L’Église camerounaise hausse le ton et envisage de porter plainte pour assassinat, un mois et demi après la mort de l’évêque Jean-Marie Benoît Bala. La justice privilégie de son côté la thèse de la noyade.
Deux prêtres ont été enlevés dans la nuit de dimanche à lundi par des hommes armés dans l’est de la République démocratique du Congo. Si l’évêque du diocèse de Beni-Butembo évoque la piste d’un groupe de Maï-Maï, les autorités locales ne privilégient aucune piste pour l’instant.
Condamné en juillet 2016 à trois ans de prison ferme pour « atteinte à la religion musulmane » après un message publié sur Facebook, Slimane Bouhafs, ancien policier converti au christianisme, sera finalement libéré avant d’avoir purgé la totalité de sa peine. Il a obtenu la grâce présidentielle.
Le corps de l’évêque camerounais repêché des eaux du fleuve Sanaga début juin présentait bien des « marques de violence », selon les évêques catholiques camerounais. La conférence épiscopale camerounaise contredit les résultats d’une autopsie et réitère sa « certitude » que le prélat a été « assassiné ».
Scandales financiers, affaires de mœurs, morts suspectes, tribalisme, irrésistible ascension des évangéliques… L’Église d’Afrique souffre en silence. Et pourtant, elle n’a jamais été aussi dynamique. Enquête sur l’autre grande muette.
Scandales financiers, affaires de mœurs, morts suspectes… l’Eglise catholique d’Afrique est parfois impliquée dans des affaires douteuses. Quand justice doit être rendu, qui sanctionne?
Face à la désaffection de leurs ouailles, les paroisses catholiques de RD Congo tentent de stopper l’hémorragie en s’inspirant des rites pratiqués dans les « Églises de réveil ».
L’argent de l’Église catholique a toujours été au centre de vives discussions en Afrique. La nomination de Jean Zerbo à la fonction de cardinal a ressuscité cette polémique.
Dans certaines églises catholiques en Afrique, des évêques sont nommés pour diriger des paroisses desquelles ils sont totalement étrangers. De plus en plus, ce parachutage dérange les fidèles.
Après que le corps sans vie d’un évêque a été repêché au début du mois au Cameroun, Jeune Afrique revient sur la série d’assassinat de prêtres qui frappe le Cameroun.
Au Burundi, comme au Rwanda, l’Eglise catholique a exercé par le passé une influence certaine. A l’heure actuelle, quel est donc l’état du clergé au Burundi ?
Malgré les vœux de chasteté prononcés par les prêtres avant d’accéder à leurs fonctions, certains succombent parfois au péché de chair. Retour sur des mœurs de plus en plus dénoncées.
Le procureur général auprès de la Cour d’appel camerounaise a livré ce mardi les résultats de l’autopsie de l’évêque Jean-Marie Benoît Bala, retrouvé mort dans le fleuve Sanaga le 2 juin dernier. Dans un communiqué, il indique que la noyade est la cause la plus probable du décès. Une conclusion qui vient contredire les allégations des évêques camerounais.
À l’approche du weekend de Pâques, Jacques Bassene, catholique pratiquant de 38 ans, grillardin dans un restaurant de Dakar, nous livre les secrets du ngalakh (ou ngalax).
Pour échapper aux poursuites de la justice, des prêtres accusés de pédophilie ont été exfiltrés du continent avec le concours de leur hiérarchie, ont révélé lundi le site Mediapart et l’émission Cash investigation.
Avec la venue au Maroc de migrants d’Afrique subsaharienne ces dernières années, les églises du royaume sont nettement plus fréquentées qu’auparavant. Certaines ont même rouvert leurs portes.
Créé en 2014, l’institut Al Mowafaqa, à Rabat, accueille des étudiants en théologie chrétienne, majoritairement subsahariens. Et les forme aussi au dialogue interreligieux. Reportage.
L’organisation des obsèques de Magloire Clotaire Coffie, grand maître et fondateur de la Grande Loge de Côte d’Ivoire (GLCI), décédé accidentellement le 29 janvier, plonge la hiérarchie catholique dans l’embarras.
L’enthousiasme provoqué par l’annonce d’excuses officielles de l’Église catholique concernant le génocide des Tutsis est vite retombé : ce n’est pas l’institution, encore moins le Vatican, mais des individus qui auraient failli en 1994.
Après que l’Église rwandaise a présenté ses excuses pour le rôle des catholiques dans le génocide de 1994, le gouvernement a réagi mercredi, estimant que c’était au Vatican de faire son mea culpa.
Alors que se concluait lundi 21 novembre le « Jubilé de la miséricorde » organisé par François, le souverain pontife a donné à tous les prêtres le pouvoir d’absoudre quiconque aurait eu recours ou aidé à un avortement.
L’Église catholique du Rwanda a une nouvelle fois demandé pardon « pour tous les chrétiens » impliqués dans le génocide de 1994, qui a fait environ 800 000 morts, a-t-on appris ce lundi auprès du président de la Commission épiscopale du pays.
Le « vibrant hommage » rendu par l’archevêque de Lomé à Faure Gnassingbé lors d’une messe d’actions de grâce célébrée le 19 octobre, à la suite du sommet de l’UA sur la sécurité maritime, a du mal à passer pour les opposants.
À Abidjan, le père Guy Amessan, enthousiasmé par la musique diffusée lors d’une messe, s’est lancé dans quelques pas de danse. La performance, filmée par un fidèle, a beaucoup amusé les internautes. Et en a énervé quelques autres.
La « lettre pastorale » publiée par les évêques de l’église catholique à l’occasion de la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance du Togo, le 27 avril, anime le débat politique dans le pays. Il faut dire qu’entre l’Église et l’État, les relations sont loin d’être au beau fixe.
L’Afrique, le pape la connaît mal, mais il s’est efforcé de rattraper son retard avant d’y poser le pied pour la première fois, le 25 novembre. L’occasion de dissiper les malentendus qui l’ont parfois opposé à un clergé qui, sur le continent, est réputé conservateur.
Le 18 juin, le pape a rendu publique une encyclique consacrée à l’écologie. Président du Conseil pontifical Justice et Paix, le cardinal ghanéen, qui a participé à l’élaboration du texte, répond à Jeune Afrique.
Berceau du vaudou et fief catholique, le pays est souvent cité en exemple en matière de syncrétisme. Mais les mouvements charismatiques aux pratiques douteuses prolifèrent, au point qu’on ne sait plus à quel saint se vouer.
Le pape François a déclenché dans l’Église catholique une vague de réformes qui, par leur ampleur, évoquent la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev ou le New Deal rooseveltien. C’est en tout cas l’avis de Marco Politi, auteur d’un livre à succès sur le sujet. Interview.