Depuis le début de la guerre civile, l’Unicef estime qu’environ 12 000 enfants ont été enrôlés comme soldats dans le conflit au Soudan du Sud. Ces derniers mois, leur recrutement s’est intensifié.
Le Soudan du Sud n’a toujours pas réussi à trouver une solution de sortie de crise. Les discussions vendredi à Addis-Abeba entre les chefs des deux parties opposés, le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar, n’ont pas abouti les résultats escomptés.
En marge de la journée internationale contre l’utilisation des enfants soldats observée chaque 12 février par l’ONU, l’organisation Human Rights Watch (HRW) dénonce ce lundi le recrutement des enfants dans la guerre civile qui ensanglante le Soudan du Sud depuis décembre 2013.
Le Conseil des ministres du Soudan du Sud, un pays déchiré par une sanglante guerre civile, a reporté vendredi les élections de deux ans et prolongé d’autant le mandat du président Salva Kiir.
Entre les deux frères ennemis, Salva Kiir et Riek Machar, en guerre ouverte depuis la fin de 2013, les accords se suivent et se ressemblent, sans jamais être appliqués. En attendant, c’est le peuple sud-soudanais qui paie le prix fort : le conflit a déjà fait plus de 10 000 morts et deux millions de déplacés.
Des militants sud-soudanais ont publié lundi une première liste provisoire des victimes du conflit qui sévit dans leur pays depuis une année. Objectif : identifier et nommer les dizaines de milliers de personnes tuées.
Un an tout juste après le début des combats, la guerre civile au Soudan du Sud ne montre aucun signe d’apaisement. Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et les organisations humanitaires redoutent une nouvelle spirale de violence et de famine.
Le gouvernement de Djouba et les rebelles sud-soudanais, qui s’affrontent depuis neuf mois dans une sanglante guerre civile, ont repris lundi les négociations de paix en Éthiopie. Sur le terrain, les combats se poursuivent.
Le crash d’un hélicoptère de la mission onusienne au Soudan du Sud a fait trois morts et un blessé mardi dans le nord du pays. Une enquête est ouverte pour déterminer la cause de la chute dans une zone où les combats sont récurrents.
Malgré la violation récurrente des différents accords de cessation des hostilités au Soudan du Sud, le président Salva Kiir et le chef de la rébellion armée Riek Machar ont signé, lundi, un nouvel engagement visant à mettre fin au conflit qui ensanglante le pays depuis le 15 décembre 2013.
Les factions en guerre au Soudan du Sud ne sont pas parvenues à former un gouvernement d’unité nationale à l’expiration dimanche de l’échéance fixée, un nouvel échec des efforts de paix malgré la menace de sanctions à l’ONU et un risque de famine après huit mois de conflit dévastateur.
Dans un rapport publié jeudi, l’ONU a estimé que le conflit dévastant depuis mi-décembre le Soudan du Sud, marqué par des massacres et des exactions, s’est vraisemblablement accompagné de crimes contre l’humanité.
Le Kenya, l’Ouganda, l’Éthiopie et même la Chine et les États-Unis : tous ses partenaires se pressent au chevet du plus jeune État africain, ravagé par la guerre civile. Sans grand succès jusqu’ici.
L’ONU dit craindre que le conflit au Soudan du Sud ne « dérape dans une violence grave qui échappe à tout contrôle » et a affirmé mercredi que plus de 9 000 enfants ont été recrutés au sein des forces armées des deux camps.
Les rebelles sud-soudanais, partisans de l’ancien vice-président Riek Machar ont été accusés lundi par les Nations unies d’avoir massacré de « centaines de civils » sur des bases ethniques à Bentiu, dans le nord du pays.
Riek Machar, chef des rebelles au Soudan du Sud, a annoncé lundi soir son intention de s’emparer de Djouba pour chasser du pouvoir le président Salva Kiir. Pour lui, la fin de la guerre ne passe que par le départ de son rival.
Près de 250 000 enfants risquent de souffrir de malnutrition sévère d’ici la fin de l’année au Soudan du Sud, ravagé par la guerre, et 50 000 pourraient en mourir, a averti vendredi le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Depuis mi-décembre, le Soudan du Sud est le théâtre d’un conflit qui a fait des milliers de morts et plusieurs centaines de milliers de déplacés. Un cessez-le-feu laborieusement signé fin janvier n’est pas respecté et les analystes craignent une contagion régionale.
Le président soudanais, Omar el-Béchir, est arrivé lundi matin à Djouba pour s’entretenir avec son homologue sud-soudanais, Salva Kiir, des combats qui sévissent au Soudan du Sud depuis trois semaines.
En quelques jours, le Soudan du Sud a basculé sur la pente de la guerre civile. Sur fonds de rivalités politiques internes, de vieux conflits ethniques et d’enjeux pétroliers colossaux… Décryptage d’une situation explosive.