Mi-juin, les autorités ivoiriennes ont reçu à Abidjan le vice-président de la société chinoise Catic, avec lequel elles ont finalisé une commande de plusieurs appareils d’attaque.
La dynamique économique de la Chine en Afrique, autrefois caractérisée par de vastes investissements dans les infrastructures et les ressources naturelles, subit les effets d’un ralentissement économique notable. Une occasion pour le continent de clamper la perfusion.
Si la Chine est depuis longtemps présente en Tunisie, beaucoup reste à faire pour transformer Pékin en partenaire majeur du pays. Présent fin mai à Pékin, le chef de l’État n’a pas ménagé ses efforts pour approfondir cette relation, quitte à fâcher ses traditionnels alliés occidentaux.
En tête de l’industrie mondiale de l’atome, la Russie et la Chine entendent marquer de leur empreinte de nouveaux territoires sur le continent africain. Aux dépens de Paris et de Washington.
Algérie, Kenya, Maroc, Rwanda… ces dix dernières années, la Russie a multiplié les partenariats nucléaires sur le continent. Mais que valent-ils vraiment ?
La Côte d’Ivoire a annoncé mardi avoir découvert un premier gisement de coltan (colombite-tantalite), un minerai stratégique notamment pour l’industrie électronique.
Mines, dépendance à l’égard de la Chine, industrialisation, incendie du dépôt pétrolier… Malgré les défis qui persistent, le ministre guinéen du Plan et de la Coopération internationale se félicite de la transformation à l’œuvre dans son pays.
Des « instructeurs français » face au M23 en RDC, tensions entre le Mali et la Mauritanie, soupçons de complot en Côte d’Ivoire, cartographie des prêts chinois accordés à l’Afrique, pénurie de médicaments au Maroc… Notre Brief hebdomadaire sur les articles qu’il ne fallait pas manquer cette semaine.
Pour de nombreuses capitales continentales, les sociétés chinoises ne sont plus l’alpha et l’oméga de l’offre internationale. Un nouveau rapport de force s’installe, tandis que la Chine se veut plus discrète sur le continent, par contrainte économique.
Les routes de la soie changent de voie : Xi Jinping revoit ses ambitions africaines à la baisse. Les prêts chinois accordés au continent n’ont jamais été aussi bas. Ce qui pourrait entraîner de lourdes conséquences pour les pays les plus dépendants des financements de Pékin. Décryptage en infographies.
Le géant pétrolier lusophone figure parmi les plus importants débiteurs africains de Pékin. Une position qui place le président angolais, João Lourenço, sous pression.
C’est l’entreprise chinoise Sichuan Road and Bridge Group qui a été choisie pour réaliser la portion centrale du pont de Bizerte. Un chantier important, nouvelle preuve du rapprochement entre Tunis et Pékin.
Malgré la conjoncture défavorable dans le manganèse et les sables minéralisés que le groupe français produit en Afrique, son délégué général pour le continent souligne la bonne tenue de ses opérations et détaille ses investissements à venir.
Toujours visé par les sanctions américaines qu’il est parvenu en partie à contourner, le géant chinois des télécoms lance d’importants investissements sur le continent. Et se positionne, via sa filiale africaine, sur les secteurs et les élites numériques de demain.
L’Europe reste le partenaire particulier du continent. C’est du moins ce que révèle l’enquête « Afrique 2050 » de l’Institut Choiseul, qui a sondé quelque 300 dirigeants parmi 34 pays africains.
Une étude de l’Inspection générale des finances (IGF) avait constaté l’an passé un « important déséquilibre financier » au profit de la Chine. Le président congolais Félix Tshisekedi a depuis renégocié ce contrat minier.
Avec « Black Tea », le réalisateur mauritanien dépeint une histoire d’amour entre une Ivoirienne en exil dans un Canton onirique et un Chinois. Une rencontre sino-africaine comme on en voit peu au cinéma.
Malgré des soupçons de malversations qui entachent encore les activités de l’entreprise, le président du conseil d’administration de la compagnie minière nationale congolaise espère opérer une montée en gamme rapide, avec comme objectif notamment, la transformation locale des minerais.
Selon Cheryl Buss, PDG d’Absa International, l’expansion des États membres des Brics devrait entraîner une augmentation des investissements internationaux en Afrique.
Cette année encore, les gouvernements du monde entier joutent lors du plus grand raout minier d’Afrique pour se présenter comme des partenaires privilégiés des pays du continent. Et ainsi se positionner sur leurs très stratégiques ressources en minerais critiques.
Après huit mois d’âpres discussions avec la partie chinoise, le gouvernement congolais, qui dénonçait un accord déséquilibré, a réussi notamment à arracher la révision à la hausse de l’enveloppe dévolue aux infrastructures.
Escalade des tensions entre Paris et les putschistes du Sahel, montée en puissance des discours complotistes et des malentendus… Pourquoi il est temps de se débarrasser des fantômes et des vieux réflexes de la Françafrique.
Le secrétaire d’État américain débute ce 22 janvier une tournée d’une semaine en Afrique de l’Ouest afin de maintenir l’influence de Washington face à celles, grandissantes, de Pékin et Moscou.
Lors d’une visite à Abidjan, le ministre chinois des Affaires étrangères a exprimé son désir d’« approfondir » la coopération bilatérale et de « contribuer à son développement ». Même son de cloche chez le président ivoirien, Alassane Ouattara.
Pour l’économiste bissau-guinéen, la zone de libre-échange continentale est l’outil clé pour relever les défis de l’Afrique, de l’essor des infrastructures à la création de richesses, en passant par la défense de sa place dans les négociations internationales.
Sur le continent, une volonté politique croissante et des cadres juridiques modernisés font progresser le pouvoir de négociation des pays. Mais le chantier de l’industrialisation, quant à lui, reste entier.
Riche en minerais critiques et stratégiquement située, l’Afrique dispose en théorie de tout pour jouer un rôle clé dans la transition énergétique en cours. Mais la réalité s’avère cependant plus complexe.
L’intégration de nouveaux membres comme l’Éthiopie et l’Égypte au groupe sonne comme une tentative du « Sud global » de trouver un contrepoids à une architecture financière jugée inadaptée.