Les représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont boycotté la cérémonie de la remise au président malien Ibrahim Boubacar Keïta de la « Charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale » organisée mardi à Bamako. Deux ans après l’accord de juin 2015, la CMA « rejette la présente charte qui ne saurait nullement l’engager ».
Le MNLA se dit déçu de la Conférence d’entente nationale, qui se tenait à Bamako fin mars Le mouvement touareg, l’un des principaux acteurs de l’accord de paix d’Alger de 2015, s’impatiente et durcit son discours.
Les tractations impliquant autorités maliennes et médiateurs se sont poursuivies ce dimanche pour tenter de convaincre groupes armés et membres de l’opposition de participer à la Conférence d’entente nationale prévue par l’accord d’Alger. Elle doit s’ouvrir ce lundi.
Avec l’installation des premières autorités intérimaires, le processus de paix semble enfin progresser. Mais la route reste longue : tandis que les rivalités persistent entre les différents groupes armés, les principaux mouvements jihadistes, eux, unissent leurs forces.
À Tombouctou, plusieurs groupes armés empêchent l’installation des autorités intérimaires prévues ce 6 mars. Ils exigent d’y être mieux représentés. La tension monte sur place.
Le ministère malien de la Défense a annoncé ce dimanche la mort de onze militaires maliens, suite à une attaque contre la base militaire de Boulikessi, dans le centre du Mali. Elle est attribuée au groupe Ansarul Islam, mené par Ibrahim Malam Dicko.
Les premières patrouilles mixtes formées de soldats maliens, de combattants de groupes pro-gouvernementaux et de l’ex-rébellion, ont été lancées jeudi à Gao, la plus grande ville du nord du pays. Elles doivent préfigurer la refonte d’une armée unitaire.
La plus grande région administrative, au nord du pays, échappe totalement au contrôle des autorités et des Casques bleus, au bénéfice de la CMA et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
La campagne pour les élections municipales de dimanche au Mali s’achevait sans grand enthousiasme vendredi. Il faut dire que le climat politique est alourdi par les critiques de l’opposition, les appels au boycott de l’ex-rébellion du Nord et les menaces jihadistes.
Moussa Ag Acharatoumane, un des leaders du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), revient pour Jeune Afrique sur les raisons du divorce avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Réunis depuis mi-août à Bamako, les chefs de la CMA et de la Plateforme ne sont pas encore parvenus à un accord pour mettre fin aux tensions nées de leurs combats fin juillet à Kidal et ses environs.
Les combats déclenchés mardi 9 août entre des hommes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) et du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), un mouvement de la Plateforme (coalition progouvernementale), se poursuivaient mercredi près de Kidal. Ces affrontements ont causé des « pertes en vies humaines », a annoncé le gouvernement malien dans un communiqué.
Les combats déclenchés mardi entre ex-rebelles et membres du groupe armé pro-gouvernemental Gatia près de Kidal (extrême nord-est) sont toujours en cours, ont indiqué mercredi à l’AFP le Gatia et l’ONU.
Les ex-rebelles de la CMA et leurs rivaux pro-Bamako du Gatia s’affrontent violemment depuis jeudi à Kidal. Les combats ont repris vendredi matin, à 5h, et ont fait plusieurs morts.
Le dossier du général Ag Gamou ne semble pas perçu de la même manière par le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, et par certains hauts-gradés. Une mésentente qui a récemment causé le limogeage du chef d’état-major des armées. Explications.
Nina Wallet Intalou, la nouvelle ministre malienne de l’Artisanat et du Tourisme, est l’une des cadres du MNLA. Sa nomination a suscité beaucoup de réactions à Bamako. Interview.
Une nouvelle fois, rien ne va plus à Kidal où la CMA et le Gatia s’opposent au sujet de l’application de l’accord de paix. Une réunion de médiation doit avoir lieu à Niamey à partir de lundi. Explications.
Pour la première fois depuis le déclenchement de la rébellion touarègue en 2012, Bilal Ag Acherif, le secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), s’est rendu à Bamako le 20 juin dernier et y est resté plus d’une semaine.
Le 20 juin 2015, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) paraphait l’accord de paix baptisé « Accord d’Alger », à Bamako. Une victoire sur le papier pour un Mali en guerre depuis la fin 2012 contre des groupes terroristes et rebelles. Un an plus tard, faut-il fêter cet accord ?
Alors que le processus de Démobilisation, désarmement et réintégration (DDR), piétine encore à cause d’une divergence entre les mouvements armés et le gouvernement malien, (les premiers demandant l’installation des autorités de transition avant le DDR, contrairement au second), certains acteurs des mouvements se livrent à un véritable business.
Outre le cantonnement des ex-rebelles, la mise en place d’autorités intérimaires dans les collectivités territoriales est une étape fondamentale de la normalisation du Nord du Mali.
Recrutement de 10 000 hommes, équipements flambant neufs… L’État malien ne lésine pas sur les moyens pour restaurer la réputation de ses forces de défense.
Quatre ans après l’éclatement du conflit, trois ans après la reprise du Nord, l’armée malienne peine à renaître. Face à un ennemi aux mille visages qui continue de semer la terreur, la présence des forces étrangères est, plus que jamais, indispensable à la survie d’un État sous tutelle sécuritaire.
La visite de la mission des membres du Conseil de sécurité de l’ONU au Mali a pris fin dimanche 6 mars. Les représentants des quinze pays membres du Conseil de sécurité ont salué une « volonté réelle de faire la paix » de toutes les parties impliquées dans le processus.
Les représentants des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en visite au Mali, ont appelé samedi à accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix, à trois semaines d’un forum de réconciliation dans le nord en proie à des attaques récurrentes.
Des centaines de combattants loyalistes sont entrés sans violence entre lundi et mardi dans le bastion de l’ex-rébellion dans le nord-est du pays, ont annoncé les deux camps, le 2 février, assurant agir en bonne intelligence.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Bilal Ag Acherif, Alghabass Ag Intalla et Mohamed Ag Najim, leaders de la coordination des mouvements de l’Azawad.
L’insécurité dans le Nord, et de plus en plus dans le Sud, a conduit le gouvernement à décider un énième report des scrutins régionaux et communaux. Même l’opposition acquiesce : c’est dire !
L’ex-rébellion du nord du Mali et les groupes armés progouvernementaux, qui se sont violemment affrontés en août, ont annoncé jeudi soir avoir scellé la paix après plusieurs jours de pourparlers.
Le gouvernement malien et l’ex-rébellion à dominante touareg du nord du Mali ont échangé des prisonniers cette semaine, selon les deux parties samedi et une source au sein de l’ONU, qui a évoqué des libérations visant à permettre une « décrispation dans le cadre du processus de paix ».