Plus de transparence, de coopération chinoise et d’aides financières de la part des banques de développement… Lors des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI, différentes requêtes ont été formulées par les pays pauvres afin de restructurer leurs dettes. Jeune Afrique fait le point.
Pékin a longtemps investi dans le commerce, les infrastructures et les matières premières au Nigeria. Depuis peu, la Chine s’intéresse de près à l’écosystème tech au Nigeria, notamment. Un secteur en plein essor depuis la crise du naira.
À trois ans d’une présidentielle à laquelle, répète-t-il, il ne se présentera pas, le président de Djibouti parle de ses voisins, des bases militaires, de ses opposants… Et dresse en creux le portrait de son futur candidat.
Depuis le meurtre de neuf Chinois, le 19 mars en Centrafrique, la tension monte à Bangui entre le gouvernement, la diplomatie de Pékin… et les Russes de Wagner, montrés du doigt.
Sans négliger ses relations avec ses partenaires économiques traditionnels, le Maroc a amplifié depuis quelques années ses échanges commerciaux avec d’autres pays. Parmi eux, Israël, l’Inde, la Chine.
En assimilant trop facilement la contestation des actions de Paris en Afrique à l’expression d’un ressentiment, les élites françaises délégitiment tout mouvement de protestation critiquant la France sur le continent, dénoncent deux universitaires.
Du cobalt et du cuivre en échange d’investissements dans les infrastructures. Quinze ans après la signature de l’accord entre la RDC et des entreprises minières chinoises, la promesse n’a pas été tenue. Décryptage en infographies.
Quelle stratégie le continent doit-il adopter pour préserver l’environnement sans pour autant entraver son développement ? C’est l’une des questions abordées au One Forest Summit, qui s’est tenu les 1er et 2 mars à Libreville.
Dans une partie encore confidentielle de l’audit remis au président Félix Tshisekedi, Jules Alingete Key, le patron de l’Inspection générale des finances, détaille les exigences de l’institution pour rétablir l’équité entre les intérêts congolais et chinois. Explications.
En défaut de paiement depuis 2020, la Zambie peine à convaincre la Chine de restructurer sa part de la dette qui s’élève à plus de 6 milliards de dollars. Alors qu’aucun accord n’a été conclu, Pékin appelle les créanciers multilatéraux à se joindre à l’effort.
L’administration américaine est à la tête d’une initiative occidentale visant à sécuriser les approvisionnements en métaux clés de la transition énergétique. Mais le retard pris sur les entreprises publiques chinoises, déjà très présentes sur le continent, s’annonce difficile à combler.
En un mois seulement, Washington, Moscou et Pékin ont tous dépêché des émissaires sur le continent. Si objectifs et stratégies diffèrent, le but est, aussi, de contrer l’influence de « l’ennemi ».
Au retour de la délégation qu’elle a dépêchée à Pékin, la présidence guinéenne a annoncé le 30 janvier une possible reprise du chantier dans le Simandou en mars.
Le ministre chinois des Affaires étrangères en tournée sur le continent a voulu rassurer les partenaires habituels. Tout en consolidant l’influence de son pays en Afrique francophone.
Le nom du marchand d’armes français est revenu hanter le procès de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, au cours duquel le procureur a requis de lourdes peines contre d’anciens ministres. Quel rôle Falcone a-t-il joué au profit des Chinois ?
Même s’il n’y a théoriquement aucun obstacle à l’exploitation des avions du constructeur chinois sur le continent, les acteurs du secteur sont sceptiques. À moyen terme, du moins.
Plusieurs dossiers sensibles ont été évoqués lors de la rencontre entre dirigeants américains et africains. Pour avancer sur ces questions stratégiques, il est indispensable de miser sur la jeunesse en privilégiant des politiques de coopération.
Influence russe sur le continent, rivalité avec la Chine, crise RDC-Rwanda… Alors que le sommet États-Unis – Afrique s’est ouvert le 13 décembre, Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, revient sur plusieurs dossiers chauds.
Du 13 au 15 décembre, près de cinquante dirigeants africains participeront, à Washington, à la deuxième édition de cet événement. Un test pour Joe Biden, et l’occasion, pour beaucoup, de faire avancer certains dossiers jugés stratégiques.
Les conditions d’emprunt des pays africains devraient évoluer. Pékin sera désormais plus attentif à la capacité de remboursement de chaque demandeur, et devrait ainsi suspendre sa participation dans certains types d’investissements.
Ancienne conseillère sur les questions liées à l’Afrique de plusieurs présidents américains, Gayle Smith est aujourd’hui la présidente de l’ONG ONE. Pour Jeune Afrique, elle revient sur plusieurs grands défis auquel est confronté le continent.
À l’occasion du vingtième congrès du PCC, l’ANC au pouvoir et les radicaux de l’EFF réaffirment leur amitié avec le régime de Pékin, dont ils admirent la réussite économique.
Après avoir fait l’objet de deux audits concernant ses volets infrastructures et mines, le contrat signé avec la Chine en 2008 se retrouve désormais dans le viseur de l’Inspection générale des finances (IGF).
Ce 16 octobre, le Parti communiste chinois doit reconduire à sa tête son secrétaire général, lui ouvrant la porte à un troisième mandat présidentiel. Mais derrière cette continuité, des réformes s’imposent dans un pays en proie à des difficultés.
Des échanges toujours dynamiques, en net fléchissement ou tout à fait insignifiants ? À l’heure où l’inflation mondiale atteint des sommets et où les équilibres géopolitiques sont en pleine reconfiguration, quid de la relation sino-africaine et des enjeux qui sous-tendent les partenariats entre le continent et le géant asiatique ? Jeune Afrique fait le point.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine était prévisible, pourtant rien n’a réellement été fait pour l’éviter. Un signe inquiétant alors que les tensions s’avivent entre grandes puissances, en particulier autour du sort de Taïwan.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (2/5). Malgré des échanges économiques encore timides entre le royaume et l’Asie, ce continent soutient presque unanimement la position marocaine sur le Sahara aux Nations unies. Rabat, de son côté, ne ménage pas ses efforts pour resserrer ses liens avec tous les pays asiatiques.
En plus d’annuler le remboursement de prêts accordés à 17 pays africains, Pékin veut renforcer son soutien aux secteurs agricole et manufacturier sur le continent et mettre en place une aide alimentaire.
Tandis que le financement chinois en faveur des infrastructures africaines se tarit, les acteurs locaux (États, banques, fonds d’investissements, groupes de BTP) montent progressivement au créneau. Mais le chemin à parcourir reste long.