Boko Haram est un groupe terroriste salafiste et jihadiste présent en Afrique de l’Ouest. Le mouvement a été créé dans le nord-est du Nigeria, à Maiduguri, en 2002, par Mohamed Yusuf. D’abord qualifié de secte prônant un islam radical et rigoriste, il s’est ensuite rapproché d’Al-Qaïda puis de l’État islamique. Depuis 2009, il est dirigé par Abubakar Shekau.
Le Niger a décrété vendredi 30 novembre l’état d’urgence dans trois départements du sud-ouest, voisins du Burkina et souvent victimes d’attaques meurtrières «de groupes terroristes», selon un communiqué du gouvernement.
Les présidents du Nigeria, du Niger et du Tchad, ainsi que le Premier ministre camerounais, étaient réunis jeudi 29 novembre à N’Djamena pour un mini-sommet consacré à la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram, dont les attaques se sont récemment intensifiées dans la région du lac Tchad.
Depuis plusieurs semaines, les attaques attribuées à Boko Haram se multiplient dans le bassin du lac Tchad, notamment dans la zone frontalière entre le Niger et le Nigeria. Une recrudescence qui s’explique par la redistribution des rôles au sein du groupe jihadiste. Décryptage.
Le président Muhammadu Buhari se rend ce mercredi à Maiduguri, aux avant-postes de la guerre contre le groupe jihadiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, où les attaques d’envergure contre l’armée se sont multipliées ces derniers mois.
Huit civils ont été tués dans la nuit du 21 au 22 novembre au cours d’une attaque attribuée au groupe islamiste Boko Haram contre le camp de Foraco, société française de forage, dans le sud-est du Niger, près de la frontière avec le Nigeria.
Des jihadistes du groupe Boko Haram ont tué 44 soldats dans des attaques de bases militaires et neuf agriculteurs dans le nord-est du Nigeria depuis ce week-end, dans une nouvelle démonstration de force à trois mois de l’élection présidentielle.
Abubakar Shekau, chef de l’une des factions des islamistes de Boko Haram, a revendiqué une série d’attaques dans le nord-est du Nigeria dans un nouveau message vidéo reçu vendredi par l’AFP.
Soixante-dix neuf enfants enlevés le 5 novembre dans une école protestante de Bamenda, dans la région anglophone du Nord-Ouest du Cameroun en proie à des troubles séparatistes, ont été libérés, a annoncé mercredi Issa Bakary Tchiroma, ministre camerounais de la Communication.
Les forces de l’ordre nigérianes ont tiré à balles réelles sur les manifestants d’un groupe chiite le 30 octobre à Abuja, alors qu’au moins six personnes ont été tuées dans une répression brutale en trois jours.
Les jihadistes de Boko Haram ont lancé une importante attaque contre une base militaire dans le nord-est du pays, tuant un soldat, ont annoncé dimanche des responsables de la défense.
La construction d’un canal pour renflouer le lac Tchad aurait, selon le chercheur, pour inconvénient d’inonder les quartiers pauvres de N’Djamena, de dévaster l’agriculture locale et de permettre aux jihadistes de se cacher encore plus facilement dans de vastes étendues d’eau.
Une deuxième humanitaire de la Croix-Rouge internationale enlevée par Boko Haram a été tuée par le groupe jihadiste dans le nord-est du Nigeria en l’espace d’un mois. Des dizaines de personnes se sont rassemblées à Abuja le 16 octobre, en hommage à la jeune femme assassinée.
Dans la partie orientale du pays, les attaques des groupes jihadistes se multiplient. Comment l’armée, déjà engagée dans le Nord, compte-t-elle y faire face ?
L’Est du Burkina Faso est en proie à une recrudescence d’attaques depuis le début de l’année. Le gouvernement affirme avoir déployé des moyens supplémentaires face à une nébuleuse dont les motivations restent encore floues.
Les combattants de la faction de Boko Haram de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont multiplié ces dernières semaines les attaques contre l’armée nigériane et les civils. Une recrudescence qui pourrait s’expliquer par la mort de Mamman Nur, numéro 2 de l’organisation considéré comme « modéré ».
Les jihadistes de Boko Haram ont pris une ville du nord-est du Nigeria après avoir occupé et mis à sac une base militaire, ont annoncé samedi des responsables locaux et des sources sécuritaires.
Si le conflit a baissé d’intensité, la lutte entre l’armée camerounaise et les terroristes de Boko Haram reste meurtrière et se poursuit le long de la frontière avec le Nigeria. Comment la stratégie des terroristes a-t-elle évolué cette dernière année ? Quelles conséquences cette guérilla a-t-elle sur les populations ? Réponses en infographie.
Les Nations unies, dont les observateurs n’ont pas accès aux régions anglophones du Cameroun, s’inquiètent « d’informations persistantes » faisant état de violences et atteintes aux droits de l’homme commises par « des éléments armés » et « les forces gouvernementales » dans le pays.
Dix-huit personnes ont été tuées jeudi soir du côté tchadien du lac Tchad par des hommes identifiés comme appartenant au groupe jihadiste Boko Haram, a-t-on appris dimanche de source sécuritaire.
L’armée du Niger a annoncé samedi avoir tué « dix terroristes », après avoir repoussé une attaque d’une de ses positions par le groupe jihadiste Boko Haram dans le sud-est du pays, proche du Nigeria.
Quatre soldats camerounais ont été arrêtés après la diffusion d’une vidéo devenue virale montrant de présumés membres de l’armée exécutant sommairement deux femmes et leurs deux enfants, accusés d’être des jihadistes de Boko Haram.
Des combattants de Boko Haram ont pris ce weekend une importante base militaire au terme d’affrontements musclés et tendu une embuscade à des soldats dans deux attaques témoignant de l’emprise des jihadistes dans le nord-est du Nigeria.
Vingt-trois soldats nigérians sont portés disparus après être tombés dans une embuscade du groupe jihadiste Boko Haram dans le nord-est du pays, ont annoncé samedi une sources militaires et une autre proche des milices progouvernementales.
Au moins 31 personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche dans un double attentat suicide perpétré par des membres présumés du groupe islamiste nigérian Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, ont indiqué à l’AFP des responsables locaux.
Considérant que certains médias n’avaient pas correctement retranscrit son entretien du 17 mai avec Paul Biya, Peter Henry Barlerin, l’ambassadeur des États-Unis au Cameroun depuis décembre 2017, a diffusé en ligne les propos qu’il a tenus à l’endroit du président.
Quatre agents de l’Etat, un militaire et un civil, ont été tués dans une attaque d’un poste de contrôle de l’armée tchadienne sur une île du lac Tchad dans la nuit de samedi à dimanche, a appris l’AFP de source militaire.
Au lendemain du double attentat qui a endeuillé mardi Mubi, dans le nord-est du Nigeria, des employés du cimetière de la ville ont affirmé à l’AFP avoir enterré 86 personnes. Le bilan avancé par les autorités est bien inférieur.
Avec son nouveau roman, « Loin de Douala », le Camerounais Max Lobe défend un retour aux sujets du quotidien. Sans pour autant ignorer le terrorisme, la guerre ou la pauvreté.