Soumise à un ralentissement économique d’une ampleur historique et significative, la Chine se trouve dans une position délicate, marquée par une baisse substantielle des échanges commerciaux et une réduction des prêts accordés. Dans cette conjoncture, l’Afrique émerge comme la première victime collatérale.
Pékin est en pole position pour négocier l’accès aux mines avec les gouvernements africains désireux de créer une plus grande valeur ajoutée au niveau local.
Très attendue par le président angolais, João Lourenço, la rencontre avec son homologue américain, Joe Biden, acte le renforcement des relations entre les deux pays. Sans résoudre tous les challenges de la coopération bilatérale.
La communauté internationale doit « agir d’urgence » pour mettre fin à la « catastrophe humanitaire » à Gaza, a déclaré lundi 20 novembre le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à des diplomates de pays arabes et à majorité musulmane.
Ce 10 novembre se tenait, à Riyad, le premier sommet Arabie saoudite-Afrique. Au menu (officiel) un thème économique, et, en filigrane, des sujets politiques.
Le département d’État américain veut un partenariat public-privé pour contrer la domination de Pékin dans ce secteur stratégique. Et tenter de garder la main sur la révolution de l’énergie verte en cours.
Le pays s’apprête à mettre ses deux premiers satellites sur orbite. Et annonce la construction d’une base de lancement, la première sur le continent, en partenariat avec Hong Kong Aerospace Technology.
Ces derniers mois, la diplomatie française a été mise à rude épreuve sur le continent africain. Pour Anas Abdoun, il ne reste quasiment plus rien du prestige d’antan de Paris. Un discrédit qui tient également à l’histoire coloniale du pays.
En entérinant sa volonté d’investir dans le projet de mine de fer mené par Winning Consortium Simandou dans l’est de la Guinée, le géant chinois de l’acier permet à Pékin de sécuriser son approvisionnement.
Le dossier de l’autoroute Est-Ouest est plein de surprises. La première a sans doute été l’attribution d’une tranche des travaux à un prestataire chinois qui ne semblait guère qualifié. Derrière ce choix curieux des autorités algériennes, l’ombre du sulfureux homme d’affaires Pierre Falcone.
Un an après sa nomination, le ministre congolais de l’Économie et des Finances dresse un premier bilan de son action. Au moment où le FMI confirme son soutien au programme en cours.
L’inspecteur général des Finances est en première ligne pour dénoncer la « résistance » des entreprises chinoises dans le cadre du « contrat du siècle » et fait pression pour que les termes en soient renégociés. Jeune Afrique fait le point sur les coulisses de ces discussions « difficiles ».
L’administration Biden a annoncé, le 22 août, jour de l’ouverture du sommet des Brics en Afrique du Sud, vouloir renforcer les capacités de financement du FMI et de la Banque mondiale. Dans sa ligne de mire, les prêts « opaques » consentis par Pékin aux pays en développement, notamment en Afrique.
Le groupe chinois créé en 2006, qui produit les marques Tecno, Infinix et iTel, déjà numéro un en Afrique, fait désormais partie des plus gros fournisseurs de smartphones au monde derrière Samsung, Apple, Xiaomi ou OPPO.
En décidant de restreindre les exportations de deux métaux rares très stratégiques, à la fois pour la transition écologique et pour le développement de la filière numérique, Pékin pousse Bruxelles et Washington à trouver de nouvelles sources d’approvisionnement. Une occasion à ne pas manquer pour le continent.
États-Unis, Chine, France et Israël continuent d’alimenter l’arsenal militaire marocain. Mais de nouveaux concurrents entrent dans la danse, comme l’Inde et le Brésil, qui proposent des équipements moins onéreux.
Accord céréalier, influence géopolitique du Kremlin, conséquences de la rébellion de Wagner… Le sommet organisé par Vladimir Poutine, qui se tient à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet, sera l’occasion pour Moscou de compter ses alliés sur le continent.
Le plus haut responsable de la diplomatie chinoise, Wang Yi, en visite au Kenya, a vanté samedi la partenariat économique « gagnant-gagnant » entre les deux pays, alors que Pékin est accusée d’utiliser son statut de créancier pour arracher des concessions diplomatiques et commerciales.
Les créanciers de Lusaka, dont la Chine, ont accepté de verser une aide financière au premier pays africain en défaut de paiement après la pandémie de Covid-19. Pour les analystes, il convient de considérer cet accord avec un optimisme prudent.
Un accord de partenariat économique a été signé à Nairobi avec l’Union européenne, destination d’environ 20 % des exportations kényanes, dont du thé, du café et des fleurs.
Agacé par les liens qui unissent Moscou et Pretoria, Washington menace de retirer l’Afrique du Sud de la liste des bénéficiaires de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), lequel permet un accès préférentiel au marché américain.
Les ministres des Affaires étrangères du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud sont réunis au Cap pour préparer le prochain sommet des chefs d’État et relancer les ambitions du groupe.
Les pays détenteurs de la dette ghanéenne, France et Chine en tête, ont réussi à s’entendre pour ouvrir des négociations en vue de sa restructuration. De quoi rassurer le Fonds monétaire international, qui a débloqué 3 milliards de dollars.
L’agence de notation Moody’s alerte sur l’arrivée à échéance de certains prêts, notamment chinois, dans un marché où les conditions de financement sont dégradées. Explications.
La guerre en Ukraine et la montée des tensions entre Washington et Pékin font craindre un retour à une situation de guerre froide, marquée par la scission du monde en deux blocs. Une configuration périlleuse pour le continent.
Après les avions russes et les drones turcs, le régime d’Assimi Goïta a reçu un lot d’équipements militaires chinois, comportant notamment des véhicules blindés et tactiques.
Le dynamisme économique du continent fait aussi sa fragilité. Si la rupture entre Washington et Pékin était consommée, l’intégration régionale serait le salut des économies du continent.
Relations avec les entreprises chinoises et russes, tensions entre la France et le Maroc, inflation, financement des start-up… Le fondateur de la plateforme d’e-commerce marocaine invite les entrepreneurs du continent à envisager toutes les opportunités pour leur développement.
Déjà dominant dans le secteur du cobalt et du cuivre en Afrique, Pékin a également plusieurs longueurs d’avance en termes d’investissement dans le lithium. À l’heure où l’Occident veut décarboner son économie, l’autonomie en matières premières, en particulier celles utilisées dans les batteries, constitue un enjeu stratégique.