La filiale de Nestlé a lancé une nouvelle gamme de ses fameuses capsules de café, produit au Soudan du Sud, la troisième implantation de production de l’entreprise suisse en Afrique. En parallèle, ses premières boutiques ont ouvert au Sénégal, au Gabon, en Côte d’Ivoire et au Ghana. Le point sur la stratégie africaine du torréfacteur.
Fermé depuis la mort de son patron, Magdi Abdel Malak, il y a quatre mois, le célèbre Café Riche, situé au 17, Talaat Harb Street, dans le centre du Caire, a rouvert ses portes au début d’octobre.
Du café sud-soudanais va être exporté pour la première fois ce mois-ci dans le cadre d’une initiative à long terme destinée à revitaliser l’industrie du café dans le pays.
La croissance économique et l’émergence d’une classe moyenne urbanisée vont stimuler la demande domestique de café, aujourd’hui neuf fois inférieure (par habitant) en Afrique subsaharienne par rapport à l’Europe, rappelle une note de recherche d’Ecobank.
Dans ce dossier, tour d’horizon de huit PME africaines qui rêvent de conquérir l’Amérique grâce à l’Agoa, accord de libre-échange avec les États-Unis reconduit jusqu’en 2025.
Victoria Crandall, analyste des matières premières agricoles chez Ecobank, décrypte pour « Jeune Afrique » les perspectives du café robusta sur les marchés.
Citant Bruno Koné, l’agence « Reuters » a annoncé le 25 juin la nationalisation des petits opérateurs télécoms. Le ministre ivoirien des Télécoms estime avoir été mal compris et explique son schéma pour aboutir à une fusion.
La Côte d’Ivoire a pris le contrôle des trois opérateurs de téléphonie mobile Green, Comium et Café Mobile, arguant que ces derniers devaient à l’État des taxes et des droits de licence. Le pays envisage de les fusionner en une seule compagnie avant de chercher un partenaire pour pendre une participation majoritaire.
Vieillissement du verger, aléas climatiques, libéralisation mal ficelée, manque d’investisseurs étrangers… Rien ne va plus pour la filière café, qui peine à franchir le cap de l’industrialisation.
Décideurs politiques, acteurs économiques, leaders de la société civile, personnalités des médias et de la culture… Jeune Afrique dresse la liste des figures les plus influentes de la Côte d’Ivoire.
Nestlé, le géant mondial de l’agroalimentaire, s’allie à Olam Cameroun pour s’approvisionner localement et envisage d’intégrer de plus en plus d’ingrédients du terroir dans ses préparations.
L’Afrique est l’un des grands producteurs de café, mais rares sont les Africains qui ont l’habitude de déguster un cappuccino ou un latte. C’est avec ce constat qu’un jeune entrepreneur nigérian a lancé la chaîne Neo, espérant conquérir les grandes villes du continent.
Edward George, directeur de la recherche sur les matières premières agricoles chez Ecobank, revient pour « Jeune Afrique » sur les dernières évolutions des cours du café.
Au début du mois de novembre, le prix de l’arabica a atteint son niveau le plus bas en sept ans. Edward George, directeur de la recherche sur les matières premières agricoles d’Ecobank, analyse son cours pour « Jeune Afrique ».
Le négociant britannique Armajaro va céder ses activités de courtage dans le cacao, le café et le sucre à Ecom Agroindustrial, une maison de négoce familiale basée en Suisse.
La justice ivoirienne a condamné à 20 ans de prison ferme 14 anciens barons de la filière café-cacao. Le verdict du procès, entamé à la fin de la crise postélectorale de 2011, a été rendu mercredi par le palais de justice d’Abidjan-Plateau.
Lieu de rendez-vous de l´élite cosmopolite du Caire, le Café Riche a toujours été au coeur des vicissitudes qui ont ponctué le destin de l´Égypte contemporaine.
Le gestionnaire de fonds néerlandais XSML a réalisé un investissement dans une installation de torréfaction de café en Centrafrique à travers son fonds Central Africa SME (CASF).
Pour son neuvième investissement à l’est du continent, le capital-investisseur Emerging Capital Partners a choisi la chaîne de restauration Nairobi Java House, basée au Kenya.
Pour oublier les années sombres, les autorités camerounaises explorent plusieurs pistes : augmenter la production de cacao, se positionner dans le café haut de gamme et miser sur la transformation locales. Un pari ambitieux.
Les intermédiaires de la filière café-cacao et la Côte d’Ivoire ont finalement trouvé un terrain d’entente. Un fonds de garantie doté de 80 milliards de F CFA sera constitué, comme le proposait l’État.
Le projet de réforme de la filière cacao a été présenté par ses concepteurs à Alassane Ouattara, vendredi. Objectif : assainir le secteur, une condition des bailleurs pour que la Côte d’Ivoire atteigne le point d’achèvement de l’initiative PPTE.
Semences gratuites, encadrement des planteurs, nouveaux outils de financement… Après des années de baisse de la production, l’État camerounais souhaite dépoussiérer le secteur, qui mobilise 600 000 exploitants.
Dans un communiqué, le gouvernement d’Alassane Ouattara a « informé les opérateurs économiques » de « l’arrêt immédiat de toute exportation de café et de cacao ». Par cette mesure, le président élu espère assécher les finances l’appareil d’État ivoirien, toujours contrôlé par le président sortant Laurent Gbagbo.
Déjà discréditée, la télévision d’État a aggravé son cas en suspendant la diffusion de Café noir, un feuilleton populaire au scénario particulièrement sensible. Mais grâce à son acteur principal, Mehran Modiri, la série a été diffusée en DVD dans tout le pays.
Après une vaste opération mains propres au sein des instances dirigeantes de la filière, les autorités sont sur le point de restructurer profondément le secteur.