Sans surprise, Gianni Infantino a été réélu à la tête de la Fifa, le 16 mars, à Kigali. L’Italo-Suisse s’est appuyé sur ses solides relations en Afrique, au sein des fédérations et des palais présidentiels.
L’incroyable scénario de l’élimination de l’Algérie laissera des traces dans la mémoire collective. À moins que le pays ne travaille sur ce traumatisme.
Racine Talla, patron du groupe audiovisuel public sénégalais RTS, est bien décidé à jouer les prolongations sur le terrain judiciaire dans le match qui l’oppose au groupe Futurs Médias (GFM), présidé par le chanteur et ministre-conseiller Youssou Ndour.
L’Afrique sera le seul continent à ne pas avoir de représentant en huitièmes de finale. Le Maroc, l’Égypte, la Tunisie, le Sénégal et le Nigeria ont été éliminés dès le premier tour, ce qui n’était pas arrivé depuis 1982. Des sélectionneurs et entraîneurs africains expliquent les raisons de l’échec.
Dans les universités sénégalaises de Dakar et Saint-Louis, chahutées dernièrement par des crises estudiantines, le troisième et dernier match des Lions de la Teranga a été vécu entre passion, stress et désillusion. La parenthèse du Mondial se referme en laissant renaître les préoccupations.
Dans le cadre feutré de la résidence de l’une de ses diplomates, la discrète diaspora japonaise de Dakar n’a pas boudé son plaisir ce dimanche 24 juin lors de la rencontre Japon-Sénégal.
Le village de Sine Kane, 700 habitants, situé à moins de 2 km de la nouvelle centrale photovoltaïque de Santhiou Mékhé, n’a toujours pas d’électricité. Alors les villageois se sont organisés bon an, mal an, dimanche, pour suivre le match des Lions contre le Japon.
Le diffuseur du Mondial-2018 beIN Sports s’est excusé vendredi pour les propos maladroits de son consultant Grégory Paisley, qui a invité un joueur du Nigeria « à prendre du Banania » lors de la rencontre opposant la sélection africaine à l’Islande.
Jamais une équipe africaine ne s’est qualifiée en demi-finale d’une Coupe du monde. On a demandé à deux anciens internationaux quelle sélection a le plus de chance à leurs yeux de créer la surprise en Russie.
Les cinq équipes africaines qualifiées pour la Coupe du monde 2018 en Russie – Égypte, Maroc, Nigeria, Sénégal et Tunisie – ont déjà participé à un Mondial. Mais, elles affichent des performances très diverses.
À deux jours du premier match de l’Égypte au Mondial 2018 face à l’Uruguay, Mohamed Salah, superstar des Pharaons, a participé mercredi à Grozny à son premier entraînement collectif.
Le Mondial 2018 accueillera cinq sélections africaines, dont trois – Égypte, Maroc et Sénégal – commençaient à se faire désirer à ce stade de la compétition. État des forces.
Le milieu de terrain des Pharaons a joué dans le même club que Mohamed Salah en Égypte, comme lui, il a évolué au FC Bâle. Et il porte aujourd’hui le maillot de l’un des meilleurs clubs anglais, celui d’Arsenal.
Le milieu offensif Bassem Srarfi a fait son entrée dans la sélection tunisienne en 2017. L’entraîneur Nabil Maaloul compte sur lui pour faire la différence en fin de match en Russie.
Le talentueux attaquant d’Arsenal Alex Iwobi veut faire mieux que son illustre oncle, éliminé en huitièmes de finale avec le Nigeria lors du Mondial 1998.
Il est l’heure pour le jeune attaquant sénégalais Keita Baldé de confirmer les espoirs placés en son potentiel et de briller sur le front de l’attaque des Lions de la Teranga au Mondial 2018.
Les Égyptiens retiennent leur souffle quant à un possible forfait de leur attaquant vedette Mohamed Salah pour le Mondial-2018, après avoir laissé éclater leur colère à la suite de sa blessure sous le maillot de Liverpool en finale de Ligue des champions.
« Il est à l’hôpital pour des radios, je pense que c’est soit la clavicule, soit l’épaule, ça n’a pas l’air bon »: l’entraîneur de Liverpool Jürgen Klopp s’est montré pessimiste sur l’état de santé de son meneur égyptien Mohamed Salah, sorti sur une « blessure sérieuse » samedi en finale de Ligue des champions face au Real Madrid.
La Tunisie fait un bon de neuf places et se hisse désormais au 14e rang du classement de la Fédération internationale de football association (Fifa). Une place historique pour les Aigles de Carthage, dont leur équipe est la première africaine du classement.
Le sélectionneur a vu son salaire passer à 80 000 euros par mois après la qualification de l’équipe du Maroc pour la Coupe du monde. Il touche aussi le double des primes accordées à ses joueurs.
L’Afrique gagnera un jour la Coupe du monde, assure le journaliste et écrivain Mabrouck Rachedi. Reste à savoir s’il sera alors possible de regarder l’Afrique comme une terre de football unifiée.
Après la RDC en 2016, le Cameroun est le nouveau leader du classement annuel des sélections africaines de Jeune Afrique. Certains grands du continents (Égypte, Sénégal, Tunisie, Maroc, Tunisie, RDC) restent en haut de l’affiche, quand d’autres, tels la Côte d’Ivoire, l’Algérie, le Mali ou le Gabon, ont à peu près tout raté…
La qualification de l’équipe nationale tunisienne à la Coupe du monde de 2018 a eu un effet collatéral : les joueurs binationaux se bousculent au portillon pour intégrer la sélection.
Le Centre international d’étude du sport (CIES) a analysé le profil des 32 sélections qualifiées pour la Coupe du monde 2018 en Russie, dont l’Égypte, le Maroc, le Nigeria, la Sénégal et la Tunisie. Âge, taille, origine… Qui sont les joueurs africains qui participeront, sauf surprise, au mondial ? Réponse en quelques statistiques.
Il y a quinze ans, il menait l’équipe de football du Sénégal au Mondial en tant que capitaine. Cet été, il revivra l’aventure en tant que sélectionneur.
L’élimination des Éléphants de la Coupe du monde 2018 n’a pas vraiment étonné Martial Yéo. L’ancien sélectionneur des champions d’Afrique 1992, figure historique du football ivoirien, explique pourquoi cet échec était prévisible, tout en livrant quelques réflexions sur l’avenir.