Boko Haram est un groupe terroriste salafiste et jihadiste présent en Afrique de l’Ouest. Le mouvement a été créé dans le nord-est du Nigeria, à Maiduguri, en 2002, par Mohamed Yusuf. D’abord qualifié de secte prônant un islam radical et rigoriste, il s’est ensuite rapproché d’Al-Qaïda puis de l’État islamique. Depuis 2009, il est dirigé par Abubakar Shekau.
Selon son rapport annuel publié lundi, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) estime que 58 millions d’Africains auront besoin d’aide d’urgence en 2017. Or, pour l’année qui s’achève, seulement 52% des appels aux dons de l’ONU ont été financés…
Engagé dans la réforme du secteur pétrolier et dans la lutte contre la corruption, le chef de l’État nigérian doit aussi faire face à l’insécurité grandissante, entre Boko Haram et les attaques de pipelines par les militants du delta du Niger.
La réforme de l’armée et une meilleure coordination avec celles de la région ont fait reculer le groupe islamiste Boko Haram. Mais son éradication est loin d’être acquise.
La force multinationale mixte (FMM) engagée dans la lutte contre Boko Haram a déploré la mort de six de ses hommes, des soldats camerounais, lors d’une attaque du groupe jihadiste ce lundi 21 novembre, dans l’Extrême-Nord du pays.
Vendredi matin, la ville de Maiduguri, capitale de l’État de Borno où sévit Boko Haram depuis sept ans, a été le théâtre de trois attentats suicides successifs. Les forces de sécurité nigérianes font état de six morts, dont quatre du côté des kamikazes, et s’inquiètent de la situation sécuritaire de cette ville stratégique du Nigeria.
Le 17 octobre, après l’attaque manquée d’un commando jihadiste à moto contre la prison de Koutoukalé, à 50 km au nord-ouest de Niamey, deux Gazelle « canon » de l’armée de l’air nigérienne, situés dans la capitale, se sont lancés à la poursuite des assaillants lors de leur repli vers la frontière malienne.
Le terrorisme a fait 10% de morts en moins l’an dernier, notamment en raison du recul du groupe État islamique et de Boko Haram en Irak et au Nigeria, selon l’index du terrorisme mondial. Mais 2015 reste tout de même la deuxième année la plus meurtrière.
Boko Haram fait partie du quotidien des Camerounais, dont l’armée est en guerre contre les jihadistes, dans le nord du pays. Le groupe terroriste a-t-il durablement changé le pays, son économie, son potentiel éducatif ou encore sa capacité militaire ? Éléments de réponse en infographie.
Il a beau être contesté au sein de l’organisation terroriste, le chef de Boko Haram Abubakar Shekau continue de s’exprimer. Dimanche soir, il a assuré dans un message audio que l’élection de Donald Trump à la présidence américaine ne changeait rien à l’attitude de Boko Haram, qui poursuivrait sa guerre de la même façon.
L’ONG Save The Children dévoile un chiffre glaçant ce lundi. Selon ses estimations, jusqu’à 200 enfants de moins de 5 ans risquent de mourir de faim chaque jour dans le nord-est du Nigeria. Principale cause de ce drame humanitaire : les exactions perpétrées par Boko Haram dans la région.
Selon plusieurs sources, un gendarme et un surveillant de prison maliens étaient toujours portés disparus ce lundi après une attaque menée dans la nuit de dimanche à lundi par des jihadistes présumés, dans la localité de Banamba.
Confrontée à la chute du cours du brut et au choc sécuritaire causé par Boko Haram, l’économie tchadienne accuse le coup. Pour sortir de l’impasse, les autorités cherchent des solutions tous azimuts.
Deux soldats ont été tués dans une attaque contre un village du nord-est du Nigeria attribuée au groupe jihadiste Boko Haram, ont rapporté des habitants dimanche.
L’organisation Human Rights Watch (HRW) a accusé lundi des responsables nigérians, notamment des policiers et des soldats, d’avoir abusé de femmes réfugiées dans des camps du nord-est du Nigeria. Il s’agiraient de victimes du groupe jihadiste Boko Haram.
Au moins « 9 personnes ont été tuées et 24 blessées » par deux kamikazes qui se sont fait exploser samedi à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, région en proie à l’insurrection des jihadistes de Boko Haram, ont annoncé samedi les services de secours nigérians sur leur compte Twitter.
La brigade anti-corruption a annoncé l’arrestation ce lundi d’un ancien porte-parole de l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan. Reuden Abati est interrogé dans le cadre d’une enquête sur le détournement présumé de fonds destinés à la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram.
Le tribunal a rejeté la demande d’acquittement du correspondant de RFI, emprisonné pour complicité d’actes terroristes. Même si, un an après son arrestation, aucune preuve n’a été apportée.
Alors que les 21 lycéennes de Chibok libérées jeudi 13 octobre ont retrouvé leur famille dimanche à Abuja, après plus de deux ans entre les mains de la secte islamiste nigériane Boko Haram, les négociations se poursuivent pour en libérer d’autres.
Vingt-une filles faisant partie des lycéennes enlevées par Boko Haram il y a plus de deux ans à Chibok, ont été libérées, selon BBC qui a rapporté jeudi l’information, citant un responsable nigérian.
Un taxi collectif a explosé ce mercredi dans une gare routière à Maiduguri, dans l’État du Borno. Une femme kamikaze se trouvait à bord. Le bilan fait état d’au moins huit morts, et d’une quinzaine de blessés.
Depuis quelques semaines, l’ancien Oubangui-Chari est de nouveau le théâtre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ce regain de violences doit alerter, à plus d’un titre.
Annoncé mort ou grièvement blessé, le chef de Boko Haram Abubakar Shekau a fait une réapparition dans une vidéo dimanche. Dans la foulée, l’armée nigériane l’a qualifié de « fou » et de « malade mental », répliquant à ses provocations en annonçant la mort de 22 jihadistes de Boko Haram dans un raid lancé dimanche.
Quatre soldats tchadiens ont été tués samedi soir près de la frontière avec le Niger dans une attaque attribuée au groupe jihadiste nigérian Boko Haram, a indiqué dimanche à l’AFP une source sécuritaire dans la capitale tchadienne N’Djamena.
Le chef du groupe jihadiste nigérian Boko Haram, Abubakar Shekau, a diffusé dans la nuit de samedi à dimanche une nouvelle vidéo dans laquelle il dit aller parfaitement bien, fustigeant des déclarations de l’armée nigériane qui avait annoncé l’avoir grièvement blessé le mois dernier.
Trois civils ont été tués mercredi soir dans un attentat-suicide perpétré dans une localité de l’Extrême-Nord du Cameroun, cible d’attaques récurrentes attribuées aux islamistes nigérians de Boko Haram, a appris l’AFP de sources concordantes.
Les élèves de l’école de Chibok, où avait eu lieu l’enlèvement de plus de 200 lycéennes par les jihadistes de Boko Haram il y a deux ans, pourront retourner en classe le mois prochain, ont assuré les autorités nigérianes.
Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique nigérien a accordé un entretien à Jeune Afrique, à l’occasion duquel il s’est montré confiant dans la capacité de l’armée à mettre à bas la secte islamiste.
Dans la dernière vidéo du groupe armé Boko Haram, diffusée dans la nuit de mardi à mercredi, son ex-commandant officiel Abubakar Shekau n’apparaît à aucun moment. Suffisant pour donner raison à l’armée nigériane, qui avait affirmé l’avoir grièvement blessé dans un bombardement ?
Sept soldats nigériens ont été tués et huit blessés entre le jeudi 8 septembre et le lundi 12 par le groupe islamiste Boko Haram dans la région de Diffa, au sud-est du Niger, frontalière du Nigeria, a indiqué mardi soir l’armée nigérienne.