La défaite de Wagner à la bataille de Tinzawaten a mis en évidence la promiscuité entre les indépendantistes touaregs et les jihadistes du JNIM liés à Al-Qaïda. Ces groupes entretiennent une relation tumultueuse et concurrentielle.
Lancés dans une guerre contre l’armée malienne et ses alliés, les rebelles du nord du Mali pourraient avoir reçu l’appui de l’Ukraine avant la bataille de Tinzawaten, où de nombreux mercenaires russes ont perdu la vie. Jeune Afrique fait le point.
Les rumeurs de rapprochement entre les séparatistes du Nord et le groupe jihadiste d’Iyad Ag Ghali ont été relancées, mi-mai, à la suite d’un enregistrement faisant état de « discussions » entre les deux groupes.
Après le mois de Ramadan débutera un grand débat national au Mali. Réunissant toutes les communautés, il a pour vocation de réaliser ce que les précédents dialogues n’ont jamais réussi : instaurer une paix durable à travers tout le pays.
Les séparatistes touaregs du nord du Mali accusent l’armée et le groupe paramilitaire russe d’avoir tué sept civils tchadiens et nigériens lors de frappes de drone à la frontière algérienne.
Bamako a créé un organe de dialogue purement national pour tenter de faire la paix, au lendemain de la fin annoncée de l’accord conclu en 2015 avec les groupes armés du Nord, sous médiation internationale et algérienne.
La junte au pouvoir à Bamako a annoncé le 25 janvier la fin, « avec effet immédiat », de l’accord d’Alger signé avec les groupes indépendantistes du nord du Mali.
L’opposant malien est dans le viseur du régime de transition d’Assimi Goïta pour ses propos sur les exactions présumées des Forces armées maliennes. En exil depuis le mois de mai, il est déjà sous le coup de plusieurs procédures ouvertes par la justice de son pays.
La réception de plusieurs figures de la rébellion indépendantiste par les autorités algériennes a provoqué une crise diplomatique entre les deux voisins, qui ont chacun rappelé leurs ambassadeurs respectifs.
Près de deux ans et demi après sa dernière prise de parole, le chef jihadiste le plus recherché du Sahel annonce une « nouvelle étape » dans son combat contre les autorités locales.
Après la reprise symbolique de Kidal aux rebelles indépendantistes, le président de transition Assimi Goïta mise sur l’un de leurs ennemis jurés pour reprendre la main dans la région.
Aidée par les mercenaires de Wagner, l’armée malienne est entrée dans le fief des rebelles indépendantistes, qui échappait depuis une décennie au contrôle de l’État. Le colonel putschiste s’offre ainsi une victoire aussi symbolique qu’éclatante.
Pour le président de transition malien, la conquête du fief des rebelles indépendantistes par l’armée est une victoire hautement symbolique, qui conforte un peu plus son pouvoir.
Confronté à une série de démissions depuis l’arrestation de son leader « Ben le Cerveau », le mouvement Yerewolo – Debout sur les remparts, jusqu’alors principal soutien de la junte au sein de la société civile, cherche à se renouveler.
Des frappes aériennes ont fait plusieurs victimes ce 7 novembre dans la ville du nord du pays. Contrôlée par les groupes rebelles, celle-ci est dans le viseur de l’armée malienne et de la junte d’Assimi Goïta.
Après le départ des Casques bleus de la Minusma et l’avancée de l’armée malienne, le bastion de la rébellion indépendantiste se tient prêt pour la guerre. Les civils, eux, ont déjà fui en nombre.
Le leader du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) refuse de prendre les armes dans la guerre qui oppose les groupes indépendantistes du nord du Mali à la junte d’Assimi Goïta et continue à plaider pour l’application de l’accord de paix d’Alger. Interview.
Poussée hors du Mali, la Minusma est contrainte par Bamako à précipiter son départ et saboter le matériel laissé derrière elle. Pour les Casques bleus encore sur place, la route du départ est celle de tous les dangers.
Alors que l’armée fait route vers Kidal en vue de récupérer le camp onusien, les Casques bleus pourraient quitter cette localité du Nord plus tôt que prévu. Un véritable problème pour Bamako.
Issus ou proches des mouvements du Nord qui ont repris les armes contre le pouvoir d’Assimi Goïta, quatre députés ont été suspendus de l’organe législatif ce lundi 23 octobre. Les autorités de transition invoquent leur absence dans l’hémicycle, quand les mouvements, eux, y voient une mesure de représailles contre le conflit en cours.
Après leur départ de Tessalit il y a quelques jours, les Casques bleus de l’ONU ont vidé leur second camp dans la région. Leur départ de la ville-bastion des séparatistes s’annonce périlleux.
Acteur central de la rébellion indépendantiste de 2012, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) fait partie des groupes armés qui ont repris les armes contre Bamako. Jeune Afrique a rencontré son chef, Bilal Ag Acherif.
Après avoir conquis Anéfis, l’armée malienne prépare la bataille de Tessalit. Une étape stratégique dans la reconquête du Nord et, surtout, de Kidal, bastion des rebelles touaregs.
Prise au milieu des conflits entre l’armée malienne et les groupes rebelles indépendantistes, la mission de maintien de la paix de l’ONU n’a plus que soixante-quatorze jours pour quitter le Mali. Face aux difficultés, elle envisage un retrait accéléré.
Après avoir repris Anefis, le 7 octobre, l’armée malienne est à une centaine de kilomètres du fief historique des rebelles touaregs. Pour le président de la transition, l’enjeu n’est pas que militaire, il est aussi hautement politique.
Parti il y a huit jours de Gao, le convoi de l’armée malienne a gagné la commune d’Anéfis, à une centaine de kilomètres au sud du fief des rebelles indépendantistes. Une relative accalmie est revenue après les combats.
La colonne de l’armée malienne partie le 2 octobre de Gao, composée de dizaines de véhicules et de blindés, se trouve désormais à 110 kilomètres au sud du fief rebelle.
Parti de Gao à l’aube ce lundi, un important convoi militaire avance sur la route de Kidal. Dès le lendemain, il a été pris pour cible par les combattants de l’ancienne rébellion.
Les combats ont redoublé d’intensité entre l’armée malienne et l’ancienne rébellion indépendantiste du Nord. En moins d’un mois, celle-ci a multiplié les attaques contre des camps militaires.
Ces derniers jours, trois camps militaires ont été ciblés par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).