La justice malienne a condamné l’ancien « roi du coton » et quatre de ses coaccusés pour « atteinte aux biens sociaux » dans le cadre d’une affaire portant sur le détournement de près de 10 milliards de francs CFA.
Après une campagne cotonnière 2023-2024 décevante, les perspectives pour la prochaine sont prometteuses en Afrique de l’Ouest. Explication en quelques chiffres.
Selon les prévisions pour la campagne cotonnière 2023-2024, Bamako retrouverait sa place de numéro un régional, que Cotonou lui dispute ces dernières années.
Alors que deux expositions lui sont consacrées, cette étoffe longtemps boudée par la jeunesse réinvestit le vestiaire contemporain sous l’impulsion d’une nouvelle génération de designers de mode.
L’interdiction de certains produits d’importation risque de peser sur le pouvoir d’achat des Béninois les plus modestes. À l’heure de la Zlecaf, le pays semble s’éloigner du récent renouvellement libéral de son économie, s’alarme Sophonie Koboude.
La production d’or blanc est en recul dans la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest en raison de l’invasion d’un nouveau parasite. Des mesures de soutien aux cotonculteurs ont été annoncées.
En exportant son modèle de la zone économique spéciale, déjà présente au Gabon, la société panafricaine souhaite faire du pays un acteur incontournable sur les marchés du coton et de la noix de cajou grâce au développement de son secteur industriel. Reportage.
Les sanctions de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest contre Bamako affectent sévèrement l’une des premières sources de revenus d’exportation du pays, après l’or.
Si le secteur du coton – dont est issu le chef de l’État – a largement profité des réformes engagées, les acteurs des autres filières dont la noix de cajou et l’ananas réclament plus de soutien. Objectif : augmenter production et transformation.
Déterminé à devenir l’actionnaire majoritaire du producteur camerounais Sodecoton, le patron d’Advens-Geocoton se heurte à la résistance de l’élite du septentrion.
Après quatre années d’essor, l’élan de la Compagnie malienne pour le développement des textiles, acteur clé du coton, est menacé par l’effondrement de la production et l’incertitude politique.
La reprise de la Nouvelle Société cotonnière du Togo par Olam est le dernier acte de l’offensive du géant singapourien dans le secteur de l’or blanc en zone francophone.
Poids lourd de l’or blanc camerounais, la société a sécurisé la moitié des 65 millions d’euros nécessaires au renouvellement de ses installations. Un pas indispensable pour relever le défi de la hausse de production.
Le premier producteur de coton d’Afrique de l’Ouest a enregistré des progrès substantiels dans ses récoltes d’or blanc, mais aussi de soja, d’anacarde ou encore de riz.
En quatre ans, le pays a doublé sa production de coton et supplanté tous ses concurrents ouest-africains. Avec notamment de meilleurs rendements et plus de revenus pour les producteurs et pour l’État.
Pour que les producteurs africains de coton puissent remonter la chaîne de valeur et s’intégrer aux circuits internationaux, le public et le privé doivent travailler ensemble sur les trois éléments principaux de compétitivité que sont les prix, la gestion efficace de la production et la capacité à délivrer (logistique).
Réformée et soutenue par l’État, la filière coton est en pleine renaissance et fait entrer la Côte d’Ivoire dans le top 3 des producteurs africains d’or blanc.
La Cedeao compte parmi ses membres des producteurs de tout premier ordre au niveau continental, comme en témoignent les résultats de quelques filières des secteurs extractif et agro-industriel.
Bakary Togola est en détention préventive depuis le 13 septembre dans le cadre d’une enquête portant sur le détournement de près de 10 milliards de francs CFA. Cet homme d’origine paysanne, devenu incontournable dans le secteur du coton malien, est accusé d’être au centre d’un système de corruption dont les ramifications pourraient s’étendre au monde politique.
Il y a près de dix-huit mois, l’État cédait 60 % de la société cotonnière nationale au géant singapourien. Depuis, la nouvelle direction a apuré les dettes de l’entreprise et a mis fin à la sinistrose des producteurs.
Lancé dans une vague de privatisations et porté par une croissance en hausse, le Bénin reçoit une double notation positive de l’agence Bloomfield, qui relève toutefois que l’économie reste trop peu diversifiée et s’inquiète d’un secteur bancaire fragile.
Si de nombreuses réformes ont été engagées et que le FMI félicite le gouvernement béninois pour ses résultats économiques, les tensions politiques, ainsi que le retard pris par plusieurs grands projets, inquiètent les milieux d’affaires.
Pour Amaury de Féligonde (Okan) et Clément Chenost (Moringa-Edmond de Rothschild), la vogue des produits « bons, sains et responsables » représente une chance pour le continent.
Le production cotonnière du Cameroun est en hausse de 156 000 tonnes (+22%) au terme de la campagne actuelle, qui expire le 22 mai prochain. Une performance due à l’augmentation du rendement.
Pour la troisième campagne consécutive, la production cotonnière burkinabè a dégringolé, s’établissant pour la campagne écoulée à 436 000 tonnes, au lieu des 800 000 espérés. Une baisse de près de 30%, qui place désormais le Burkina au quatrième rang des producteurs africain d’or blanc.
Pour faire décoller la croissance et financer les chantiers indispensables à son essor, l’exécutif en appelle aux chefs d’entreprise. Lesquels répondent pour l’instant présent.
La reprise de la compagnie ivoirienne en 2017 par Daouda Soukpafolo, déjà propriétaire de la COIC, a permis à celui-ci de devenir le leader national de la filière.