Boko Haram est un groupe terroriste salafiste et jihadiste présent en Afrique de l’Ouest. Le mouvement a été créé dans le nord-est du Nigeria, à Maiduguri, en 2002, par Mohamed Yusuf. D’abord qualifié de secte prônant un islam radical et rigoriste, il s’est ensuite rapproché d’Al-Qaïda puis de l’État islamique. Depuis 2009, il est dirigé par Abubakar Shekau.
Le président nigérian Muhammadu Buhari, qui rencontre lundi le président américain Donald Trump, est le premier dirigeant africain reçu par l’administration Trump à la Maison Blanche, pour une visite qui sera essentiellement axée sur les les problèmes de sécurité et d’économie.
Trop souvent réservée aux seuls cercles universitaires ou spécialisés, Marc-Antoine Pérouse de Montclos propose dans un livre une analyse sérieuse et conséquente sur le jihadisme en Afrique. En multipliant les angles d’attaque, le politiste français et connaisseur du Nigeria dépassionne le sujet et le rend compréhensible dans toute sa subtilité, loin des lieux communs souvent empreints de culturalisme.
Au moins quatre fidèles ont été tués dans un double attentat-suicide à l’intérieur d’une mosquée dans le nord-est du Nigeria, où le groupe islamiste Boko Haram mènent une insurrection sanglante.
Lors de la troisième journée d’audience du procès de 29 prévenus pour « actes de terrorisme » de 29 prévenus, d’une ampleur inédite au Sénégal, l’une des épouses de l’un des principaux accusés a affirmé être au centre de mouvements de fonds pour le compte du réseau jihadiste présumé, en lien avec Boko Haram au Nigeria.
Un soldat tchadien et vingt membres du groupe jihadiste nigérian Boko Haram ont été tués vendredi au cours d’un affrontement dans la région du lac Tchad, a appris samedi l’AFP de source militaire tchadienne.
Le président nigérian Muhammadu Buhari a reçu vendredi les écolières de Dapchi, libérées par le groupe Boko Haram, au cours d’une réunion ternie par l’absence de l’une d’entre elles, une chrétienne, toujours retenue par le groupe pour avoir refusé de se convertir à l’islam.
Au lendemain de leur libération soudaine mercredi, les 104 écolières kidnappées à Dapchi, dans le nord-est du Nigeria par le groupe jihadiste Boko Haram, ont été reçues à Abuja. Elles doivent rencontrer ce vendredi le président Muhammadu Buhari.
La libération d’une centaine de jeunes filles de Dapchi mercredi, près d’un mois après leur enlèvement par Boko Haram, interroge sur les intentions et l’état du groupe jihadiste. Cette récente libération ne témoigne pas pour autant d’un réel recul du groupe, analyse le politologue Marc-Antoine Pérouse de Montclos.
Les autorités nigérianes ont annoncé la libération de 104 écolières de Dapchi (État de Yobe) ce mercredi matin après un mois de captivité au sein de Boko Haram. Parmi les 110 jeunes filles enlevées le 19 février dernier, certaines seraient décédées.
Pour le chercheur et politologue français Jean-François Bayart, la dimension religieuse est secondaire dans le développement des mouvements jihadistes en Afrique. Les racines du mal seraient surtout sociales.
Les Nigérians croyaient avoir élu un homme à poigne. À un an de la présidentielle, ils déchantent. Au point qu’on se demande s’il pourra briguer un second mandat.
Une suspension de l’aide humanitaire a été prolongée dans une localité du nord-est du Nigeria où trois employés nigérians de l’ONU ont été tués au début du mois lors d’un raid des islamistes du groupe Boko Haram, a rapporté samedi l’ONG Médecins sans frontières (MSF).
Une conférence internationale sur la sauvegarde du lac Tchad s’est achevée mercredi à Abuja, au Nigeria. Les discussions sur l’avenir de ce bassin menacé par l’insécurité et la sécheresse, ont été marquées par la relance du projet controversé de remplissage du lac par transfert des eaux du bassin du Congo. Une entreprise colossale, envisagée de longue date, mais qui divise.
Un an après le lancement du programme de développement de la ville, certains chantiers sont à l’arrêt. Toutefois, la capitale de l’Aïr retrouve peu à peu sa dynamique et son âme.
Une semaine après l’attaque par Boko Haram d’une école à Datchi, dans le nord-est du Nigeria, des dizaines de jeunes filles sont toujours portées disparues. Le président nigérian Muhammadu Buhari a reconnu lundi 26 février qu’elles avaient été « enlevées ».
Après six jours de silence et de confusion, le gouvernement nigérian a finalement confirmé dimanche la disparition de 110 jeunes filles à Dapchi, dans le nord-est du pays, après l’attaque de leur école par des membres supposés du groupe jihadiste Boko Haram.
La justice nigériane a libéré 475 nouveaux membres présumés de Boko Haram au terme de procès de masse où la majorité des personnes inculpées n’ont pu être condamnées faute de preuves suffisantes, a annoncé dimanche le ministère de la Justice.
Trois kamikazes se sont fait exploser sur un marché aux poissons de Konduga, dans le nord-est du Nigeria, tuant 19 personnes dans un attentat imputé à Boko Haram, ont déclaré samedi des miliciens luttant contre le groupe islamiste.
La ville de Maiduguri, dans le nord du pays, a de nouveau été frappée par un double attentat suicide meurtrier attribué à Boko Haram, mercredi. Par ailleurs, à Kaduna, dans le centre du Nigeria, deux Américains et deux Canadiens ont été enlevés par un groupe armé non identifié qui a également tué deux policiers.
Acquitté le 28 décembre dernier, l’ancien maire de Fotokol a été libéré ce jeudi soir après trois ans de détention. Moussa Ramat avait été interpellé en septembre 2014 par les autorités camerounaises, qui l’accusaient de collusion avec le groupe jihadiste Boko Haram.
Visage historique du groupe terroriste nigérian Boko Haram, qui sévit dans la région du Lac Tchad, Abubakar Shekau s’est exprimé dans une vidéo envoyée lundi à l’AFP.
Forcées de fuir leur village face aux attaques de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun, les populations se retrouvent souvent sans papiers, détruits ou perdus en quittant leur foyer. Sans moyen de justifier leur identité, ils risquent l’apatridie. Reportage au camp de déplacés internes de Zamaï.
Un civil a été tué et 28 autres blessés dans un attentat suicide dimanche à Bia, un village près de Kolofata dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun où les attaques du groupe jihadiste Boko Haram sont fréquentes, a appris l’AFP de sources concordantes.
Depuis plusieurs mois, les raids menés sur les villages, les attentats-suicide ou les attaques menées par le groupe jihadiste Boko Haram contre l’armée nigériane, se sont multipliés dans le nord-est du Nigéria, région dévastée par huit années de conflit.
Le tribunal militaire de Yaoundé a réduit ce jeudi en appel la peine d’Ahmed Abba à 24 mois de prison ferme. Accusé d’avoir collaboré avec les jihadistes de Boko Haram, le journaliste de RFI avait été condamné en première instance à 10 ans de prison.
Au Nigeria, plusieurs gouverneurs se sont opposés au projet du gouvernement d’octroyer un milliard de dollars supplémentaires, générés par les fonds d’excédents pétroliers, pour aider à la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram, dans le nord-est du pays.
Comme pour dire l’indicible historique, la maison du fondateur de Boko Haram pourrait devenir un lieu de témoignage et d’édification. Danger de la sanctuarisation ?
À quelques kilomètres de la frontière avec le Nigeria, le camp de réfugiés de Minawao, au Cameroun, accueille de nombreuses victimes des exactions commises par la secte islamiste Boko Haram. Si le pire est derrière eux, leurs souvenirs continuent de les hanter. Reportage.
Au moins trois soldats nigérians et un milicien ont été tués et dix autres soldats blessés dans une embuscade tendue par Boko Haram aux abords de la forêt de Sambisa, dans le nord-est du Nigeria.