Boko Haram est un groupe terroriste salafiste et jihadiste présent en Afrique de l’Ouest. Le mouvement a été créé dans le nord-est du Nigeria, à Maiduguri, en 2002, par Mohamed Yusuf. D’abord qualifié de secte prônant un islam radical et rigoriste, il s’est ensuite rapproché d’Al-Qaïda puis de l’État islamique. Depuis 2009, il est dirigé par Abubakar Shekau.
Seize personnes ont été tuées dans une série d’attentats-suicides coordonnés visant Dalori, un camp de déplacés de la région de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria. Une autre attaque menée au même moment dans un village proche n’a pas fait d’autres victimes que les kamikazes.
Deux civils et une kamikaze ont été tués jeudi soir dans un attentat-suicide perpétré dans l’Extrême-Nord du Cameroun, théâtre d’attaques fréquentes du groupe jihadiste nigérian Boko Haram.
L’armée nigériane a annoncé mercredi qu’aucune enquête ou poursuite ne serait engagée contre des hauts gradés, pourtant mis en cause dans un rapport d’Amnesty International pour des exactions commises dans la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram.
Les agriculteurs et pêcheurs déplacés par les attaques de Boko Haram, dans le nord-est du Nigeria, demandent désormais à pouvoir rentrer chez eux et reprendre leur travail, ce qui réduirait les graves pénuries alimentaires de la région.
Quatre personnes ont été égorgées jeudi dans le nord-est du Nigeria en représailles à l’arrestation d’un membre important de Boko Haram, a-t-on appris de sources locales vendredi.
Une trentaine de militaires camerounais engagés dans la lutte contre les insurgés islamistes de Boko Haram ont été arrêtés après avoir manifesté pour le paiement de leurs primes et leur relève, a annoncé lundi soir le ministère de la Défense.
Le gouvernement nigérian a annoncé ce mercredi 17 mai qu’une autre écolière de Chibok, kidnappée il y a plus de trois ans par le groupe jihadiste Boko Haram, avait été retrouvée par l’armée, alors qu’elle fuyait ses ravisseurs.
Malgré la poursuite des négociations pour libérer les écolières de Chibok encore aux mains de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, des parents craignent de ne jamais revoir leurs filles, selon des témoignages recueillis samedi par l’AFP.
Un double attentat-suicide perpétré ce vendredi dans l’extrême-nord du Cameroun, cible d’attaques du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, a fait trois morts dont un civil et six blessés selon des sources de sécurité.
Trois militaires camerounais engagés dans la lutte contre les combattants islamistes de Boko Haram ont été tués lundi et cinq autres blessés dans l’explosion d’une mine dans le nord du pays, a appris l’AFP de sources sécuritaires.
Au Cameroun, le procès du correspondant de RFI Ahmed Abba touche à sa fin. C’est finalement lundi qu’il sera fixé sur son sort. À qui profite ce triste feuilleton judiciaire ?
Le 14 avril 2014, il y a presque jour pour jour trois ans, la secte islamiste Boko Haram enlevait 270 lycéennes à Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Le gouvernement nigerian a annoncé ce jeudi négocier la libération des jeunes filles toujours aux mains du groupe terroriste.
Un Nigérian et deux Marocains, respectivement suspectés de liens avec Boko Haram et le groupe État islamique, ont été arrêtés ces derniers jours dans la capitale sénégalaise.
De violents combats ont éclaté dimanche soir entre l’armée nigérienne et des combattants du groupe terroriste Boko Haram dans le sud-est du Niger près de Gueskérou. Selon un bilan provisoire d’une source sécuritaire de l’AFP, au moins cinquante-sept jihadistes dont un « grand émir » de l’organisation terroriste ont perdu la vie. Du côté de l’armée, on dénombre une dizaine de blessés légers.
Le directeur de la chaire d’études africaines comparées de l’université Mohammed VI Polytechnique publie un nouvel ouvrage, « L’impasse national-libérale. Globalisation et repli identitaire ». Questions-réponses sur un concept composé de deux notions inconciliables… en apparence seulement.
Les islamistes de Boko Haram ont enlevé 22 femmes dans deux attaques distinctes dans le nord-est du Nigeria, a-t-on appris de sources concordantes vendredi.
Cinq attaques suicide coordonnées ont frappé mercredi matin un camp de déplacés à la périphérie de Maiduguri, capitale de l’État du Borno, dans le nord-est du Nigeria. Pour l’heure, les responsables des services d’urgence locaux recensent trois morts et une vingtaine de blessés.
Installés dans le nord du Cameroun par crainte des attaques de Boko Haram, plus de 2 600 réfugiés nigérians ont été expulsés depuis le début de l’année, a dénoncé mardi le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).
Dans une nouvelle vidéo, Abubakar Shekau dénonce les « mensonges » du Cameroun après l’annonce de la mort de 60 islamistes et la libération de 5 000 otages civils.
Des combattants du groupe terroriste Boko Haram ont mené mercredi une attaque contre Magumeri, ville du nord-est du Nigeria, pillant et incendiant des maisons face à des forces de sécurité impuissantes, ont rapporté des habitants jeudi. L’armée indique pour sa part avoir repoussé les assaillants.
En l’espace de deux ans, d’après les chiffres rapportés par l’ONU ce mercredi, 291 civils ont été tués et 143 blessés dans des attaques attribuées au groupe jihadiste Boko Haram, dans la région de Diffa (sud-est du Niger).
Le gouvernement camerounais a indiqué mercredi avoir mené une opération militaire transfrontalière qui aurait abouti à la libération de « plus 5 000 personnes prises en otage » par Boko Haram. « Une soixantaine » de terroristes auraient été tués.
Le groupe islamiste Boko Haram a publié lundi soir sur internet une vidéo mettant en scène une exécution dans le nord-est du Nigeria sur le modèle de la propagande de l’organisation État islamique (EI). Une première depuis que son chef Abubakar Shekau a prêté allégeance à l’EI en mars 2015.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a entamé le 2 mars une visite dans le bassin du lac Tchad afin « d’apporter son plein soutien aux quatre pays affectés par le terrorisme de Boko Haram ». Première étape de ce séjour des quinze ambassadeurs du Conseil : le Cameroun, où la délégation est arrivée jeudi.
Une conférence de donateurs aux victimes du groupe jihadiste Boko Haram au Nigeria et dans les pays voisins du lac Tchad a abouti ce vendredi à Oslo à 672 millions de dollars d’engagement de la part de 14 pays.
Les Nations unies ont besoin de 4,4 milliards de dollars (soit 3,8 milliards d’euros) de financements d’urgence, pour faire face à la famine qui menace le Nigeria, la Somalie, le Soudan du Sud et le Yémen.
Grâce à sa diversification et au dynamisme de son secteur privé, l’économie semble pouvoir éviter la crise. Mais il faut encore développer son industrialisation.