L’administration américaine est à la tête d’une initiative occidentale visant à sécuriser les approvisionnements en métaux clés de la transition énergétique. Mais le retard pris sur les entreprises publiques chinoises, déjà très présentes sur le continent, s’annonce difficile à combler.
En un mois seulement, Washington, Moscou et Pékin ont tous dépêché des émissaires sur le continent. Si objectifs et stratégies diffèrent, le but est, aussi, de contrer l’influence de « l’ennemi ».
Au retour de la délégation qu’elle a dépêchée à Pékin, la présidence guinéenne a annoncé le 30 janvier une possible reprise du chantier dans le Simandou en mars.
Le ministre chinois des Affaires étrangères en tournée sur le continent a voulu rassurer les partenaires habituels. Tout en consolidant l’influence de son pays en Afrique francophone.
Le nom du marchand d’armes français est revenu hanter le procès de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, au cours duquel le procureur a requis de lourdes peines contre d’anciens ministres. Quel rôle Falcone a-t-il joué au profit des Chinois ?
Même s’il n’y a théoriquement aucun obstacle à l’exploitation des avions du constructeur chinois sur le continent, les acteurs du secteur sont sceptiques. À moyen terme, du moins.
Plusieurs dossiers sensibles ont été évoqués lors de la rencontre entre dirigeants américains et africains. Pour avancer sur ces questions stratégiques, il est indispensable de miser sur la jeunesse en privilégiant des politiques de coopération.
Influence russe sur le continent, rivalité avec la Chine, crise RDC-Rwanda… Alors que le sommet États-Unis – Afrique s’est ouvert le 13 décembre, Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, revient sur plusieurs dossiers chauds.
Du 13 au 15 décembre, près de cinquante dirigeants africains participeront, à Washington, à la deuxième édition de cet événement. Un test pour Joe Biden, et l’occasion, pour beaucoup, de faire avancer certains dossiers jugés stratégiques.
Les conditions d’emprunt des pays africains devraient évoluer. Pékin sera désormais plus attentif à la capacité de remboursement de chaque demandeur, et devrait ainsi suspendre sa participation dans certains types d’investissements.
Ancienne conseillère sur les questions liées à l’Afrique de plusieurs présidents américains, Gayle Smith est aujourd’hui la présidente de l’ONG ONE. Pour Jeune Afrique, elle revient sur plusieurs grands défis auquel est confronté le continent.
À l’occasion du vingtième congrès du PCC, l’ANC au pouvoir et les radicaux de l’EFF réaffirment leur amitié avec le régime de Pékin, dont ils admirent la réussite économique.
Après avoir fait l’objet de deux audits concernant ses volets infrastructures et mines, le contrat signé avec la Chine en 2008 se retrouve désormais dans le viseur de l’Inspection générale des finances (IGF).
Ce 16 octobre, le Parti communiste chinois doit reconduire à sa tête son secrétaire général, lui ouvrant la porte à un troisième mandat présidentiel. Mais derrière cette continuité, des réformes s’imposent dans un pays en proie à des difficultés.
Des échanges toujours dynamiques, en net fléchissement ou tout à fait insignifiants ? À l’heure où l’inflation mondiale atteint des sommets et où les équilibres géopolitiques sont en pleine reconfiguration, quid de la relation sino-africaine et des enjeux qui sous-tendent les partenariats entre le continent et le géant asiatique ? Jeune Afrique fait le point.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine était prévisible, pourtant rien n’a réellement été fait pour l’éviter. Un signe inquiétant alors que les tensions s’avivent entre grandes puissances, en particulier autour du sort de Taïwan.
« Maroc : diplomatie tous azimuts » (2/5). Malgré des échanges économiques encore timides entre le royaume et l’Asie, ce continent soutient presque unanimement la position marocaine sur le Sahara aux Nations unies. Rabat, de son côté, ne ménage pas ses efforts pour resserrer ses liens avec tous les pays asiatiques.
En plus d’annuler le remboursement de prêts accordés à 17 pays africains, Pékin veut renforcer son soutien aux secteurs agricole et manufacturier sur le continent et mettre en place une aide alimentaire.
Tandis que le financement chinois en faveur des infrastructures africaines se tarit, les acteurs locaux (États, banques, fonds d’investissements, groupes de BTP) montent progressivement au créneau. Mais le chemin à parcourir reste long.
À l’initiative des États-Unis, le G7 lance un vaste programme dédié aux pays en développement, dont plusieurs États africains. En filigrane, l’objectif est de bousculer la suprématie chinoise en la matière.
La co-entreprise China Sonangol, qui détient près de 20 % des parts dans le principal gisement de pierre précieuse du pays, a vu sa participation bloquée. Son nom est cité dans plusieurs dossiers liés à des soupçons de corruption.
Un documentaire de la chaîne BBC Africa Eye révèle les dessous d’un business très particulier : des mises en scène, devenues virales sur les réseaux sociaux chinois, montrent des enfants africains tournés en ridicule.
Le fameux « modèle Angola » a vécu, épuisé par la corruption et fragilisé par les coûts du pétrole. Même si le président João Lourenço continue de courtiser les dollars chinois, la relation n’est plus ce qu’elle était.
La réforme de la loi électorale, en cours d’examen chez les députés congolais, donne lieu à un intense ballet diplomatique autour de Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale. La Chine en profite pour dénoncer l’ « ingérence » des Occidentaux. Ambiance…
Les échanges avec la Chine, la Russie ou la Turquie sont devenus symboles de changement et gages d’émancipation. Les transitions en cours au Mali, en Guinée et au Burkina montrent à quel point les relations avec les pays extra-africains sont en plein bouleversement.
Ouganda, Zambie, Kenya… Les prêts octroyés par des banques chinoises aux pays du continent sont de plus en plus critiqués. Dernier en date, celui qui porte sur l’agrandissement de l’aéroport d’Entebbe.
Les premières sociétés chinoises à s’implanter en Afrique étaient surtout de grandes entreprises contrôlées par Pékin. Mais, à mesure que la coopération s’étend et se diversifie, les groupes privés sont de plus en plus présents, encouragés par les autorités.
C’est l’une des principales récriminations du continent à l’égard de l’empire du Milieu : elle exporte beaucoup, mais n’achète qu’avec une extrême parcimonie. Pékin assure avoir entendu le message.
Pour renforcer ses liens avec la Chine, l’Union africaine va y installer une mission permanente. Décision anecdotique ou nouveau jalon pour la Chinafrique ?