À l’initiative des États-Unis, le G7 lance un vaste programme dédié aux pays en développement, dont plusieurs États africains. En filigrane, l’objectif est de bousculer la suprématie chinoise en la matière.
La co-entreprise China Sonangol, qui détient près de 20 % des parts dans le principal gisement de pierre précieuse du pays, a vu sa participation bloquée. Son nom est cité dans plusieurs dossiers liés à des soupçons de corruption.
Un documentaire de la chaîne BBC Africa Eye révèle les dessous d’un business très particulier : des mises en scène, devenues virales sur les réseaux sociaux chinois, montrent des enfants africains tournés en ridicule.
Le fameux « modèle Angola » a vécu, épuisé par la corruption et fragilisé par les coûts du pétrole. Même si le président João Lourenço continue de courtiser les dollars chinois, la relation n’est plus ce qu’elle était.
La réforme de la loi électorale, en cours d’examen chez les députés congolais, donne lieu à un intense ballet diplomatique autour de Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale. La Chine en profite pour dénoncer l’ « ingérence » des Occidentaux. Ambiance…
Les échanges avec la Chine, la Russie ou la Turquie sont devenus symboles de changement et gages d’émancipation. Les transitions en cours au Mali, en Guinée et au Burkina montrent à quel point les relations avec les pays extra-africains sont en plein bouleversement.
Ouganda, Zambie, Kenya… Les prêts octroyés par des banques chinoises aux pays du continent sont de plus en plus critiqués. Dernier en date, celui qui porte sur l’agrandissement de l’aéroport d’Entebbe.
Les premières sociétés chinoises à s’implanter en Afrique étaient surtout de grandes entreprises contrôlées par Pékin. Mais, à mesure que la coopération s’étend et se diversifie, les groupes privés sont de plus en plus présents, encouragés par les autorités.
C’est l’une des principales récriminations du continent à l’égard de l’empire du Milieu : elle exporte beaucoup, mais n’achète qu’avec une extrême parcimonie. Pékin assure avoir entendu le message.
Pour renforcer ses liens avec la Chine, l’Union africaine va y installer une mission permanente. Décision anecdotique ou nouveau jalon pour la Chinafrique ?
Le vice-président et secrétaire général du China-Africa Business Council (CABC) fait le point sur l’état des échanges entre son pays et le continent, ainsi que sur les secteurs les plus porteurs.
Le continent n’est pas l’eldorado financier tant espéré par l’empire du Milieu. Conséquence : ce dernier y regarde désormais à deux fois avant de prêter ses milliards de dollars à une région pourtant en mal d’investissements.
Depuis vingt ans, les deux partenaires entretiennent des liens étroits. Une idylle qui perdure, mais une union qui souffre d’un défaut majeur : le déséquilibre.
Le groupe sud-africain s’est totalement transformé après avoir investi très tôt dans le géant chinois. Mais, depuis quelques années, la réussite de ce dernier l’handicape. Les autorités chinoises, en s’attaquant aux acteurs du numérique, sont venues compliquer les choses.
Le sommet Chine-Afrique de Dakar, organisé à la fin de novembre 2021, marquait les vingt ans d’un partenariat que Pékin comme le continent jugent solide et indispensable, comme l’a encore prouvé la crise du Covid. Un partenariat auquel les deux parties veulent faire franchir une nouvelle étape.
Pékin et Moscou ont fait front, mardi 11 janvier, pour empêcher l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution, présentée par la France, soutenant les sanctions imposées par la Cedeao au Mali.
Une tournée en Érythrée, au Kenya et aux Comores ; une active diplomatie du vaccin… En ce début d’année, Pékin multiplie les initiatives à l’égard du continent.
En tournée pour quatre jours en Érythrée, au Kenya et aux Comores, Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, a annoncé la prochaine nomination d’un envoyé spécial pour la sous-région et dit son opposition « à l’hégémonisme ». Visés à défaut d’être cités : les États-Unis.
Le continent est au cœur de la lutte qui se joue au niveau mondial entre Pékin et Washington. Implantations militaires, vente d’armes ou encore aide au développement… Décryptage des forces et des faiblesses des deux puissances.
Compliqué par le Covid-19 et plusieurs fois reporté, le Forum sur la coopération sino-africaine de Dakar était annoncé comme une « petite édition ». Coorganisateurs de l’événement, les présidents sénégalais et chinois s’emploient à donner le sentiment contraire.
Pas moins de vingt-six États africains ont sous-évalué leur dette envers la Chine. Sur le continent plus qu’ailleurs, Pékin a eu recours aux très risqués Ressources Based Loans. Plongée en infographies, pays par pays, dans un système de financement particulièrement opaque.
« L’Angola de João Lourenço » (5/5). Tout en maintenant son influence au niveau régional, le président angolais a engagé un rééquilibrage des relations avec la Chine au profit de l’Europe et des États-Unis. Tribune.
En dix ans, Pékin est devenue l’un des principaux partenaires économiques de Tripoli. En se tenant à une prudente équidistance des diverses forces politiques…
Si les dons de doses de Pékin sont bien accueillis sur le continent, ils ont peu de chances de changer la donne géopolitique, estiment les analystes du cabinet britannique Verisk Maplecroft.
Grâce aux bonnes relations entre les deux États, mais surtout à son accès pionnier à eWTP, la plateforme commerciale d’Alibaba, Kigali a trouvé un débouché de choix à sa production agricole.
Principal investisseur dans les infrastructures du continent, Pékin soutient ouvertement la Zlecaf. Mais des tensions commerciales pourraient émerger si une industrie manufacturière continentale parvenait à se développer.
Si le moratoire sur les dettes des pays les plus pauvres a bien été prolongé par le G20, les discussions achoppent toujours sur un allègement de ce fardeau.
Outre ses liens toujours soutenus avec la France, le pays continue d’entretenir des relations très étroites, et redynamisées ses vingt dernières années, avec la Chine, la Russie et Cuba.
À Pékin, confronté aux répercussions du Covid-19, les projets africains ont rétrogradé dans l’ordre des priorités. Au point de remettre en question la relation fructueuse entre le géant d’Asie et le continent ?