Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Aujourd’hui, la série mondialement connue du photographe français, réalisée pendant la guerre d’Algérie.
Spahis, goumiers, tirailleurs, zouaves, tabors… Au XIXe et au XXe siècles, ils ont combattu, enrôlés de force, avec les Français, jouant souvent un rôle déterminant. Leur apport dans la guerre de 1870 contre la Prusse est souvent méconnu.
Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Aujourd’hui, ce père désespéré qui regarde le pied et la main de sa fille de cinq ans, tranchés par des gardes de l’Anglo-Belgian India Rubber Company.
Paroles de femmes à Mayotte, liens entre Afrique et flamenco, lutte contre l’esclavage… « Jeune Afrique » vous a sélectionné cinq spectacles à découvrir pendant le in et le off de cette incontournable manifestation théâtrale.
La nouvelle exposition permanente du musée marseillais offre des clés pour comprendre les représentations du passé et les enjeux régionaux du pourtour méditerranéen.
Partenariat avec Israël pour fabriquer des drones, exercice international African Lion… Le secteur de la défense est sous les feux de l’actualité au Maroc. De fait, tout au long de son histoire, le royaume toujours accordé une attention particulière à son armée.
Dans ce documentaire en cinq épisodes signé Rachel Kwarteng, douze femmes afro-descendantes se confient sur leur rapport à leurs cheveux, longtemps objet de mépris. Un récit de la résignation à l’émancipation.
En visite au royaume à la fin d’avril, le ministre français de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a évoqué une coopération accrue en matière d’énergie décarbonée et même la fourniture de SMR, des petits réacteurs nucléaires civils. L’occasion de revenir sur l’histoire de l’électrification du pays, à laquelle la France a pris une large part.
Ce 22 avril 2024, les chefs d’État tunisien, algérien et libyen étaient à Tunis dans le but de jeter les bases d’une nouvelle union du Maghreb… sans le Maroc ni la Mauritanie. Une énième incongruité de la diplomatie maghrébine dont on voit mal comment elle pourrait connaître plus de succès que l’Union du Maghreb arabe (UMA), née il y a trois décennies.
Dans les années 1930, les indépendantistes en maturation du Maghreb ont un œil rivé sur leurs homologues du Proche-Orient, qu’ils prennent comme figure tutélaire. C’est le cas de l’émir syrien Chakib Arslan, dont le discours retentit aux quatre coins de l’Afrique du Nord.
Le 6 avril 1968, il y a 56 ans, la dépouille de Mohamed Ali El Hammi était rapatriée à Tunis avec tous les honneurs. Retour sur le parcours de celui qui fut, bien avant son illustre successeur, Farhat Hached, le véritable père fondateur du syndicalisme tunisien.
Contrairement à son voisin algérien, le Maroc n’a pas subi, durant la période coloniale, de politique d’assimilation niant sa dimension musulmane. Une différence qui doit beaucoup au résident général Hubert Lyautey.
Dès 1830, le hajj, l’un des cinq piliers de l’islam, donne du fil à retordre aux Français. Considéré comme un facteur de déstabilisation, il sera d’abord très encadré. Mais ces règles s’assoupliront avec le temps.
Journaliste, autrice, réalisatrice, Nesrine Slaoui est l’un des visages du féminisme français. La Franco-Marocaine évoque la réforme du Code de la famille en discussion dans le royaume et, plus largement, le féminisme décolonial et le poids du passé.
Compagnon de lutte de Farhat Hached, le « vieux lion », natif lui aussi d’El-Abbassia, a su tenir tête à Bourguiba, tout en faisant preuve de pragmatisme, mêlant sans hésiter initiative politique et action syndicale. Il reste aujourd’hui encore l’une des figures les plus respectées de l’UGTT
Assassiné sur ordre des autorités françaises en 1952, le fondateur de la centrale syndicale a fait de celle-ci une force-clé dans la lutte pour l’indépendance tunisienne.
Fondée en 1946, en première ligne dans la lutte pour l’indépendance, la principal centrale syndicale du pays réintègre cette année son siège historique de la place Mohamed-Ali. L’occasion de revenir sur le rôle majeur qu’ont joué, à travers l’histoire, ses dirigeants les plus emblématiques.
Alors que vient d’être inaugurée à Alger la plus grande mosquée d’Afrique, retour sur la façon dont les colonisateurs français se sont attaqués, au XIXe siècle, au patrimoine architectural musulman, recyclant sans scrupule les lieux de culte en casernes ou les transformant en églises chrétiennes.
L’artiste d’origine martiniquaise représentera la France à la Biennale d’art contemporain de 2024. Il expose actuellement ses créations créoles à Grenoble.
Sans son séjour en Algérie, le célèbre sociologue français n’aurait pas construit l’œuvre qu’on lui connaît. La bande dessinée « Bourdieu. Une enquête algérienne » retrace l’histoire de cette relation.
Aujourd’hui encore, Alger ne ménage pas son soutien à certains mouvements rebelles ou indépendantistes, s’attirant les foudres de ses voisins. Une tradition qui remonte aux toutes premières années de la République algérienne.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, ce sont les aviateurs français de l’Aéropostale qui s’attaquent à la traversée du Sahara, suivant des routes qui les mènent au Sénégal avant de bifurquer vers l’Amérique du Sud. Une épopée où l’on croise Saint-Exupéry, Mermoz ou Malraux.
Dès 1830 et jusqu’à la fin du XIXe siècle, la France va tenter de tracer une route entre ses colonies nord-africaines (Algérie, Tunisie, Maroc) et subsahariennes (AOF et AEF). Mais comment vaincre le Sahara ? Les projets, délirants pour certains, vont se succéder.
Lorsqu’ils prennent pied en Afrique du Nord et se trouvent confrontés au Sahara, les militaires français ont encore en tête la campagne d’Égypte des troupes napoléoniennes. Ils vont vite comprendre que la région, où se cachent les troupes rebelles, est bien plus difficile à apprivoiser.
Alors que les décès de migrants sur les chemins de l’exil ne cessent de croître dans l’indifférence générale, les gouvernements européens tendent à mettre en place des politiques migratoires plus restrictives. Au grand dam du sociologue et écrivain sénégalais Elgas, qui invite à ériger l’empathie en socle premier de l’avenir du continent.
DJ-Arafat, Laurent-Gbagbo, Didier-Drogba… Toutes les voies de la capitale économique vont désormais être clairement identifiées, dans le cadre d’un projet d’adressage engagé en 2017. Reste à s’approprier ces nouveaux noms, dont la plupart sont « ivoirisés », et à les intégrer dans les applications de navigation GPS.
Devant l’échec des États-nations apparus au lendemain des indépendances, l’historien sénégalais, professeur à l’université Columbia, suggère de repenser les frontières issues de la colonisation et la carte politique du continent.
Que reste-t-il de la pensée philosophique et politique de l’historien aujourd’hui ? Une influence incontestable qui n’est pourtant pas souvent à la hauteur de son œuvre.