre une église de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria, ont annoncé à l’AFP un policier et un habitant.
Au lendemain de l’attaque la plus meurtrière depuis un mois, une adolescente s’est fait exploser jeudi 2 juillet dans une mosquée de Malari au nord-est du Nigeria, tuant douze fidèles.
Des islamistes armés ont exécuté vendredi 11 hommes sélectionnés au porte-à-porte dans un village du nord-est du Nigeria, parce qu’ils « avaient refusé de rejoindre leurs rangs ». Le Nigeria vit sa pire semaine depuis l’entrée en fonction du nouveau président Muhammadu Buhari.
Le président François Hollande a achevé vendredi soir sa tournée africaine à Yaoundé où il a assuré que la France et le Cameroun allaient « amplifier leur coopération » contre le groupe islamiste Boko Haram, qui multiplie les attentats dans la région.
Près de 150 personnes ont été tuées mercredi dans trois attaques perpétrées par des membres présumés de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, faisant de cette journée la plus sanglante depuis l’arrivée au pouvoir de Muhammadu Buhari.