Le vice-président et secrétaire général du China-Africa Business Council (CABC) fait le point sur l’état des échanges entre son pays et le continent, ainsi que sur les secteurs les plus porteurs.
Le continent n’est pas l’eldorado financier tant espéré par l’empire du Milieu. Conséquence : ce dernier y regarde désormais à deux fois avant de prêter ses milliards de dollars à une région pourtant en mal d’investissements.
Depuis vingt ans, les deux partenaires entretiennent des liens étroits. Une idylle qui perdure, mais une union qui souffre d’un défaut majeur : le déséquilibre.
Le groupe sud-africain s’est totalement transformé après avoir investi très tôt dans le géant chinois. Mais, depuis quelques années, la réussite de ce dernier l’handicape. Les autorités chinoises, en s’attaquant aux acteurs du numérique, sont venues compliquer les choses.
Le sommet Chine-Afrique de Dakar, organisé à la fin de novembre 2021, marquait les vingt ans d’un partenariat que Pékin comme le continent jugent solide et indispensable, comme l’a encore prouvé la crise du Covid. Un partenariat auquel les deux parties veulent faire franchir une nouvelle étape.
Pékin et Moscou ont fait front, mardi 11 janvier, pour empêcher l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution, présentée par la France, soutenant les sanctions imposées par la Cedeao au Mali.
Une tournée en Érythrée, au Kenya et aux Comores ; une active diplomatie du vaccin… En ce début d’année, Pékin multiplie les initiatives à l’égard du continent.
En tournée pour quatre jours en Érythrée, au Kenya et aux Comores, Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, a annoncé la prochaine nomination d’un envoyé spécial pour la sous-région et dit son opposition « à l’hégémonisme ». Visés à défaut d’être cités : les États-Unis.
Le continent est au cœur de la lutte qui se joue au niveau mondial entre Pékin et Washington. Implantations militaires, vente d’armes ou encore aide au développement… Décryptage des forces et des faiblesses des deux puissances.
Compliqué par le Covid-19 et plusieurs fois reporté, le Forum sur la coopération sino-africaine de Dakar était annoncé comme une « petite édition ». Coorganisateurs de l’événement, les présidents sénégalais et chinois s’emploient à donner le sentiment contraire.
Pas moins de vingt-six États africains ont sous-évalué leur dette envers la Chine. Sur le continent plus qu’ailleurs, Pékin a eu recours aux très risqués Ressources Based Loans. Plongée en infographies, pays par pays, dans un système de financement particulièrement opaque.
« L’Angola de João Lourenço » (5/5). Tout en maintenant son influence au niveau régional, le président angolais a engagé un rééquilibrage des relations avec la Chine au profit de l’Europe et des États-Unis. Tribune.
En dix ans, Pékin est devenue l’un des principaux partenaires économiques de Tripoli. En se tenant à une prudente équidistance des diverses forces politiques…
Si les dons de doses de Pékin sont bien accueillis sur le continent, ils ont peu de chances de changer la donne géopolitique, estiment les analystes du cabinet britannique Verisk Maplecroft.
Grâce aux bonnes relations entre les deux États, mais surtout à son accès pionnier à eWTP, la plateforme commerciale d’Alibaba, Kigali a trouvé un débouché de choix à sa production agricole.
Principal investisseur dans les infrastructures du continent, Pékin soutient ouvertement la Zlecaf. Mais des tensions commerciales pourraient émerger si une industrie manufacturière continentale parvenait à se développer.
Si le moratoire sur les dettes des pays les plus pauvres a bien été prolongé par le G20, les discussions achoppent toujours sur un allègement de ce fardeau.
Outre ses liens toujours soutenus avec la France, le pays continue d’entretenir des relations très étroites, et redynamisées ses vingt dernières années, avec la Chine, la Russie et Cuba.
À Pékin, confronté aux répercussions du Covid-19, les projets africains ont rétrogradé dans l’ordre des priorités. Au point de remettre en question la relation fructueuse entre le géant d’Asie et le continent ?
Le Premier ministre algérien Abdelaziz Djerrad a procédé, ce mardi 19 mai, au lancement d’une chaîne thématique qui diffusera des cours de mandarin. Un acte de diplomatie linguistique qui vient consolider des relations économiques et politiques déjà très fortes entre la Chine et l’Algérie.
L’ancienne vice-présidente nigériane de la Banque mondiale Oby Ezekwesili a lancé l’appel #ChinaMustPay le 16 avril dernier dans le Washington Post. Selon elle, la Chine devrait payer les pays africains pour les dommages causés par la pandémie de coronavirus.
Berceau de la pandémie de coronavirus, la Chine envoie du matériel sanitaire à travers le continent. Mais ces efforts suffiront-ils à faire oublier ses manquements dans la gestion de la crise et les traitements discriminatoires dont sont victimes les ressortissants africains sur son territoire ?
Les Africains vivant dans la grande métropole chinoise de Canton, dans le sud de la Chine, dénoncent de nombreuses discriminations après plusieurs cas positifs au Covid-19 parmi la communauté nigériane. L’Union africaine a fait part de sa préoccupation et convoqué l’ambassadeur chinois à l’UA.
Sauf accident, on viendra à bout du coronavirus dans les prochaines semaines grâce au partenariat qui s’est noué entre la Chine et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), que dirige l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus.
De l’usine du monde à l’usine à rêves, Pékin déploie ses routes en vue d’affirmer sa puissance par-delà ses frontières. Sur la voie de son propre développement, la Chine n’entend pas laisser ses partenaires africains sur le bord du chemin.
À l’issue de la réunion à Pékin pour le suivi des mesures annoncées lors du Forum sino-africain (Focac), en septembre dernier, plus de 200 accords de coopération ont ou vont être signés entre les différents partenaires.
Annoncé en conseil des ministres, l’accord de restructuration de la dette congolaise signé le 29 avril avec la Chine pourrait ouvrir la voie à la conclusion d’un programme d’aide du FMI.
Le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, a mis à profit son entretien avec son homologue chinois Xi Jinping, le 27 avril, pour solliciter de ce dernier un traitement de faveur afin de rendre sa dette plus soutenable – à l’instar des mesures accordées par la Chine au Cameroun en janvier dernier.