Arrêté pendant quelques heures au moment même ou Gilbert Diendéré était interpellé, jeudi, le vice-président du MNLA (rébellion malienne), Mahamadou Djeri Maïga, a répondu aux autorités de la transition sur des soupçons de soutien aux putschistes. Des allégations qu’il nie catégoriquement.
L’accord de paix d’Alger, ratifié le 20 juin, peinait déjà à s’appliquer. Mais l’attaque de la localité stratégique d’Anéfis par le Gatia, une milice pro-Bamako, a conduit les ex-rebelles de la CMA à suspendre leur participation au processus de pacification. Décryptage d’une situation complexe.
Le 15 août, la Gatia avait attaqué la localité d’Anéfis contrôlée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Conséquence : la CMA suspend sa participation au processus de pacification.
Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, a initié une rencontre à Niamey du 19 au 21 août, dans le but de réconcilier les tribus du nord du Mali pour une meilleure application de l’accord de paix d’Alger.
L’accord de paix d’Alger pour le Nord du Mali est entré dans sa phase d’application. Mais plus d’un mois après la signature du texte à Bamako, certains groupes armés retardent la formation du comité de suivi, mettant en péril l’ensemble du processus. Explications.
Le 20 juin à Bamako, Sidi Ibrahim Ould Sidatti signait au nom de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) l’accord de paix et de réconciliation d’Alger avec le gouvernement malien. Celui qui est par ailleurs secrétaire général du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) a rencontré « Jeune Afrique » dans sa suite de l’hôtel Radisson, où il tient de nombreuses consultations, pour évoquer l’avenir. Interview.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui regroupe les principaux groupes rebelles du nord malien, s’est engagé vendredi, à Alger, à signer l’accord de paix pour le Mali le 20 juin à Bamako.
Officiellement signé le 15 mai à Bamako par le gouvernement, l’accord de paix n’est pas encore définitivement scellé au Mali. Les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) souhaitent encore discuter de plusieurs points majeurs avant de signer le texte. Une réunion pourrait avoir lieu à Ouagadougou dans les jours à venir.
Trois soldats maliens ont été tués lundi matin près de Tombouctou, lors d’une attaque menée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a paraphé jeudi à Alger l’accord de paix pour la résolution de la crise au nord du Mali. Mais il faudra attendre de nouvelles négociations avant la signature d’un texte définitif, selon les responsables de la rébellion.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CM) paraphera ce jeudi à Alger l’accord du 1er mars sur le retour à la paix, a affirmé mercredi le ministère algérien des Affaires étrangères. Une information partiellement confirmée par la CMA, qui explique ne pas être tenue par la date du 15 mai.
Plusieurs milliers de personnes ont participé samedi à Bamako à un meeting pour la paix dans le nord du Mali, quelques heures après une marche pour soutenir la « libération » de Ménaka (nord-est), reprise le 27 avril aux rebelles par un groupe armé progouvernemental.
Le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) – proche du pouvoir malien – a pris lundi le contrôle de Ménaka, dans le nord du Mali, selon l’AFP. Une localité jusqu’ici partiellement entre les mains de la rébellion.
La médiation internationale et le gouvernement malien ont appelé mercredi la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) à parapher en l’état l’accord de paix d’Alger, écartant toute nouvelle discussion sur le contenu du document.
Malgré la visite d’une équipe de médiation internationale à Kidal, les groupes rebelles qui composent la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) refusent toujours de signer, en l’état, le préaccord de paix d’Alger, tout en se déclarant ouverts à la poursuite des négociations avec le gouvernement malien.
Après plusieurs jours de réunion à Kidal, les groupes rebelles du Nord-Mali et leurs bases n’arrivaient toujours pas à s’entendre sur la nécessité de signer, ou non, le préaccord de paix d’Alger. Une équipe de médiateurs internationaux, emmenée par la Minusma (la mission de l’ONU au Mali), est attendue mardi dans le bastion de la rébellion touarègue pour les convaincre de parapher ce document.
En dépit de l’annonce à Alger d’un préaccord pour mettre fin au conflit dans le Nord du Mali, les principaux leaders des mouvements de l’Azawad estiment que leurs revendications sont loin d’être satisfaites.
Les leaders des groupes rebelles du nord du Mali, des chefs traditionnels et des représentants de la société civile locale se réunissent cette semaine à Kidal pour décider, ou non, de parapher le préaccord de paix conclu le 1er mars à Alger.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé mercredi les groupes armés du nord du Mali à signer l’accord de paix conclu dimanche à Alger. Cet accord encore inachevé a été paraphé par le gouvernement malien mais pas par les rebelles, qui ont réclamé un « délai raisonnable » pour consulter leur base.
Le 5e et dernier round des négociations intermaliennes de paix engagées en juillet à Alger se sont soldées dimanche par un accord inachevé, paraphé par le gouvernement mais pas par les principaux groupes rebelles du Nord. Ceux-ci réclament un délai pour consulter leur base.
Le gouvernement malien a signé dimanche à Alger avec une partie des groupes armés du nord du pays un « accord de paix et de réconciliation » pour mettre fin aux violences.
Réunis à Alger pour un nouveau round des négociations de paix, le gouvernement malien et six groupes armés du nord du Mali ont signé jeudi, sous les auspices de l’Algérie et de l’ONU, un accord de cessation des hostilités.
Alors que les combats entre groupes rebelles et milices loyalistes se multiplient au nord du Mali, c’est tout le processus de paix engagé à Alger qui se trouve menacé. Avec le risque que les affrontements intercommunautaires ne se généralisent, reléguant la question de l’irrédentisme touareg au second plan.
Incapable de tenir le septentrion, l’armée a déserté les villes de la zone et a laissé milices et trafiquants faire régner leur loi. Une multiplication d’acteurs qui complique les négociations entre les partisans d’un pays unifié et les irrédentistes.
Dernier incident en date dans la région de Tabankort, une attaque faisant une dizaine de mort a été lancée dans la nuit de mardi à mercredi par un groupe armé progouvernemental contre des rebelles de l’Azawad.
Le 11 janvier 2013, l’armée française intervenait au Mali pour aider les militaires maliens à défendre leur territoire face à l’assaut des groupes jihadistes vers le sud du pays. Deux ans plus tard, l’armée malienne est-elle sur la bonne voie ? « Jeune Afrique » fait le point.
Le 28 octobre, les groupes armés de la coordination des mouvements de l’Azawad ont annoncé la création d’un état-major commun. Objectif prétendu : sécuriser les régions du Nord sous leur contrôle.
Alors que la reprise des pourparlers de paix entre le gouvernement malien et les groupes armés a été reportée au 22 octobre à Alger, « Jeune Afrique » a pu se procurer en exclusivité les documents de sortie de crise présentés par les deux parties. État fédéré de l’Azawad ou décentralisation avancée ? Les médiateurs ont encore du pain sur la planche pour concilier les deux points de vue.