Prix du robusta multiplié par trois en deux ans, la tonne de cacao à plus de 10 000 dollars… Au-delà des challenges immédiats qu’elle pose sur le continent, l’envolée des prix des matières premières pourra-t-elle être source d’opportunités pour l’industrie agroalimentaire ?
Le modèle de café-restaurant de Java House a conquis la classe moyenne d’Afrique de l’Est. Déjà implantée au Kenya, en Ouganda et au Rwanda, l’enseigne ne compte pas s’arrêter là.
Au-delà de ses activités militaires aux côtés des forces armées centrafricaines ou maliennes, le groupe de mercenaires russe a ouvert un autre front, économique celui-là. Avec à la clé des profits faramineux. Enquête sur une multinationale d’un nouveau genre.
De la récolte à l’exportation vers Dubaï, le groupe Wagner a pris le contrôle du secteur diamantaire centrafricain. Intimidation des exploitants locaux, soutien du gouvernement, alliance avec les réseaux libanais… Plongée dans les arcanes d’un business aussi opaque qu’inquiétant.
Quelle stratégie le continent doit-il adopter pour préserver l’environnement sans pour autant entraver son développement ? C’est l’une des questions abordées au One Forest Summit, qui s’est tenu les 1er et 2 mars à Libreville.
Le manque de lait et de café est emblématique d’une situation qui inquiète les dirigeants et la population. Pour les leaders de ces deux marchés, une seule solution : la libéralisation.
Nouveaux vergers, certification internationale, transformation… Les filières cacao et café congolaises sont en plein redéploiement, misant sur la qualité pour augmenter la valeur ajoutée. Une stratégie proche du modèle ivoirien.
Principales sources de devises du pays et essentielles dans sa stratégie de relance, les filières théicoles et caféicoles du Burundi font référence dans le monde pour la qualité de leurs produits. Reste à les faire connaître davantage.
Source de revenus pour 25 millions de producteurs dans le monde, la filière du café est confrontée à des enjeux sociaux et environnementaux qui lui ont valu d’être particulièrement investie par les certifications et labels associés à des améliorations sociétales.
Partenaires commerciaux naturels, le Nigeria et le Cameroun partagent plus de 1 500 km de frontière. Côté camerounais, la ligne de démarcation passe notamment dans la région du Sud-Ouest, en proie aux affrontements entre militaires et sécessionnistes.
En baisse de 17,26% par rapport à la précédente, la production commercialisée durant la campagne 2016-2017 s’établit à 20 270 tonnes. Selon le Conseil professionnel du cacao et du café (CICC), elle pâtit notamment de l’absence d’investissements et d’un système de commercialisation qui décourage le producteur.
Manque de bateaux et de magasins de stockage, difficultés administratives… À ces explications avancées par le Conseil café-cacao pour justifier les longues files de camions chargés de café devant le port d’Abidjan, les professionnels du secteur en ajoutent d’autres.
Alpha Condé en a fait l’un de ses chantiers prioritaires : développer la culture de café et d’anacarde. L’objectif est à la fois social – développer un secteur à fort besoin de main-d’oeuvre – et économique – faire rentrer des devises dans les caisses de l’État.
Acheter son café au supermarché ? Utiliser des capsules ou des dosettes ? Oubliez si vous souhaitez savourer un vrai caoua. Dans son livre « Culture Café », Christophe Servell, élu meilleur torréfacteur de France en 2015, déplore la domination de l’agro-industrie sur ce marché et défend ce produit du terroir africain.
Réunis lors de l’assemblée générale de l’Organisation interafricaine du café (OIAC), les producteurs africains envisagent la création d’un fonds de 150 millions de dollars pour relancer la filière, dans un contexte où la part du continent dans le commerce mondial du café n’atteint plus que 5 %.
Produit sur les montagnes ivoiriennes, l’Arabusta permet à la Côte d’Ivoire de se démarquer sur le marché très prisé du café. André Braud-Mensah est entrepreneur et veut concurrencer des marques internationales, en proposant un arabusta en capsule. Mais convaincra-t-il aussi le public ivoirien, qui boit surtout du café importé ? Un reportage de « Réussite », l’émission coproduite par le groupe Jeune Afrique, Canal + et Galaxie presse.
Alors que la filiale de Nestlé a ouvert ses premières boutiques au Sénégal, au Gabon, en Côte d’Ivoire et au Ghana, mi-octobre, Ivory Blue, a ouvert sa première boutique au Plateau, le quartier d’affaires d’Abidjan.
Délaissée depuis les années 1990, cette variété de café regagne du terrain sur le continent. Et si cette tendance annonçait une embellie durable pour le secteur ?
Ralentissement de la consommation, mauvaises conditions climatiques, marges en baisse… Pour résister, les gros acheteurs cherchent à avaler de plus petits concurrents et à intégrer la chaîne de production.
Or, pétrole, sucre, café, céréales… Tout (ou presque) se vend et s’achète au niveau mondial depuis la Suisse. Un créneau qui implique des sommes colossales et de nombreux acteurs.
En Ouganda beaucoup de femmes cultivent le café, mais peu sont propriétaires de leurs terres et perçoivent directement leurs revenus. Depuis trois ans, certaines, à l’image de Jennifer Waetteka, ont décidé de se soustraire à la loi coutumière et de s’émanciper. À travers le Café des femmes.
L’entreprise française et le régulateur ivoirien s’associent pour investir 7,5 milliards de F CFA (11,43 millions d’euros) sur cinq ans pour la promotion de la transparence et la protection de la biodiversité dans la culture du cacao en Côte d’Ivoire.
Historien de formation, Hippolyte Courty est devenu contre toute attente torréfacteur. Et célèbre un nectar trop souvent avalé à la va-vite sans en apprécier toutes les saveurs.
La production camerounaise de café a atteint 23 865 tonnes durant la saison 2014/2015, soit une baisse d’environ -27 % sur un an. Les exportations par contre progressent de +8 %.