Chef de l’Église catholique congolaise depuis deux ans, l’archevêque métropolitain de Brazzaville garde un œil vigilant sur l’évolution de son pays. Avec à l’esprit un impératif majeur : lutter contre les injustices sociales. Rencontre.
La note du pape François vient s’ajouter à une longue liste d’actions bienveillantes renforçant malgré elles des campagnes luttant contre les droits des personnes LGBTQI+.
La dernière Assemblée plénière des évêques d’Afrique du Nord se désolidarise de la fronde subsaharienne contre la déclaration vaticane qui suggère de bénir les couples en situation irrégulière.
La décision du Vatican d’autoriser la bénédiction des couples de même sexe a provoqué une levée de bouclier sur le continent. Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a pris la tête de la fronde. L’analyse de François Soudan.
Tous les regards sont braqués sur les groupes radicaux musulmans, très actifs sur le continent. On en oublierait presque que le fondamentalisme chrétien est en plein essor, notamment en Afrique du Sud, au Cameroun, au Bénin ou au Nigeria.
Il y a cinq ans, le 8 décembre 2018, l’Église catholique béatifiait, à Oran, les 19 religieux assassinés par le GIA lors de la décennie noire. Parmi eux, les 7 moines de Tibhirine. En 2016, Jeune Afrique était allé à la rencontre du dernier survivant du massacre, Jean-Pierre Schumacher, décédé en 2021, qui livra un témoignage aussi poignant que désarmant d’espérance.
Fuyant le carcan étouffant d’une Europe coloniale et conservatrice, converti à l’islam, le peintre aux convictions libertaires n’a cessé de chercher la liberté et l’indépendance, sans jamais les trouver vraiment.
À la tête d’Expo City Dubai, le site qui abritera la COP28 en décembre prochain, la ministre d’État émiratie de la Coopération internationale est déterminée à développer les échanges entre les Émirats arabes unis et le continent.
Ce 31 janvier, le souverain pontife débute une tournée africaine qui le conduira en RDC, puis au Soudan du Sud. Une visite très attendue et qui ne s’en annonce pas moins périlleuse.
Kinshasa compte des centaines d’officines évangéliques, dont certaines sont dirigées par des personnalités à la réputation sulfureuse. Face à leurs dérives, les autorités semblent fermer les yeux afin de préserver la paix sociale.
Le pape François est arrivé à Kinshasa le 31 janvier pour un séjour de trois jours, avant de se rendre à Djouba, capitale du Soudan du Sud. Deux visites en forme d’exercices d’équilibriste pour le souverain pontife.
Dans son homélie de Noël, le cardinal Fridolin Ambongo a dénoncé une tentative de dépouiller le clergé de ses biens fonciers, organisée par des « magistrats, généraux et politiciens » congolais…
Les associations et mouvements catholiques sénégalais exigent des excuses après les propos de l’imam Serigne Lamine Sall qui a considéré les catholiques – de même que les francs-maçons et les juifs – de « mécréants ». Des propos qui ont déclenché une très vive polémique.
Alors que plusieurs pays occidentaux ont ouvert des enquêtes sur la pédophilie, le clergé du continent peine à se prononcer et à prendre des décisions. Pour combien de temps encore…
La controverse autour de la désignation de Denis Kadima à la tête de la commission électorale l’a encore montré : les confessions religieuses bénéficient d’un redoutable poids politique en RDC.
Alors que le Premier ministre doit dévoiler son gouvernement d’ici la fin de la semaine, les évêques congolais ont d’ores et déjà prévenu que l’équipe choisie serait attendue au tournant, tant sur sa composition que sur ses priorités.
L’archevêque d’Abidjan s’est inquiété mardi de la montée des tensions à l’approche de la présidentielle. Mgr Jean-Pierre Kutwa estime que le président sortant, candidat à un troisième mandat contesté, ne devrait pas se représenter.
Le pape François a créé treize nouveaux cardinaux, le 5 octobre, dont le Congolais Mgr Fridolin Ambongo Besungu. Un consistoire auquel a assisté l’ensemble de la classe politique congolaise, à l’exception du camp de Joseph Kabila, tant l’archevêque de Kinshasa joue un rôle politique de premier plan en RDC.
Mathilde Edey Gamassou, d’ascendance béninoise, a été choisie pour incarner l’héroïne française Jeanne d’Arc lors des 589e Fêtes johanniques, qui se dérouleront du 29 avril au 8 mai à Orléans, dans le centre de la France. Face aux critiques de certains internautes, l’organisation de l’événement affirme que « l’excellence n’a pas de couleur de peau ».
En nommant Mgr Fridolin Ambongo, un homme d’Église qui ne mâche pas ses mots, archevêque coadjuteur de Kinshasa, où il succédera au cardinal Laurent Monsengwo, le pape François adresse un message de fermeté au président Kabila.
Les récents événements en République démocratique du Congo illustrent le poids de l’Église dans la contestation contre le régime de Joseph Kabila. Un rôle critiqué par les autorités de Kinshasa, qui remettent en cause la légitimité des religieux en matière politique. Pourtant, ces dernières années, les prélats africains ont souvent joué un rôle décisif dans la résolution des crises politiques sur le continent.
D’ici la fin de janvier, une nouvelle très attendue pourrait être annoncée. Le décret de béatification de 19 « martyrs » catholiques tués en Algérie dans les années 1990 lors de la décennie noire – dont les moines de Tibhirine et l’ancien l’évêque d’Oran Pierre Claverie – pourrait être signé.
La répression de la marche des chrétiens organisée dimanche à Kinshasa a déclenché un torrent de réactions choquées ou inquiètes. Dans un communiqué publié ce mardi, le cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, condamne « les agissements de nos prétendus vaillants hommes en uniforme ».
« Chrétiens d’orient, 2 000 ans d’histoire », exposition visible jusqu’au 14 janvier à l’Institut du Monde arabe, révèle la richesse et la diversité des églises chrétiennes d’Orient, au-delà de l’existence fantasmée, et instrumentalisée, d’un groupe « chrétien d’Orient ».
La conférence épiscopale du Mali s’est déclarée inquiète ce 1er octobre après plusieurs attaques commises récemment contre des églises et des chapelles dans le centre du pays.
L’ancien prêtre Jean Ndorimana donne son point de vue sur la situation de l’Église catholique rwandaise, dont il remarque que la vie est toujours largement liée à ses errements durant le génocide et à son implication dans la genèse de l’idéologie raciste qui a conduit au génocide de 1994.