Boko Haram est un groupe terroriste salafiste et jihadiste présent en Afrique de l’Ouest. Le mouvement a été créé dans le nord-est du Nigeria, à Maiduguri, en 2002, par Mohamed Yusuf. D’abord qualifié de secte prônant un islam radical et rigoriste, il s’est ensuite rapproché d’Al-Qaïda puis de l’État islamique. Depuis 2009, il est dirigé par Abubakar Shekau.
Après le Ghana et le Nigeria mardi, les présidents congolais et équato-guinéen, Denis Sassou Nguesso et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, se sont rendus au Tchad mercredi. But de ces trois visites de travail : unir les efforts de la CEEAC et la Cedeao dans la lutte contre Boko Haram.
Alors que les combats font rage et que les attentats-suicides se poursuivent dans le nord-est du Nigeria, le président nigérian Goodluck Jonathan a assuré mardi que l’armée était en train de prendre le dessus sur les islamistes de Boko Haram. Une assertion sans doute un peu rapide, et vraisemblablement motivée en grande partie par l’approche de la présidentielle.
Composée des troupes du Cameroun, du Niger, du Nigeria et du Tchad, la force régionale s’est lancée dans la bataille pour enrayer l’avancée de la secte jihadiste Boko Haram. Une course contre la montre est engagée pour détruire un ennemi insaisissable et multiforme.
Le groupe islamiste agit-il en ordre dispersé ou suivant une véritable stratégie militaire ? De batailles en massacres, son organisation se dévoile peu à peu.
Les dirigeants de Boko Haram rêveraient-ils de faire revivre le califat de Sokoto, établi au XIXe siècle et disparu au moment de la colonisation britannique ? Leurs intentions ne sont pas claires.
Les populations du nord du Cameroun subissent des violences de la part non seulement des terroristes de Boko Haram, mais aussi de l’armée nationale. C’est le constat rendu public mercredi par le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac).
Notre envoyé spécial a suivi l’armée camerounaise à la frontière avec le Nigeria. Harcelée jour et nuit, cette dernière tente d’empêcher la secte islamiste de pénétrer sur son territoire.
L’armée nigériane a affirmé, mercredi, avoir tué 300 combattants de Boko Haram lors de la bataille pour le contrôle de la ville-garnison de Monguno dans l’État de Borno. Le Cameroun déjoue quant à lui quotidiennement des attaques.
Plusieurs dizaines de Nigériens soupçonnés d’être liés à Boko Haram ont été arrêtés près de Zinder, dans le sud du Niger, depuis le début des attaques lancées par le groupe islamiste dans le pays, a-t-on appris de source officielle.
Rien ne va plus entre le Nigeria et les pays frontaliers, qui reprochent à Abuja de laisser Boko Haram essaimer dans toute la région. Du coup, Tchad, Niger, et Cameroun se mobilisent en dépit de la passivité apparente d’Abuja.
Corruption, désertions, exactions… Les forces nigérianes se sont littéralement délitées face à la montée en puissance de Boko Haram. Loin de faire partie de la solution, elles sont aujourd’hui l’une des composantes de la crise qui ensanglante le pays.
La lutte contre Boko Haram est LE sujet du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine qui se tient du 30 au 31 janvier à Addis-Abeba. Dernières nouvelles du front.
Le monstre grandit aux confins du Nigeria. Villes et villages tombent les uns après les autres, toujours dans le sang, et personne ne paraît en mesure d’arrêter les islamistes armés. Ni le Cameroun, ni le Tchad, ni le Niger ne sont plus à l’abri.
Dans une mise en scène vidéo dont il est coutumier, Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram, a défié les pays voisins du Nigeria de l’attaquer, au moment où ceux-ci se sont réunis à Niamey pour discuter des moyens d’unir leurs forces contre le groupe islamiste.
L’Assemblée nationale tchadienne a autorisé vendredi à l’unanimité l’envoi de soldats tchadiens au Cameroun et au Nigeria pour lutter contre le groupe islamiste Boko Haram. De quoi redynamiser la coopération régionale ?
Engagé début 2013 dans le Nord-Mali aux côtés de l’armée française, le Tchad va envoyer des troupes chez son voisin camerounais pour l’aider à combattre les islamistes nigérians de Boko Haram, ont annoncé les autorités des deux pays.
Amnesty International a récupéré les images satellites des villes de Baga et Doron Baga avant et après les derniers raids de Boko Haram dans la région début janvier. L’ampleur des destructions révèle l’horreur de la « pire attaque » jamais menée par l’organisation islamiste.
Les attaques à répétition de Boko Haram dans le nord du Cameroun inquiètent les autorités et terrorisent la population locale. Les militaires et les membres des forces de sécurité attendent plus de moyens pour lutter contre le groupe terroriste. Voire un soutien de l’étranger…
Une semaine après la prise de Baga, dans l’extrême nord-est du Nigeria, les islamistes de Boko Haram ont attaqué lundi une base de l’armée camerounaise à Kolofata.
Des combattants du groupe islamiste nigérian Boko Haram ont lancé lundi une attaque contre une base militaire du quartier administratif de Kolofata, dans le nord-est du Cameroun. Les habitants ont fui et aucun bilan n’était disponible à la mi-journée.
Des tirs, des hurlements, puis une fuite nocturne à travers la brousse jonchée de cadavres. Yanaye Grema est resté terré trois jours pendant que les combattants de Boko Haram ravageaient sa ville de Baga sur les rives nigérianes du lac Tchad.
Après la conquête le week-end dernier de la base militaire stratégique de Baga, dans le nord-est du Nigeria, Boko Haram menace désormais les frontières du Niger, du Tchad et du Cameroun, faisant craindre un embrasement régional. Retour sur un événement retentissant qui a trois premières conséquences directes sur la démocratie nigériane et sur toute la sous-région.
L’extension du groupe islamiste armé Boko Haram inquiète désormais au plus haut point les autorités nigériennes. Selon le maire d’une localité proche de la frontière nigériane, le drapeau noir des islamistes est visible et l’influence du groupe sur la population se fait sentir.
La base militaire stratégique de Baga, au bord du lac Tchad, est tombée samedi matin entre les mains de Boko Haram. Un véritable coup dur pour l’armée nigériane qui multiplie les revers face au groupe islamiste. Explication en trois points.
Les soldats camerounais positionnés à Amchidé, à la frontière avec le Nigeria, ont répliqué à une attaque de Boko Haram mercredi, tuant 116 islamistes, a déclaré le ministère de la Défense, qui a également fait état d’un mort côté camerounais.
C’est un conflit bâtard, contre un ennemi qui se joue des frontières et qui a fait de l’Extrême-Nord sa base arrière. Personne ne sait même quand il a commencé. L’État camerounais a fini par se donner les moyens de riposter. Pas question d’être le maillon faible dans la lutte contre Boko Haram.
Ils seraient déjà plusieurs centaines. Difficile pourtant de savoir qui sont vraiment ces apprentis jihadistes qui viennent grossir en masse les rangs de l’insurrection islamiste.