Les droits de douane que le nouveau président des États-Unis a promis d’imposer à la Chine auront un effet limité sur les économies africaines parce que Pékin a choisi de les aider à refinancer leur dette plutôt qu’à stimuler leur croissance.
Enjeu majeur de la campagne présidentielle américaine, l’augmentation des droits de douane sur la Chine pourrait donner un avantage au continent. Mais tout dépendra du renouvellement de l’Agoa prévu en 2025.
Alors que les États-Unis et l’Union européenne s’activent pour prolonger le corridor de Lobito jusqu’en Zambie, la Chine vient de s’engager à réhabiliter le chemin de fer Tazara, qui relie les mines zambiennes au port de Dar es-Salaam.
Le gouvernement congolais a annoncé, mercredi 18 septembre, le démarrage de la construction, en janvier 2025, de son plus grand barrage hydroélectrique à Sounda, dans le sud du pays.
À en croire un sondage réalisé dans 16 pays du continent, les jeunes Africains n’ont plus les mêmes aspirations que leurs aînés. « Accros » à Internet, révulsés par la corruption et de plus en plus influencés par la Chine ou la Russie, ils ont de moins en moins d’appétence pour le modèle démocratique… tout en rêvant de partir vivre en Occident.
L’Afrique ne tirerait que des avantages à adopter une stratégie commune vis-à-vis de Pékin. D’autant qu’en ces temps de ralentissement de la croissance, la Chine a besoin d’affirmer son influence sur le Sud global. L’analyse de François Soudan, au micro de RFI.
Ce qu’il faut retenir du sommet Chine-Afrique, les enjeux de la présidentielle en Algérie, notre enquête sur l’hyperprésidentialisme de Kaïs Saïed en Tunisie, nos informations sur la « tentative d’évasion » sanglante à la prison de Makala en RDC et le nouveau visage de l’immigration africaine en France : voici les cinq infos qu’il ne fallait pas rater cette semaine dans JA.
Promesses d’investissements, partenariats, augmentation des prêts souverains… Après des années de recul, les engagements formulés à l’issue du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) laissent entrevoir un retour de Pékin sur le devant de la scène. Mais qu’en est-il réellement ?
Après un long séjour en Europe en juillet et en août, le président camerounais s’est envolé pour Pékin, où il assiste au Forum sur la coopération sino-africaine (Focac). Un voyage éprouvant, mais dont les enjeux sont de taille.
À Pékin, en marge du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), le chef de la transition guinéenne s’est entretenu avec le président chinois et a affirmé vouloir faire de la Chine un partenaire économique privilégié, en particulier dans le domaine minier.
Alors que Pékin et Abidjan ont noué depuis plusieurs années de solides relations, le vice-président ivoirien, qui représente le chef de l’État Alassane Ouattara au Focac, a estimé qu’elles doivent « évoluer avec le temps » et « répondre aux exigences du futur ».
Le président chinois a promis plus de 50 milliards de dollars de financement sur trois ans aux pays africains. Cette somme vise à renforcer les échanges en infrastructures et commerce entre la deuxième économie mondiale et l’Afrique.
Le pays des Hommes intègres émet son passeport électronique de nouvelle génération sur lequel ne figure plus le sigle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Ultime pied de nez à l’organisation ?
Une vingtaine de dirigeants africains se retrouvent à Pékin pour un sommet qui se tiendra jusqu’au 6 septembre. Et qui se déroulera sur fond de promesses de coopération dans les infrastructures, l’énergie et l’éducation.
Malgré un rebond en 2023, les prêts accordés par la Chine aux pays d’Afrique sont en chute libre. Alors que Pékin accueille les dirigeants du continent du 4 au 6 septembre, que peuvent encore attendre ces derniers de la grand-messe politico-économique ?
Alors que les prêts chinois à destination du continent sont en chute libre, Pékin accueille les dirigeants africains du 4 au 6 septembre, pour la 9e édition du Focac. La directrice du bureau africain de la Cnuced estime que l’Afrique pourrait tirer son épingle du jeu.
Diomaye Faye, Tshisekedi, Oligui Nguema, Sassou Nguesso… Les dirigeants du continent, qui entendent profiter du 9ᵉ Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) pour renforcer leurs liens économiques avec la Chine, se rendront en nombre à Pékin, du 4 au 6 septembre.
Pris en étau entre les attaques terroristes contre ses installations et la fermeture de son pipeline par le Bénin, puis le Niger, le groupe chinois ferme son site « jusqu’à ce que la situation s’améliore ».
Mi-juin, les autorités ivoiriennes ont reçu à Abidjan le vice-président de la société chinoise Catic, avec lequel elles ont finalisé une commande de plusieurs appareils d’attaque.
La dynamique économique de la Chine en Afrique, autrefois caractérisée par de vastes investissements dans les infrastructures et les ressources naturelles, subit les effets d’un ralentissement économique notable. Une occasion pour le continent de clamper la perfusion.
Si la Chine est depuis longtemps présente en Tunisie, beaucoup reste à faire pour transformer Pékin en partenaire majeur du pays. Présent fin mai à Pékin, le chef de l’État n’a pas ménagé ses efforts pour approfondir cette relation, quitte à fâcher ses traditionnels alliés occidentaux.
En tête de l’industrie mondiale de l’atome, la Russie et la Chine entendent marquer de leur empreinte de nouveaux territoires sur le continent africain. Aux dépens de Paris et de Washington.
Algérie, Kenya, Maroc, Rwanda… ces dix dernières années, la Russie a multiplié les partenariats nucléaires sur le continent. Mais que valent-ils vraiment ?
La Côte d’Ivoire a annoncé mardi avoir découvert un premier gisement de coltan (colombite-tantalite), un minerai stratégique notamment pour l’industrie électronique.
Mines, dépendance à l’égard de la Chine, industrialisation, incendie du dépôt pétrolier… Malgré les défis qui persistent, le ministre guinéen du Plan et de la Coopération internationale se félicite de la transformation à l’œuvre dans son pays.
Des « instructeurs français » face au M23 en RDC, tensions entre le Mali et la Mauritanie, soupçons de complot en Côte d’Ivoire, cartographie des prêts chinois accordés à l’Afrique, pénurie de médicaments au Maroc… Notre Brief hebdomadaire sur les articles qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
Pour de nombreuses capitales continentales, les sociétés chinoises ne sont plus l’alpha et l’oméga de l’offre internationale. Un nouveau rapport de force s’installe, tandis que la Chine se veut plus discrète sur le continent, par contrainte économique.
Les routes de la soie changent de voie : Xi Jinping revoit ses ambitions africaines à la baisse. Les prêts chinois accordés au continent n’ont jamais été aussi bas. Ce qui pourrait entraîner de lourdes conséquences pour les pays les plus dépendants des financements de Pékin. Décryptage en infographies.