Boko Haram est un groupe terroriste salafiste et jihadiste présent en Afrique de l’Ouest. Le mouvement a été créé dans le nord-est du Nigeria, à Maiduguri, en 2002, par Mohamed Yusuf. D’abord qualifié de secte prônant un islam radical et rigoriste, il s’est ensuite rapproché d’Al-Qaïda puis de l’État islamique. Depuis 2009, il est dirigé par Abubakar Shekau.
Cinq enfants ont été tués mardi soir et deux autres blessés dans un attentat-suicide dans l’extrême-nord du Cameroun, en proie à de récurrentes attaques attribuées aux jihadistes nigérians de Boko Haram, a-t-on appris mercredi de sources sécuritaires.
Au moins vingt personnes ont été tuées dans des attaques menées les 29 et 30 octobre par Boko Haram au Nigeria et au Cameroun, deux pays frontaliers du lac Tchad où les actions armées du groupe jihadiste sont fréquentes.
Près de 5 000 Américains dépendant du département de la Défense sont aujourd’hui déployés en Afrique. Militaires ou contractuels civils, ils sont avant tout affectés à la lutte contre le terrorisme, comme au Niger, au Cameroun ou dans la région des Grands lacs. Le point en infographie.
L’annonce a été faite le 15 octobre par le gouverneur de la région de Diffa, située dans le sud-est du Niger et proche du Nigeria. Les Nigériens qui combattent pour le groupe islamiste nigérian Boko Haram ont jusqu’à la fin de l’année pour se repentir.
Volontiers réformiste, aussi à l’aise dans une salle des marchés que dans une mosquée, le puissant émir de Kano, au Nigéria, Lamido Sanusi, a le goût de la polémique. De passage à Paris, il répond aux questions de Jeune Afrique.
Issia, 25 ans et quatre petits frères à charge, rêve de propager la paix dans le monde. Il nous explique comment il gère son argent au quotidien et nous fait part de ses ambitions en tant qu’employé d’ONG dans son pays, le Niger.
Plus de 2 300 membres présumés du groupe jihadiste Boko Haram détenus dans des camps militaires du Nigeria doivent comparaître devant la justice de leur pays à partir du 9 octobre lors de procès inédits qui se tiendront dans le plus grand secret.
A Diffa, dans le sud-est du Niger, les autorités ont lancé une dernière mise en garde contre les commerçants qui fournissent clandestinement des vivres au groupe islamiste nigérian Boko Haram.
Comment Boko Haram communique-t-il ? De Muhammad Yussuf à Abu Musab al-Barnawi, en passant par Abul Qaqa et Abubacar Shekau, la réponse fluctue dans le temps. Le groupe s’est adapté et a subi l’influence d’un maître de la propagande, l’État islamique. Plongée dans la communication des jihadistes nigérians.
Réputé pour sa politique d’accueil pendant des décennies, le Cameroun expulserait à tour de bras les réfugiés nigérians fuyant les exactions du groupe islamiste Boko Haram. D’après les estimations de Human Rights Watch, au moins 100 000 d’entre eux auraient ainsi été renvoyés de force depuis deux ans. Le ministre de la Communication dénonce « les élucubrations d’une ONG ».
Les procès de 1 600 membres présumés du groupe jihadiste nigérian Boko Haram détenus dans des camps militaires à travers le pays commenceront le mois prochain, a annoncé dimanche le ministère de la Justice.
Au moins sept personnes ont été tuées au cours d’une attaque contre un camp de déplacés dans le nord-est du Nigeria menée par des membres du groupe jihadiste Boko Haram, ont annoncé samedi des habitants et des miliciens combattant les rebelles.
Boko Haram a tué huit personnes lors d’une série d’attaques de villages agricoles du nord-est du Nigeria, ont déclaré vendredi à l’AFP des habitants et des miliciens combattant le groupe islamiste.
Le 29 juillet, le Sud-Africain Stephen McGown était libéré des griffes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), après six années de détention au Mali. Comme lui, nombreux sont les civils à avoir fait les frais du business, fort lucratif, de la prise d’otages.
Selon des sources locales, cinq personnes ont été tuées dans une embuscade tendue par le groupe jihadiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria dans la nuit de jeudi 24 à vendredi 25 août, quelques jours après des attentats-suicides perpétrés non loin de là par trois femmes kamikazes à l’entrée d’un camp de déplacés, faisant 28 morts.
Quatre personnes ont trouvé la mort mardi soir dans un attentat-suicide dans une localité de l’extrême-nord du Cameroun. Les quatre victimes sont membres d’un « comité de vigilance » qui collabore avec le gouvernement pour lutter contre Boko Haram.
Les 106 lycéennes de Chibok libérées au cours des derniers mois des mains du groupe jihadiste nigérian Boko Haram feront leur rentrée des classes à l’université en septembre, a annoncé vendredi la ministre nigériane pour le droit des Femmes.
Selon des sources locales 28 personnes ont trouvé la mort et plus de 80 ont été blessées dans un attentat-suicide à 25 kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’État du Borno, dans le nord-est du Nigeria. Trois femmes kamikazes se sont fait exploser mardi dans le district de Konduga, l’un des épicentres des violences commises par le groupe jihadiste Boko Haram depuis que l’armée a forcé les combattants islamistes à décrocher de leur base de la forêt de Sambisa, en décembre dernier.
La présence de Boko Haram dans la zone a plongé les habitants de la région du bassin du Lac Tchad dans une grande insécurité, beaucoup font le choix de l’exil ailleurs dans leur pays ou dans un pays voisin. Jeune Afrique fait le point sur une situation qui n’a de cesse d’évoluer.
Plus d’une cinquantaine de corps ont été retrouvés après une attaque menée mardi 25 juillet par Boko Haram contre une mission pétrolière dans le nord-est du Nigeria. Le bilan n’est pas encore définitif et les circonstances de l’embuscade, encore floues.
Les Etats-Unis ont fait don de 45 millions de dollars (39 millions d’euros) pour assister les réfugiés et déplacés de Boko Haram dans la région de Diffa, dans le sud-est du Niger, frontalier du Nigeria, a annoncé l’ONU vendredi.
Publié le 20 juillet, un rapport d’Amnesty International dénonce des crimes de guerres perpétrés par les forces de sécurité camerounaises dans leur lutte contre Boko Haram. Des personnes accusées sans preuves apparentes seraient ainsi fortement violentées voire torturées à mort, ce que conteste vigoureusement le gouvernement.
Dix-neuf personnes ont été tuées dans le quadruple attentat-suicide perpétré dans la soirée du mardi 11 juillet par des femmes à Maiduguri, la capitale du nord-est du Nigeria, a annoncé la police nigériane qui avait, dans un premier temps, fait état de quinze victimes.
Au moins 14 civils ont été tués et une trentaine blessés dans la nuit de mercredi à jeudi dans un double attentat à Waza, dans le nord du Cameroun. Une zone où les attaques attribuées aux jihadistes nigérians de Boko Haram sont particulièrement fréquentes.
En août 2016, l’UE avait décidé d’octroyer 50 millions d’euros à la Force multinationale mixte dont les soldats (Tchadiens, Nigériens, Camerounais et Nigérians) luttent contre Boko Haram dans le bassin du lac Tchad. « Onze mois plus tard, nous n’avons pas vu un kopeck », se désole un ministre d’un des pays concernés.
Mercredi 5 juillet, dans la région de Diffa, une zone instable dans le sud-est du pays, l’armée nigérienne a tué, par erreur, 14 paysans qu’elle a pris pour des jihadistes de Boko Haram.
Neuf personnes ont été tuées et 37 femmes enlevées dimanche 2 juillet, au cours d’une attaque dans le sud-est du Niger attribuée à des combattants de Boko Haram par les autorités locales.
Des combattants du groupe jihadiste Boko Haram ont été découverts parmi des réfugiés qui venaient de passer du Cameroun au Nigeria, a annoncé samedi à l’AFP le responsable d’un organisme officiel de l’Etat du Borno (nord-est).
Quatre femmes kamikazes se sont faits exploser samedi dans l’extrême-nord du Cameroun, régulièrement la cible d’attaques des jihadistes nigérians de Boko Haram, faisant un mort et deux blessés, a appris l’AFP de sources concordantes.