Si le Maroc, candidat à l’organisation de la Coupe du monde de football 2026, a quatre mois pour s’imposer face aux États-Unis, au Canada et au Mexique, le royaume place ses pions et pourrait attirer des voix en sa faveur, analyse Pascal Boniface, spécialiste en géopolitique du sport.
Alors que Joseph-Antoine Bell, ancien gardien de l’équipe de football camerounaise, annonce à demi-mot sa candidature à la prochaine élection de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), le faible niveau de l’équipe locale se justifie, selon lui, par l’emprise politique.
Le torchon brûlait depuis plusieurs mois entre Kheireddine Zetchi, le président de la Fédération algérienne de football (FAF) et Mahfoud Kerbadj, le patron de la Ligue de football professionnel (LFP). Depuis que la première a retiré l’organisation des compétitions à la LFP, le divorce est bien réel.
Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), a débuté au Maroc ce 13 janvier. Il se déroule jusqu’au 4 février. L’occasion d’observer quelques-uns des sélectionneurs parmi les seize concernés.
Alors qu’une délégation de la Confédération africaine de football (CAF) a commencé ce vendredi une première mission d’inspection au Cameroun, où doit se tenir en 2019 la prochaine Coupe d’Afrique des nations, une polémique enfle dans le pays sur la construction du stade d’Olembé, qui devrait accueillir la compétition.
La Confédération africaine de football (CAF) veut collaborer avec le Centre de droit et d’économie du sport (CDES), en France, pour que d’anciens joueurs africains puissent bénéficier d’une formation en administration et gouvernance du football.
Samedi soir, le FUS Rabat tentera de se qualifier pour la finale de la Coupe de la CAF face au TP Mazembe, le tenant du titre (0-1 à l’aller). Walid Regragui, le jeune entraîneur marocain (42 ans), sait que la mission s’annonce difficile. Mais aussi que son équipe a remporté tous ses matchs continentaux cette année à domicile.
Hérita Ilunga, ancien capitaine de RDC qui a mis un terme à sa carrière en 2016, a été nommé en septembre dernier membre de la commission en charge de la formation et du développement du football africain au sein de la Confédération Africaine de Football (CAF). Il répond aux questions de Jeune Afrique.
La candidature du royaume a finalement été retenue pour abriter l’édition 2018 du Championnat d’Afrique des nations, après le retrait de l’organisation au Kenya. Un tour de chauffe pour le Maroc, qui a l’ambition d’organiser la prochaine CAN et le Mondial 2026.
Depuis que la Confédération africaine de football a décidé que le Kenya ne serait finalement pas l’organisateur du Chan 2018, le Maroc se trouve désormais en pole position pour accueillir ce championnat. Mais la décision politique n’a pas encore été prise.
Alors qu’Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football, a créé la polémique en évoquant la non préparation présumée du Cameroun concernant l’organisation de la CAN 2019, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) lui répond. Tombi A Roko estime au contraire que son pays est largement dans les temps.
Après la déclaration de Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football, sur la non préparation présumée du Cameroun à organiser la CAN 2019, c’est au tour du président camerounais Paul Biya de réagir pour s’engager personnellement à la réussite de la compétition.
Dans un tweet publié le 25 juillet, le journaliste algérien Hafid Derradji (BeInsport) assurait que la Confédération africaine de football (CAF) était sur le point d’annoncer que la CAN 2019, prévue au Cameroun, aurait finalement lieu au Maroc. Une information démentie auprès de Jeune Afrique par des membres de la CAF.
Dès son premier grand raout, le nouveau patron du football africain a annoncé un bouleversement de la Coupe d’Afrique des Nations, qui réunira 24 nations dès juin 2019.
En vue de la Coupe du Monde 2026 qui réunira 48 équipes, la Fifa a recommandé ce jeudi 30 mars « un modèle de répartition des places » pour chacune des six confédérations mondiales. Dans cette configuration, la Confédération Africaine de Football (CAF) serait désormais représentée par neuf équipes, contre cinq actuellement.
Soutenu par le royaume au moment de son élection, Ahmad Ahmad, fraîchement élu à la tête de la Confédération africaine de football, est venu remercier ses camarades marocains. Avec, en ligne de mire, l’organisation de la Coupe du Monde 2026 au Maroc.
Il ne l’avait pas vue venir. Après trois décennies de règne marqué par de nombreux abus de pouvoir, le président de la Confédération africaine de football a été mis sur la touche par un Petit Poucet, le Malgache Ahmad Ahmad.
Après vingt-neuf ans de présence ininterrompue à la présidence de la CAF, le Camerounais Issa Hayatou (70 ans) a été battu le 16 mars dernier par le Malgache Ahmad Ahmad. L’occasion de revenir sur le bilan du désormais ex-président. Avec du bon et du moins bon.
Personne, ou presque, n’aurait parié sur lui. Mais en militant pour un nouveau mode de gouvernance, le patron de la fédération malgache a remporté une large victoire.
Pendant près de trente ans, Issa Hayatou a dirigé, d’une main de fer, le football africain. Un trop long règne, que Jeune Afrique a suivi de près, de son élection surprise, en mars 1988 à Casablanca, à sa chute, ce 16 mars à Addis-Abeba, au terme de sept mandats
La commission de discipline de la Fédération internationale de football (Fifa) a décidé de suspendre à vie l’arbitre ghanéen Joseph Odartei Lamptey pour « manipulation du match », a indiqué lundi l’institution dans un communiqué.
Occupé à préparer les matchs amicaux en Égypte contre la Libye (24 mars) et les Pharaons (28 mars), Claude Le Roy, le sélectionneur du Togo, a pris quelques minutes pour revenir sur la défaite historique d’Issa Hayatou le 16 mars, lors de l’élection du président de la CAF.
Désigné en 2014 comme pays organisateur du Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2018, le Kenya est très en retard sur le cahier des charges, alors que cette compétition réservée aux footballeurs évoluant en Afrique doit débuter en janvier prochain.
Ancien ministre malgache des Sports puis de la Pêche, Ahmad Ahmad, nouveau président de la Confédération africaine de football (CAF), est présenté comme un homme plutôt discret. Mais efficace…
Le Camerounais Issa Hayatou, en poste depuis près de 30 ans, cède sa place au Malgache Ahmad Ahmad. Celui-ci a été élu mercredi président de la Confédération africaine de football pour un mandat de quatre ans, lors d’une assemblée générale à Addis Abeba.