Au Bénin, la production de coton a atteint en 2017-2018 son plus haut niveau jamais enregistré. Le gouvernement se félicite de la « renaissance de la filière ».
Au Bénin, la production de coton a connu un regain ces deux dernières années. Une culture à fort rendement, qui attire de plus en plus d’agriculteurs. Au risque de faire concurrence aux autres productions.
La récolte de coton 2016-2017 au Bénin a affiché des niveaux record, et la prochaine s’annonce encore meilleure. Tandis que les usines d’égrenage tournent à plein, l’industrie textile demeure la grande absente.
Malgré l’instabilité politique et la situation sécuritaire, le Mali reste le troisième producteur d’or du continent, le second pour la production du coton et le premier pays de l’Uemoa en matière de cheptel…
Présenté lors du Conseil des ministres du 28 juin dernier, un audit de la filière coton lors des campagnes 2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016 critique sans ambages la gestion de cette filière par le gouvernement précédent. Selon l’audit, cette gestion a provoqué une perte estimée à 125 milliards de F CFA pour le secteur. Des poursuites judiciaires pourraient être engagées.
La campagne de récolte (novembre à juin) qui vient de s’achever a vu la production de coton atteindre de nouveaux records selon des chiffres communiqués par le gouvernement à Cotonou.
Après huit ans de partenariat, le divorce entre Monsanto et le Burkina est consommé. En octobre 2016, le pays n’a pas renouvelé son contrat avec la firme américaine (rachetée un mois auparavant par le groupe allemand Bayer) et a abandonné le coton transgénique. Quel avenir pour la filière locale du coton ? Gountiéni Damien Lankoande, du groupe de recherche et d’analyse appliquées pour le développement nous en parle.
Si la production d’or blanc explose en Afrique de l’Ouest, la transformation est à la peine. Face au déficit énergétique ou à la concurrence asiatique, de nombreuses usines ont fermé.
Après un départ de flammes dans la nuit du 3 au 4 avril dans l’un des magasins du groupe français de logistique Necotrans, dans l’enceinte portuaire de Douala, les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’ampleur des dégâts.
Un différend opposait la firme américaine et les producteurs burkinabè sur l’introduction de variétés génétiquement modifiées accusées de faire baisser la qualité du coton.
La société sénégalaise a produit l’année dernière 4 000 tonnes de coton de moins qu’en 2015. La détérioration du prix de la fibre et une mauvaise pluviométrie sont les raisons principales de ce mauvais résultat.
Dans l’ambitieux projet économique présenté par Patrice Talon, l’investissement public occupe une large place. Mais de nombreux Béninois restent dubitatifs.
Dans la région de Moundou, les paysans, les ingénieurs et les élus explorent de nouveaux débouchés. La coque de coton se transforme en charbon écolo – le faam – et le jatropha en savon.
Dans le sud du pays, fief de Cotontchad SN, la production d’or blanc remonte en puissance et devrait dépasser les 170 000 tonnes cette année. Mais les difficultés structurelles risquent de retarder le redécollage de l’entreprise publique et de ses fournisseurs. Reportage.
Le gouvernement ivoirien a décidé le 19 octobre de changer radicalement de stratégie dans le processus de privatisation de la Compagnie ivoirienne de développement des textiles (CIDT), détenue à 100 % par l’État.
Selon nos informations, la compagnie nationale CotonTchad (Coton Tchad Société Nouvelle), a notifié le mois dernier l’attribution provisoire des cinq lots d’approvisionnements d’engrais dans le cadre de son appel d’offres 2016.
L’État ivoirien a officiellement lancé le processus de privatisation de la Compagnie ivoirienne pour le développement des textiles (CIDT) mardi. La Côte d’Ivoire tente de sauver un des acteurs historiques de la filière, en rémission et à qui ses concurrents taillent des croupières.
La Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) a signé jeudi une convention de financement de 20 milliards de F CFA avec un pool de banques, menées par la Banque de développement du Mali, pour la construction et la rénovations d’usines d’égrenage de Coton. La CMDT avait déjà obtenu en avril, un financement de 15 milliards de F CFA de la Banque ouest-africaine de développement.
Grande productrice d’or blanc, l’Afrique de l’Ouest crée peu de valeur localement. Elle exporte une très grande partie de sa fibre, au détriment de la fabrication de fil et de tissu.
«Il y a trois ans, nous subissions des pertes et gardions des stocks d’invendus importants. Aujourd’hui, c’est moins le cas », se félicite le Français Alexandre Zanna, directeur général de la Société nouvelle huilerie et savonnerie (SN-Citec), contrôlée par le groupe Geocoton (52,94 %).
Lorsqu’il a inauguré Batex-CI en 2005, sur les cendres de l’ancienne Itema (Industrie textile du Mali), le Malien Bakary Cissé, basé en Côte d’Ivoire, misait essentiellement sur le tissage et entendait réaliser 23 millions de mètres de tissu par an.
À cause de pluies mal réparties, la production de coton aura été plus faible que prévu en Afrique de l’Ouest lors de la campagne 2015-2016 : 2,3 millions de tonnes de coton-graine, soit 950 000 tonnes de fibre (4,5 % du total mondial).
Depuis son élection à la tête de l’État béninois, le président Patrice Talon a pris plusieurs mesures visant l’industrie du coton. Un secteur dans lequel il a fait fortune et qui fut l’un des facteurs de tensions avec son prédécesseur Thomas Boni Yayi.
La nuit tombe sur le village de Koumbia. Réunis devant la mosquée, au bord de la Nationale 1, langue de bitume impeccable qui relie Ouagadougou à Bobo Dioulasso, une dizaine de paysans assis sur des nattes s’apitoient sur leur sort. Nous sommes dans le Houndé, au cœur de la « ceinture de coton » du Burkina Faso, et en pleine désillusion…
La Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT) a conclu un contrat avec le français Geocoton, fin mars, pour la construction de deux usines d’égrenage de coton et la modernisation de trois autres unités industrielles.
Considéré comme un laboratoire pour le continent, le Burkina a jeté l’éponge la semaine dernière, en assurant que le coton génétiquement modifié (CGM) n’était pas rentable.
La production cotonnière burkinabè, annoncée à 800 000 tonnes, ne devrait atteindre que 722 000 tonnes au terme de la campagne 2015-2016. C’est toutefois une hausse par rapport à la précédente campagne, et bien plus que la moyenne annuelle de 384 400 tonnes réalisée entre 2007 et 2011.